L’aéroport de Pointe à Pitre-Guadeloupe Pôle Caraïbes a accueilli l’année dernière 2.442.455 passagers, soit une hausse de trafic de 3,43% par rapport à 2017.
La Société Aéroportuaire Guadeloupe Pôle Caraïbes a enregistré en 2018 le niveau de trafic le plus important jamais traité par la plate-forme. Cette croissance du trafic en 2018 a été portée principalement par le faisceau « France hexagonale », qui enregistre 9,4% de croissance, soit 123.422 passagers supplémentaires. La progression s’explique notamment par l’arrivée, en juillet 2018, de la compagnie aérienne low cost Level, « qui a dynamisé la compétition sur ce marché ». Autre source de croissance, les conséquences des épisodes cycloniques de 2017 qui ont entraîné le report d’une part du trafic sur la Guadeloupe. Le faisceau « Amérique du Nord » a également contribué à cette progression en enregistrant une croissance de 12,9%, portée par l’augmentation de l’offre sous l’effet des opérations saisonnières de Norwegian Air Shuttle.
Le trafic au départ de l’Europe, principalement porté par la croisière est en nette progression avec 22,1% de passagers supplémentaires, « ce qui confirme le succès de la croisière basée ».
En revanche, le faisceau « Fort de France/Cayenne » recule de 6,5%, subissant encore les conséquences des épisodes cycloniques ; les effets du changement de politique tarifaire sur cet axe « sont maintenant lissés ». Vers les Iles du Nord, des effets opposés sont constatés : Saint-Martin est en recul de 9,7%, toujours pénalisée par les conséquences des évènements climatiques de 2017, alors que Saint-Barthélemy progresse de 14,2%, en raison d’une reprise plus rapide des activités touristiques.
Le transport de fret aérien était stable en 2018, à 11.914 tonnes.
Le Directoire de la Société Aéroportuaire Guadeloupe Pôle Caraïbes a également présenté dans son communiqué les perspectives 2019, parmi lesquelles sont attendus la poursuite de « l’effet Level » au premier semestre, la poursuite de la croissance induite par les bons résultats de la croisière basée ,et la reprise des vols vers Cuba après 7 mois d’interruption. Les dirigeants « n’en sont pas moins conscients des enjeux posés par les ajustements de programme des compagnies aériennes ». L’augmentation du prix du baril et sa répercussion possible sur les prix des billets pourraient également peser sur le trafic. Cependant, le dynamisme du trafic aérien mondial et l’attractivité en hausse de la destination, notamment en cette année post-Route du Rhum, « sont des fondations solides pour continuer de s’appuyer sur des perspectives de croissance se maintenant au-dessus de 2% par an pendant les prochaines années ».
Ces prévisions ont justifié l’approbation, en juin dernier, par le conseil de surveillance de la SA GPC, d’un plan d’investissements de plus de 200 millions d’euros. Ce dernier est destiné à développer les infrastructures et à permettre à l’aéroport d’être en capacité d’accueillir 3 millions de passagers à l’horizon 2025, dans des conditions optimales de confort. Les projets d’investissement ont déjà démarré en novembre 2018 avec les travaux d’agrandissement et de modernisation du terminal T2 ; ils se poursuivront jusqu’en 2025. L’extension du terminal T2 sera terminée courant 2019. Viendra ensuite, courant 2020, la mise en service de la salle de livraison bagage de ce même terminal. Au second trimestre 2021 sera posée la première pierre de l’extension du terminal T1, qui verra sa nouvelle salle de livraison bagages – étendue vers le Sud, l’Est et l’Ouest – mise en service début 2022. Fin 2022, l’agrandissement de la salle d’embarquement sera opérationnel. La fin des travaux d’extension du terminal est prévue pour le tournant des années 2024-2025.
La Société Aéroportuaire est également revenue sur ses réalisations 2018 dans le cadre de sa politique RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise), dont le principal axe développé pendant la conférence de presse a reposé sur son engagement social sur le territoire. Cet engagement s’est traduit par des actions concrètes tout au long de l’année, parmi lesquelles des actions à vocation d’insertion des jeunes dans le cadre d’emploi saisonniers ou des interventions auprès des lycéens et étudiants des établissements guadeloupéens avec pour objectif de faire connaitre les métiers de l’aéroport et susciter d’éventuelles vocations. La participation de l’aéroport et de ses collaborateurs à plusieurs événements sportifs comme le Tour Cycliste de Guadeloupe ou le Relai Inter-Entreprises est également un signal fort, voulu par la société aéroportuaire, envers la promotion du sport et des valeurs qui lui sont associées. Le mécénat culturel est aussi au nombre des engagements de la SAGPC avec une première action d’envergure, menée courant 2018, qui a débouchée sur l’inauguration de l’exposition « Les MURs Galerie Guadeloupe Pôle Caraïbes ».
Enfin, les problématiques environnementales ont aussi été abordées, illustrées par la signature d’un partenariat avec la société URBASOLAR pour l’implantation en 2019 d’une centrale solaire sur la toiture du hangar fret d’une capacité de production de 0,75 MW.
La concession de l’aéroport de Pointe à Pitre/Le Raizet est détenue, depuis décembre 2014, par la Société aéroportuaire « Guadeloupe Pôle Caraïbes » qui est une société anonyme de droit privé à actionnariat public composé comme suit : 60%, Etat, 25%, CCIIG et 15%, collectivités locales (Région 6%, Département 4% et Cap Excellence 5%).
ouin ouin ouin ouin a commenté :
26 janvier 2019 - 7 h 40 min
La Rénion dovan band languette oubli pas di don.
ANDRÉE Guerbet a commenté :
26 janvier 2019 - 9 h 13 min
Bonjour,
J’ai pris un billet aller/ retour du 10 au 24 février 2019,au nom de Mutez Dominique
Monsieur ou tes risque d avoir un empêchement,,,pouvez vous me dire si il est possible de le décaler sur plusieurs jours ou voir mois
Je vous remercie
Cordialement
ANDRÉE Guerbet
gwada airlines a commenté :
26 janvier 2019 - 17 h 57 min
OUIN OUIN OUIN OUIN, c’est un peu normal que RUN a détrôné TFFR, c’était prévisible, car la démographie 852 924 hab. de l’ile de la Réunion joue en sa faveur, la gwada compte que 390 000 hab, mais sache que notre score est honorable à peine 30 000 pax nous séparent de vous.
ouin ouin ouin ouin a commenté :
27 janvier 2019 - 4 h 05 min
Hum,je vois une évolution dans le temps qui démontre qu’il y a d’autres facteurs que celui démographique. En 1980 La Réunion comptait 500 000 hab et pourtant le nombre de passager était à peine à 400 000. En 2000 l’île comptait environs 700 000hab et l’aéroport totalisait un peu plus d’ 1 200 000 passagers. Et histoire de vous rafraichir la mémoire l’année dernière on pouvait lire que pole caraïbe était le premier aéroport ultramarin et que “Aucun autre département d’Outre-mer ne rivalise pour l’heure. En attendant un éventuel manau-à-manau, ses dauphins, les aéroports de la Martinique et de La Réunion…”. Pour conclure, je vois aussi que la démographie en Guadeloupe commence bizarrement à diminuer et son trafic aérien augmente.
FMEE a commenté :
29 janvier 2019 - 8 h 15 min
La Réunion avait déjà été à la première place en 2010, 2011 et 2012! On verra si l’arrivée de French bee permettra de conserver cette tendance.
Toujou ni on manglouss a commenté :
30 janvier 2019 - 13 h 31 min
Au debut des années 2010, PTP a souffert des conséquences de la grande grève de 2009, d’où la baisse du trafic a cette periode.
Pour Ouin Ouin, il n’y a rien de bizarre à un accroissement du trafic aérien de la Guadeloupe vu qu’il y a sans cesse des ouvertures de lignes, notamment envers les voisins nord-américains.
SXM par exemple à moins de 80 000 habitants sur toute l’île et a un trafic à près de 2 millions/an, logique vu le nombre de destinations qu’elle dessert
ouin ouin ouin ouin a commenté :
30 janvier 2019 - 16 h 48 min
ouvrir des lignes ça marche si le prix du billet reste abordable surtout si c’est sur de longues distances, regarde Tahiti. Et la concurrence, ben elle ne permet pas tjrs de proposer des prix attractifs…