Un appel à la grève de 48 heures avait été lancé par les techniciens de la navigation aérienne à l’aéroport de Tunis-Carthage pour vendredi et samedi, mais il a été reporté au 17 et 18 mai afin de ne pas fermer l’espace aérien du pays à la veille du sommet arabe de dimanche.
Vendredi 29 mars et samedi 30 mars 2019 devaient offrir un ciel tunisien vide, en raison de la grève lancée dans le contrôle aérien dans l’aéroport de la capitale par les cadres de l’Office de l’Aviation civile et des Aéroports (OACA). Suite à la réunion de conciliation hier, le mouvement est désormais repoussé aux 17 et 18 mai prochains, le gouvernement ayant annoncé l’approbation de l’accord annoncé fin décembre. Le mouvement avait été déclenché après l’absence d’application des accords signés par l’OACA et le ministère des transports, entre autres sur une révision de l’organigramme de l’offcie et la représentation dans son Conseil d’administration de l’UGTT.
La grève devait « provoquer l’arrêt total des activités de l’Office » et donc du transport aérien dans le pays, a indiqué Kaouther Sahraoui, la secrétaire générale du syndicat des techniciens de la navigation aérienne. Cette grève désormais suspendue est « la dernière d’alternative d’escalade », avait-elle regretté, se disain prête à reprendre les discussions à tout moment et à négocier « jusqu’aux derniers instants avant le début de la grève ».
Un mouvement similaire avait été organisé en décembre dernier, mais annulé à la dernière minute ; les contrôleurs aériens, les ingénieurs et des agents de la sécurité aérienne voulaient déjà manifester contre le non-respect des accords professionnels et sociaux conclus en 2017.
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