Le trafic de l’aéroport de Toulouse-Blagnac a progressé de 1,1% le mois dernier, avec 675.034 passagers accueillis. L’international recule, et avec 285.272 passagers la part du trafic low cost représente 42,3% du trafic total.
Le trafic national a accueilli en février 2019 dans l’aéroport toulousain 365.372 passagers, une hausse de 7,4% par rapport au même mois l’année dernière. Le trafic sur Paris est en hausse (+7%), avec une forte progression observée tant sur Paris-Orly (+6,9%, 179.342 passagers) que sur Paris-CDG (+7,5%, 71.763 passagers). En région, le trafic affiche un bon niveau de croissance (+8,3%, 114.267 passagers) avec des résultats positifs sur la majorité des destinations. Les hausses les plus notables sont enregistrées sur Nice (+30,1%, 11.742 passagers), Rennes (+15,2%, 6731 passagers) et Nantes (+13,6%, 23.826 passagers).
Côté trafic international, l’aéroport de Toulouse a accueilli le mois dernier (-4,7%). L’espace Schengen (62,4% de ce trafic) a généré moins de trafic en février (-5,6%, 192.382 passagers). Madrid conserve sa place de destination la plus fréquentée malgré une baisse de 9,5% (30.076 passagers). Les plus fortes croissances sont observées sur Ténériffe (+67,9%, 3509 passagers), Munich (+16,2%, 17.902 passagers) et Porto (+15,9%, 5306 passagers).
Hors Schengen (-3,5%, 78.077 passagers), le trafic de Blagnac sur Londres (-1,5%) domine avec 57.981 passagers répartis sur quatre aéroports : Heathrow (+2,4%, 18.585 passagers), Gatwick (-6,3%, 18.824 passagers), Stansted (-0,3%, 16.184 passagers) et Luton (+0,4%, 4388 passagers). Le trafic sur l’Afrique du Nord est à la hausse (+4,6%), avec des résultats contrastés sur la Tunisie (+9,7%, 5800 passagers), le Maroc (+9,3%, 16.751 passagers) et l’Algérie (-4,8%, 10.132 passagers). Le trafic charter représente 2% du trafic international, avec 6035 passagers.
Le trafic fret et poste à Toulouse est en hausse en février (+8,5%), avec 5 886 tonnes traitées. Le nombre de mouvements commerciaux est quasi stable (+0,8%), avec 6485 mouvements réalisés ; l’emport moyen par avion est de 114 passagers, contre 113 en février 2018.
Depuis le début de l’année 2019, Toulouse-Blagnac a vu passer 1,348 millions de passagers, un trafic stable à +0,1% ; le national progresse de 3,9% mais l’international recule de 3,4%.
Max a commenté :
14 mars 2019 - 11 h 30 min
La croissance de l’aéroport de Toulouse n’est pas forcément une bonne chose. Elle repose essentiellement sur le trafic des compagnies “bas-coûts/bas-prix”. C’est l’actionnaire chinois qui a décidé de cette évolution. Pour y faire face il a fallu investir dans les infrastructures alors que cette clientèle ne rapporte que peu. Et les riverains subissent les nuisances liées à cet accroissement du trafic. L’actionnaire chinois n’aura même pas été capable de faire venir une compagnie régulière chinoise à Toulouse ! Pour en savoir plus sur ce scandale, lisez l’excellent “L’empreinte du Dragon” de Jean Tuan chez CLC Editions.
Filoustyle a commenté :
14 mars 2019 - 13 h 44 min
Pourquoi les actionnaires français ont fait venir les compagnies américaines et des Émirats tant promis depuis des années ??
Airbid a commenté :
14 mars 2019 - 14 h 23 min
Le trafic low cost est encore plus preignant a Bod et Nte et l’actionnaire Chinois n’y est pour rien!
PHILIPPE MARTINEAU a commenté :
17 mars 2019 - 0 h 18 min
à bordeaux des compagnies non low costs s’installent encore: air canada, finnair, ural airways, swiss et surtout le choix de destinations est plus grand qu’à toulouse( belfast, glasgow, oslo, stokholm , riga, moscou , helsinki,zurich, tel aviv, bucharest, budapest,plusieurs destinations en italie , ourzazate , tanger, essaouira ect….
PHILIPPE MARTINEAU a commenté :
17 mars 2019 - 0 h 26 min
et j’oubliais vienne , varsovie, cracovie, copenhague, hambourg, dusseldorf,cologne , bref toutes ces destinations manquent à toulouse (en plus de celles communes aux deux aeroports)
pelagornis a commenté :
23 mars 2019 - 12 h 48 min
Vous raisonnez comme si un aéroport était une fin en soi. C’est d’abord un outil formidable pour toute une région. 150 britanniques ou suédois débarquant de chaque avion à Toulouse ont forcément une conséquence économique. Low cost ou non.
Filoustyle a commenté :
14 mars 2019 - 13 h 35 min
Quel piètre résultat c’est aeroport stagne !
ChLys a commenté :
14 mars 2019 - 21 h 05 min
Le transport aérien, c’est comme toute activité économique, il y a des hauts et des bas.
Lyon Saint-Exupéry se porte bien en ce moment…est-ce que ça durera ? Toute personne qui observe n’importe quelle courbe de croissance le constatera. Une augmentation régulière sur 10, 20, ou 30 ans, ça n’existe pas. Il est vrai qu’en France, le low-cost contribue pour beaucoup, depuis quelques années, à la croissance du trafic, mais qui peut s’en plaindre ? Il y avait une clientèle à capter, non ?
Quant à l’impact du propriétaire d’un aéroport pour faire venir des compagnies… Si l’Europe (et les Etats-Unis sauf erreur de ma part) sont en “ciel ouvert”, ce n’est pas le cas pour toutes les destinations : il a fallu 5 ans d’intenses négociations pour que le Lyon-Dubaï ouvert en décembre 2012 par Emirates avec 5 vols par semaine passe en quotidien à l’été 2018 ! Lyon aussi rêve d’un Lyon-Pékin ou d’un Lyon-Shanghaï (3 ou 4 vols/semaine, estimation basse de trafic 90.000 passagers par an) et pourtant rien, malgré les ambitions affichées de Vinci. Les négociations d’état à état sont plus complexes qu’on pense, et la D.G.A.C. française défend bec et ongles “son” hub de Roissy-CDG. Alors les rêves provinciaux…
Et puis aucune compagnie aérienne n’ouvre de ligne pour les beaux yeux d’une ville ou d’une région, il lui faut de sérieux arguments économiques, chiffrés. Si une liaison Toulouse-Chine faisait rêver en Occitanie, quels étaient les vrais chiffres de trafic estimés ? Parfois, la raison l’emporte sur les espérances disproportionnées. C’est peut-être ce qui a freiné les ambitions Toulousaines.
pelagornis a commenté :
23 mars 2019 - 13 h 03 min
La stagnation de l’aéroport depuis le début de l’année est d’autant plus inquiétante que la croissance des autres grands aéroports régionaux continue d’être spectaculaire. surtout que c’est essentiellement le trafic international qui recule et celui vers Paris qui compense démontrant davantage la dépendance de Toulouse vis à vis de la capitale qu’une bonne santé du trafic domestique. (Les autres grandes villes sont dotées du TGV) et cela n’augmente pas le nombre de destinations. Il manque, c’et vrai, une destination long courrier, mais, ceci dit, on y verra un peu plus clair avec l’ouverture d’une base Ryanair tandis qu’Easyjet (Catane) ou encore Volotea (Nice) ouvrent de nouvelles lignes…