Aéroports de Lyon a performé en 2018 sur ses deux plateformes Lyon-Saint Exupéry et Lyon-Bron, enregistrant 3 records annuels. Avec 11.037.410 passagers accueillis à Saint Exupéry, l’aéroport dépasse cette année encore un cap symbolique en millions. Seconde performance, le fret avionné traité sur CargoPort affiche pour la première fois plus de 60.717 tonnes. Quant à l’aéroport Lyon-Bron, ses 8148 mouvements d’aviation d’affaires sont son meilleur résultat.
Lancé « dans une forte dynamique depuis ces trois dernières années », le trafic passagers de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry a dépassé les 11 millions en 2018 (un cap atteint le 30 décembre), soit +7,4% par rapport à l’année précédente. Le trafic international, représentant 67,1% du trafic total, maintient la performance des années précédentes (+7,5%) ; 26 ouvertures de lignes dont 12 nouvelles destinations, les renforcements de fréquences sur les dessertes déjà existantes et le remplissage des avions « sont les principaux facteurs de croissance ». La part de trafic national représente 32,4 % du trafic total, enregistrant une hausse de 6,8%.
Au total, 60.717 tonnes de fret et poste ont été transportés en 2018 sur la plateforme CargoPort (+4%) dont 57.907 tonnes hors Poste (+4,5%). « Ayant complètement absorbé le retrait du vol hebdomadaire tout cargo d’Emirates, l’activité a su rebondir pour enregistrer le meilleur tonnage annuel de son histoire », souligne un communiqué. Le dynamisme du fret express, l’augmentation du Belly (chargé en soute des gros porteurs) alliés au renforcement de la présence d’Air Algérie Cargo avec le lancement de son 3ème vol cargo font de 2018 « une grande année ».
Les 8148 mouvements d’avions d’affaires accueillis à l’aéroport Lyon-Bron représentent une croissance de 19,9% par rapport à 2017. L’augmentation des vols tourisme, notamment en provenance de Russie, et des vols professionnels conjugués à la capacité d’hébergement sous hangar de gros appareils ont permis à l’aéroport d’Aviation d’Affaires d’atteindre en 2018 son niveau record de trafic. Le dynamisme de Lyon, du Rhône et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a également fortement contribué à cette progression, notamment grâce à l’accueil de l’Europa League (match Atletico/OM) en mai.
Mouvements d’avions : Aéroports de Lyon déploie une stratégie de développement volontaire, tout en gardant la maîtrise des impacts de sa croissance sur l’environnement. Le nombre de mouvements d’avions à Lyon-Saint Exupéry reste stable (+1,2%) alors que les trafics passagers et fret enregistrent de fortes augmentations (+7,4% et +4%).
VINCI Airports, gestionnaires des aéroports lyonnais, a accueilli l’année dernière 195,2 millions de passagers sur l’ensemble des aéroports gérés (total qui serait porté à plus de 240 millions de passagers après l’intégration de Londres Gatwick), soit une croissance du trafic de passagers de 6,8% par rapport à 2017 à réseau comparable. Le détail de sa performance a déjà été publié.
Harold a commenté :
23 janvier 2019 - 10 h 12 min
Avec 25% d’augmentation du trafic de passagers à l’aéroport de Lyon ces trois dernières années, les 200 millions d’investissement ne seront certainement pas de trop ! Décidément une impressionnante tendance à la hausse dans la majeure partie des aéroports français en 2018.
rv2lyon a commenté :
23 janvier 2019 - 11 h 27 min
Comment sera 2019 pour les aéroports Français ? Certainement encore à la hausse. Si le contexte international ne se dégrade pas, que la France en interne décide d’aller de l’avant pour se réformer, le nombre de personnes voyageant va croître encore dans des proportions similaires.
Lyon est sur un trend de croissance forte avec encore de nouvelles routes, un aéroport qui se modernise vite et qui va permettre de passer plus de passagers aux filtres en même temps. Comme il est actullement dimensionné pour accueillir 15M de passagers, il a encore un peu de marge, mais à ce rythme là, dans moins de 5 ans, le seuil sera dépassé. Par contre d’autres aéroports comme Mulhouse/Bâle ont eux un soucis de croissance qui fait que la saturation est proche. Toutes ces plateformes doivent absolument continuer à investir pour accueillir correctement les voyageurs.