L’année 2019 a débuté dans les aéroports français avec une croissance toujours certaine (+3,4%) mais en repli sensible, comme le mois précédent, par rapport à la progression connue au second semestre 2018 selon les statistiques mensuelles de la DGAC.
Cette croissance en janvier 2019 profite sauf exception à l’ensemble des marchés et acteurs, souligne la Direction générale de l’aviation civile. Le marché intérieur dans sa globalité reste favorablement orienté (+2,1%) mais toujours animé par de vifs contrastes entre segments : alors qu’en Métropole, les lignes transversales conservent une trajectoire des plus dynamiques (+10,2%), les liaisons desservant Paris affichent pour le troisième mois consécutif des chiffres en repli (-1;8%).
Le trafic international conserve son rôle moteur dans la croissance (+3,7%) ; il constitue également le principal marché affecté par le ralentissement de la croissance des deniers mois, une tendance à laquelle échappe cependant l’Amérique (+8,2%), dont le net regain d’attractivité depuis le printemps dernier ne se dément pas. L’Asie affiche une progression de +4,3 %, grâce à de bonnes performances réalisées sur l’Extrême-Orient et notamment la Chine (+14,0%) ; l’Afrique suit à +3,3%, avec encore de très bons résultats sur la Tunisie (+11,3 %) et le Maroc (+8,8%), et un repli marqué des échanges avec l’Algérie (-7,9%). L’Europe (UE28) clôt la marche à +2,6 %, avec une hausse marquée enregistrée sur la Turquie (+9,3%) et une stagnation du marché britannique (-0,1%).
Côté compagnies aériennes, le différentiel de croissance négatif en défaveur du pavillon français (+1,1% contre +5,3% pour les opérateurs concurrents) s’atténue fortement en janvier par rapport aux mois précédents. L’érosion de la part de marché du pavillon national se poursuit : -1,0 point en nombre de passagers transportés et -0,6 point en termes de passagers kilomètres transportés (PKT).
Côté aéroports, si la conjoncture a relativement peu profité à Paris en janvier (+2,9% à CDG mais -0,4% à Orly), elle a en revanche souri à la plupart des principales plateformes en région qui, à l’exception de Toulouse (-0,8%), sont toutes en croissance, depuis Nice (+3,9%) et Marseille (+5,8%) jusqu’à Nantes (+12,2%), les autres ayant une hausse d’activité supérieure à 8 %.
Côté régularité, 2019 commence sous de bons auspices avec pour le second mois consécutif une amélioration des indicateurs : le taux des vols retardés de plus d’un quart d’heure au départ s’est élevé à 22,4 %, soit 1,4 point de moins qu’en janvier 2018 ; le retard moyen au départ (tous vols confondus) a été ramené à 12,8 minutes, soit 0,5 minute de moins que l’an dernier.
Côté mouvements aériens, le nombre de vols contrôlés en France métropolitaine croît de manière très certaine (+4,1%). Comme à l’accoutumée, ce mouvement profite du fort dynamisme des survols (+7,7%), alors qu’on constate une hausse modérée des liaisons à l’international et avec l’Outre-Mer (+1,6%) et une décroissance des vols intérieurs métropolitains (-1,4%).
yan a commenté :
25 février 2019 - 10 h 52 min
Et côté bouchons, ralentissements, accès aux plates-formes, aux déposes minute (qui sont un cauchemar), que ce soit à Roissy ou à Orly, c’est l’inflation des difficultés: +30% de croissance s’agissant des files d’attente, des ralentissements, des stations statiques des véhicules…
Quand est-ce qu’ADP va prendre le problème à bras le corps pour ENFIN assurer un accès aux terminaux fluide et serein!
Les chauffeurs de taxis ou autres s'”engueulent” non stop, les accès sont kafkaïens, les parcours hallucinants. Orly Sud est un cauchemar, il en est de même pour accéder jusqu’au 2E de Roissy…
Bref, rien n’est fait (ou ce qui est fait empire la situation), et rien ne change, si ce n’est en pire! Merci et Bravo à ADP… C’est de pire en pire d’année en année…
jeanmarc a commenté :
25 février 2019 - 12 h 53 min
Arrivée vendredi dernier de Porto sur Transavia à Orly Sud…
15mn d’attente avant que la passerelle télescopique ne s’arrime à l’avion, un parcours délirant dans des couloirs exiguës très sales (papiers gras par terre, vitres pas nettoyées depuis probablement 6 mois), tapis roulant en panne (comme d’hab), escalator pour descendre environ l’équivalent de trois niveau en panne (on ne change pas chez ADP), au niveau du RDC impossible de circuler tellement il y a avait de monde, un parcours chaotique pour retrouver un chauffeur privé qui ne peut pas accéder à la dépose taxi, il faut rebrousser chemin entre différent chantiers vers la dépose minute départ (cherchez l’erreur) où les véhicules entre au compte goutte et ne peuvent circuler dans des voies trop étroite pour permettre de contourner un véhicule à l’arrêt ou mal garé. Bref, Orly est tout sauf un aéroport fluide…
Tout tombe en ruine et ce n’est pas l’énorme bloc en béton et verre reliant les deux Orly qui va changer grand chose.. au contraire, plus de passagers à absorber avec des infrastructures routières qui sont de plus en plus malaisées.
Entre l’arrivée au poste de stationnement et la “fuite” de l’aéroport, se sont écoulées 55mn (OUI 55mn) et ce, SANS BAGAGE DE SOUTE… Je n’ose imaginé ce qu’aurait été ce débarquement avec un bagage de soute…
La prochaine signalétique 1, 2, 3, 4 promet d’être encore plus illisible… Bref, entre les promesses d’ADP et la réalité, il y a un océan, un abysse de déceptions et d’obstacles à franchir.
Je rejoins donc Yan, précédent commentateur, pour dire que les plates-formes parisiennes sont loin d’être à la hauteur… et ça ne s’arrange pas, ça empire… Alors pas la peine de se gargariser d’une croissance passagers si les infrastructures sont INCAPABLES de suivre….