La compagnie aérienne TAP Air Portugal a ajouté cinq routes vers l’Amérique du nord au programme de vols de ses Airbus A330-900. Sa base de Lisbonne va voir sa capacité quasiment doublée, tandis qu’un deuxième aéroport sera ouvert sur une ancienne base militaire au sud de la ville.
Ayant déjà reçu trois des 20 A330-900 attendus, configurés pour 34 passagers en classe Affaires, 96 en Premium et 168 en Economie, la compagnie nationale portugaise avait déjà prévus de les utiliser pour inaugurer trois nouvelles liaisons en juin 2019 au départ de Lisbonne-Humberto Delgado, vers Washington et Chicago ainsi que vers San Francisco. TAP Air Portugal prévoit désormais d’utiliser les A330neo sur la totalité de ses routes nord-américaines : selon Airlineroute, les aéroports de Miami et Toronto-Pearson bénéficieront du nouvel avion à partir du 31 mars, New York-JFK à partir du 13 avril, Newark-Liberty à partir du 30 avril, et enfin Boston-Logan à partir du 7 juillet. Remplaçant à chaque fois des A330-200 (25+244), l’A330-900 desservira alors ses sept destinations aux Etats-Unis et sa seule au Canada.
TAP Portugal est en concurrence directe avec Air Canada Rouge et Air Transat vers Toronto, sans concurrence vers Miami, face à Delta Air Lines vers JFK, et face à Delta plus Azores Airlines vers Boston ; sa partenaire de Star Alliance, United Airlines, dessert de son côté la capitale portugaise au départ de Newark et Washington.
Le développement de TAP Air Portugal a accueilli mardi une bonne nouvelle : le gouvernement a donné son feu vert à un investissement de 650 millions d’euros dans l’aéroport situé au nord de Lisbonne, après plusieurs mois de négociations avec Vinci. Le président de Vinci Airports Nicolas Notebaert a précisé que cela permettra passer à 50 millions de passagers par an la capacité de l’aéroport Humberto Delgado, dont la saturation ferait déjà perdre 1,8 million de passagers par an selon son gestionnaire. La plateforme a sur les neuf premiers mois de l’année vu son trafic progresser de 10,3% à 22,2 millions de passagers, après avoir doublé durant les six dernières années.
Vinci Airports, qui gère les dix aéroports du pays via ANA, va d’autre part investir 500 millions d’euros dans le développement d’ici fin 2022 d’un nouvel aéroport sur la rive sud du Tage, dans l’ancienne base aérienne de Montijo. D’une capacité de 15 millions de passagers par an, il sera réservé au trafic point-à-point, avec des taxes d’aéroport inférieures de 20% pour attirer les compagnies aériennes. Ce projet n’a toutefois pas encore reçu le feu vert des autorités pour la protection de l’environnement ; quelques 150 millions d’euros serviront à indemniser l’Armée de l’air et construire les accès routiers nécessaires aux deux aéroports, a précisé M. Notebaert lors de la signature.
Si tout se passe bien avec le contrôle aérien, Lisbonne pourrait ainsi voir d’ici 10 ans le nombre de mouvements d’avions passer de 38 à 72 par heure, et accueillir à terme 65 millions de passagers par an dans ses deux aéroports. Ces investissements « permettront d’absorber la croissance du trafic jusqu’à la fin de la concession des deux aéroports, en 2062 », explique Vinci dans La Tribune.
Montigny. Charles a commenté :
10 janvier 2019 - 21 h 23 min
Bonjour. C’est Pour quand des avions récents et en bon état pour SALVADOR ?
Bien cordialement . C. Montigny
LEFEVRE a commenté :
10 janvier 2019 - 23 h 58 min
Je suis au Portugal mais le fait de faire payer les bagages de soute vous n’êtes plus intéressant, très mauvais choix
Bruno a commenté :
14 janvier 2019 - 9 h 47 min
Les différents étapes de la transformation de l’aéroport actuel: https://www.youtube.com/watch?v=wug_R-3zhKU