La low cost Norwegian célèbre cette semaine ses quinze années de présence à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, sa première escale moyen-courrier en France avec 65 vols par semaine.
Lancée en 2004, la route entre Nice et Oslo fut la première liaison française opérée par la Norwegian. Aujourd’hui, Nice-Côte d’Azur accueille jusqu’à 65 vols moyen-courriers de la low cost par semaine, devenant ainsi la première escale française, et devançant largement l’escale de Paris-CDG, qui opère 39 vols moyen-courriers par semaine vers le nord de l’Europe.
En 2018, Norwegian a transporté 640 000 passagers de/vers l’aéroport Nice-Côte d’Azur. Avec 80 % des ventes effectué en Europe du nord, la destination est devenue l’une des plus populaires auprès des Scandinaves.
Norwegian propose huit destinations scandinaves au départ de Nice vers quatre pays du nord de l’Europe : en Norvège avec Oslo, Bergen, Trondheim et Stavanger ; en Suède avec Stockholm et Göteborg; au Danemark avec Copenhague; et en Finlande avec Helsinki. Les voyageurs peuvent choisir les tarifs les plus bas (à partir de 41€ aller simple) en utilisant le calendrier Low Fare sur le site de la low cost.
Les vols entre Nice et la Scandinavie sont opérés en Boeing 737-800 d’une capacité de 186 sièges. A bord, les passagers peuvent accéder gracieusement à internet par Wi-Fi. Afin de répondre à une forte demande pendant les périodes de pic situées entre juin et août, Norwegian augmente de 25% les fréquences de vols de/vers Nice.
Les passagers voyageant depuis l’aéroport Nice-Côte d’Azur peuvent également rejoindre les Etats-Unis avec Norwegian via la Scandinavie. En effectuant une correspondance à Oslo, Stockholm ou Copenhague, ils ont la possibilité de se rendre à New York, Los Angeles, Miami, San Francisco ou Orlando, en bénéficiant des meilleurs tarifs Norwegian (à partir de 215€ aller simple).
Avec plus de 37 millions de passagers transportés en 2018, Norwegian est la troisième compagnie low-cost en Europe et la cinquième au monde. Elle exploite une flotte de 160 appareils sur 500 routes vers quelque 150 destinations en Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Thaïlande, aux Antilles et en Amérique du nord. En France, la low cost est présente dans huit aéroports (Paris Charles-de-Gaulle et Paris Orly, Ajaccio, Bastia, Bordeaux, Grenoble, Montpellier, Nice), à partir desquels elle dessert une trentaine de destinations. Elle propose sept destinations aux Etats-Unis au départ de Paris vers New York, Los Angeles, Fort Lauderdale-Miami, Orlando, Boston, Denver et Oakland-San Francisco.
fayçalair a commenté :
28 avril 2019 - 15 h 40 min
a partir de 41 euros air journal serait plus fiable de donner des tarifs entre le mini et surtout le maxi
sinon c’est dis moi combien tu as je te donnerai un prix
Norlau a commenté :
28 avril 2019 - 15 h 41 min
Compagnie méritante malgré ses déboires avec son 737 MAX. A quand des vols Nice-Paris ou Marseille-Paris pour contrer les tarifs délirants de AF-HOP ?
Bencello a commenté :
29 avril 2019 - 14 h 39 min
Les déboires de Norwegian sont principalement dûs à une gestion”optimiste” d’un acteur qui a cru pouvoir se lancer dans le long courrier aussi facilement que le moyen courrier.
Sous des airs identiques, les différences sont énormes, et la validation de prix d’appels “low fare” suppose des coûts plus que comprimés.
Le carburant étant le même pour tous, les salaires des PNT n’étant pas (plus) compressibles et les gains sur la rotation des appareils étant beaucoup plus faible qu’en MC (voire nuls), les aéroports de seconde zone (moins chers) étant peu intéressants, ne reste que les PNC pour les gains.
Norwegian est allé siphonner les PNT de Ryanair, mais en augmentant ses coûts pour les attirer. Au final la confrontation avec les compagnies historiques, qui ont pu optimiser leur modèle entre-temps, rend la comparaison marginale et l’intérêt pour cette compagnie assez faible.
Primera, Wow, Aigle azur, Norwegian… ne fait pas du LC qui veut. Les low-cost qui s’en tirent le mieux sont celles qui ont soigneusement évité le LC (Southwest, Easyjet, Ryanair, Wizz…)
Les problèmes du 737 max n’arrivent que plus tard. Il est vrai que le cumul de ses deux éléments rend la situation de la compagnie pour le moins fragile, mais elle en est en grande partie responsable.
Rame a commenté :
28 avril 2019 - 18 h 26 min
EasyJet ne fait pas suffisamment l’affaire ?
labrigue a commenté :
29 avril 2019 - 9 h 11 min
Sur Nice-Paris, easyJet est bien souvent plus cher qu’AF. La fréquence en moins…