Criblée de dettes, la compagnie aérienne du Cap Vert a vendu 51% de son capital au groupe islandais, après lui avoir déjà confié ses opérations internationales.
Le gouvernement cap-verdien a signé le 1er mars 2019 la vente des actions de la compagnie nationale à Loftleidir Cabo Verde, contrôlée à 70% par Lotfleidir Icelandic – lui-même filiale du groupe de la compagnie nationale islandaise. Cette acquisition « n’aura pas d’incidence dans les états financiers d’Icelandair », l’action étant classée comme société associée. Basée à l’aéroport de Sal-Amilcar Cabral, l’ex TACV n’opère que deux Boeing 757-200, déployés vers Paris-CDG, Dakar au Sénégal, Rome en Italie, Lisbonne au Portugal, Boston aux Etats-Unis et Recife, Fortaleza et Salvador de Bahia au Brésil.
Le groupe Icelandair estime dans un communiqué qu’il existe « des opportunités pour développer la société en tant que compagnie aérienne pivot centrale puissante », avec le Cap-Vert en tant que « plaque tournante de connexion entre les continents ». Cabo Verde Airlines bénéficiera de l’expérience et des connaissances acquises au sein d’Icelandair, « qui a un modèle commercial similaire », poursuit la société islandaise.
Le groupe avait présenté en novembre dernier une offre contraignante sur Cabo Verde Airlines, dont les pertes annuelles atteignant 30 millions d’euros ; Lotfleidir Icelandic contrôlait les opérations internationales de la compagnie aérienne depuis plus d’un an, les opérations intérieures ayant été confiées en aout 2017 à Binter. Le patron de Loftleidir Icelandic, Arni Hermannsson, a déjà évoqué l’acquisition de cinq nouveaux avions pour Cabo Verde Airlines.
Bigre! ! Serait-ce là la naissance d'un géant!? a commenté :
4 mars 2019 - 14 h 11 min
Bientôt la mise en place d’un véritable “pont aerien” avec service cadencé façon navette entre Sal et Reykjavik , à l’image de ce qui existe entre Paris et Amsterdam?
Perplexe a commenté :
4 mars 2019 - 14 h 31 min
Icelandair qui est déficitaire pour l’année 2018 se tourne vers Cabo Verde Airlines au lieu de Wow Air. Sachant que Cabo Verde opére souvent ses vols avec les avions d’Icelandair.
Wait&See.
Ethiopian a commenté :
4 mars 2019 - 15 h 42 min
Ils auraient pu se tourner vers ET n°1 du continent.
NDR a commenté :
4 mars 2019 - 16 h 01 min
30 M€ de pertes avec seulement 2 avions !!
L’ensemble des Cies africaines sont déficitaires depuis 10 ans exceptées Ethiopian et RAM et cette année Egyptair a réalisé elle aussi un exercice bénéficiaire, TU a eu un déficit de 50 M€ en 2018, AH a a apparement cumulé 2 milliards € de pertes de 2007 a 2017 soit une moyenne de ~200 M€ de pertes par an.
C’est officiel : a cause de la grève AT n’a gagné que 10 M€ au dernier exercice :
https://www.medias24.com/ram-le-resultat-net-2017-2018-tournera-autour-de-100-millions-de-dirhams-517.html
RFDZ a commenté :
5 mars 2019 - 23 h 59 min
C fou que tu parles de 2 milliards € de pertes de AH…C certain tes sources viennent du Makhzen! Est ce que vous pouvez oublier et laisser tranquille votre voisin de l Est?
Du nord au sud de l'Atlantique... a commenté :
4 mars 2019 - 16 h 26 min
Un ” hub” à Reykjavik pour desservir le marché Europe-Amerique Nord
Un ” hub” à Sal pour desservir les marchés Europe-Amerique Sud et Ameique Nord-Afrique sub saharienne
Il suffira plus que de racheter la portugaise SATA, basée aux Açores et pas en très bonne santé financière, pour creer là un ” hub” pour desservir les marchés Europe-Amerique centrale, ainsi que Afrique du Nord et Moyen-Orient vers Amérique Nord et Centrale…
Voilà: et hop, on ambitionne de devenir incontournable sur l’Atlantique…y’a plus qu’à…
Paolo a commenté :
4 mars 2019 - 16 h 52 min
Moi je verrais bien tout ça à terme en A321LR voire XLR….
NDR a commenté :
4 mars 2019 - 20 h 33 min
Y a même pas besoin de 321LR des 737 Max sufiraient, pour une simple traversée la distance la plus longue est Praia-Montréal elle arrive a peine a 5 500 km.
Frequent Flyer a commenté :
5 mars 2019 - 7 h 03 min
C’est vrai que Icelandair a un business model et une strategie unique dans le’ monde de l’aviation.
Un hub dans une était minuscule (population et économie) et sur une île pile au milieu de l’Atlantique Nord.
Si elle souhaite exporter son expérience le cap Vert semble être un choix idéal. Par contre l’aeroport n’est pas du tout équipé pour faire du transit confortable.