La compagnie aérienne low cost Norwegian Air Shuttle propose un réseau allant de l’aéroport commercial le plus au nord du monde (Svalbard) à celui le plus au sud (Ushuaï). La reine d’Angleterre s’est déplacée à l’occasion du centenaire de British Airways, tandis qu’un pilote de WestJet a été blessé par un laser pointé sur son cockpit à l’approche de l’aéroport d’Orlando.
A partir du mois de septembre prochain, Norwegian ajoutera à son réseau en Argentine cinq nouvelles destinations domestiques aux six existantes (Bariloche, Cordoba, Iguazu, Mendoza, Neuquen et Salta) : parmi ces nouveautés non détaillées au départ de Buenos Aires-Aeroparque figure l’aéroport d’Uhhuaïa-Malvinas Argentinas (USH) en Terre de Feu, à 3918 km du Pôle Sud, une route où la low cost sera en concurrence avec Aerolineas Argentinas, sa filiale Austral et LATAM Argentina.
A l’autre bout de la planète, Norwegian se pose déjà dans l’aéroport de Longyearbyen-Svalbard (LYR) dans l’archipel norvégien du même nom à 1045 km du Pôle Nord, avec une route depuis sa base à Oslo-Gardemoen en concurrence avec SAS Scandinavian. Ce qui permet à la spécialiste norvégienne du vol pas cher de s’attribuer le titre de seule compagnie desservant les deux extrémités du globe ouverts aux avions de ligne.
As of September, #FlyNorwegian will almost double the number of domestic routes in Argentina from 6 to 11. Norwegian will then be the only airline to operate at the southernmost commercial airport in the world(🇦🇷 Ushuaia) as well as the northernmost(🇳 🇴 Svalbard) 🎉 ✈️ pic.twitter.com/U6O1BwA3u1
— Norwegian (@Fly_Norwegian) May 23, 2019
Plus près de nous, British Airways a accueilli jeudi dans son QG de Waterside la Reine Elizabeth II, à l’occasion de son centenaire. Elle a visité le musée Speedbird Center, où lui ont été montrés des objets et des souvenirs liés à ses nombreux voyages avec cette compagnie tout au long de son règne. Parmi eux figuraient des images de 1951, lorsque la princesse Elizabeth de l’époque et le duc d’Édimbourg ont effectué leur premier vol transatlantique sur un Boeing Stratocruiser entre Londres et Montréal. Les aéronefs dans lesquels la famille royale a voyagé notamment le De Havilland Comet 4, le Boeing 70, le Vickers VC-10 et le Lockheed Tristar, décoraient son parcours dans le musée.
Moins sympathique est l’incident survenu le 18 mai à un pilote de WestJet qui effectuait le vol WS1948 entre St. John’s (Terre Neuve au Canada) et Orlando en Floride. Son Boeing 737-800 se trouvait à environ 10.000 pieds lors de sa descente vers l’aéroport Sanford quand un laser vert l’a ébloui ; l’appareil s’est posé 15 minutes plus tard, sans que l’équipage puisse décrire d’où la lumière état venue en raison du risque de blessure supplémentaire. Le pilote souffre de brulures à un œil.
Daft a commenté :
24 mai 2019 - 18 h 17 min
Il est étonnant que les pare brises des avions ne soient pas traités pour absorber les rayons laser…
maverick a commenté :
24 mai 2019 - 19 h 12 min
ça existe ? en tout cas, oui les lasers balancés sur les avions en approche voire
haut sont gênants, cela fait l’effet d’un éclair .A plusieurs reprises j’en ai été victime et il est impossible, même si l’on a le temps de localiser l’idiot, de faire intervenir qui que ce soit . Heureusement c’est un évènement rare, et le temps d’éblouissement très court. S’il n’y a pas intention de nuire, ce serait plutôt de voir “comment ça fait”, curiosité mal appropriée . Cependant, l’éblouissement est non négligeable et l’angle sous lequel on reçoit le faisceau éclaire tout le poste par réflection sous forme de flash . Pas exclu que le pilote en question ait été atteint s’il a eu le faisceau directement dans les yeux. La parade est de mettre le pare soleil jusqu’à ce que l’on soit hors de “tir” .
alex a commenté :
25 mai 2019 - 9 h 43 min
Certes c’est pas un pare-brise de cockpit, mais j’ai été touché par un laser en tant que passager en décollant de Jakarta, je confirme ça fait mal.