La compagnie aérienne low cost Transavia France ouvrira au printemps trois nouvelles liaisons saisonnières entre Paris et la Grèce, à destination de Kos, Zakynthos et Rhodes. Le syndicat de PNC CGT menace de son côté d’organiser une grève de deux jours à Noël.
Du 20 avril au 26 octobre 2019, la filiale d’Air France spécialisée dans le vol pas cher proposer un vol tous les samedis entre sa base à Paris-Orly et l’aéroport de Kos-Hippocrates, opéré en Boeing 737-800 de 189 places. Les départs sont programmés à 8h25 (arrivée à 12h55), les vols retour quittant l’île grecque à 13h40 (arrivée à 16h25). Transavia sera sans concurrence sur cette ligne proposée à partir de 69 € TTC A/S.
Durant la même période, la low cost proposera également une rotation hebdomadaire entre Orly Sud et l’aéroport de Zakynthos-Dionysios Solomos, les 737-800 décollant le samedi à 6h30 (arrivée à 10h20) et repartant de Grèce à 11h05 (arrivée à 13h05). Pas de concurrence là non plus pour Transavia qui propose l’aller simple à partir de 59 € TTC.
Enfin du 21 avril au 20 octobre prochain, Transavia volera tous les dimanches entre Paris et l’aéroport de Rhodes-Diagoras, avec des départs en 737-800 à 9h10 (arrivée à 13h50) et des retours à 14h35 (arrivée à 17h10). Elle fera face à Aegean Airlines sur cet axe où l’aller simple débute à 69 euros TTC.
Avec près de 600.000 passagers qui s’y sont envolés l’été dernier avec Transavia (+30% en un an), la Grèce « est bien la destination estivale qui monte », souligne la low cost dans son communiqué. « Soucieuse de toujours répondre aux besoins de ses clients », la compagnie a donc ajouté trois destinations grecques aux huit déjà existantes : Athènes, Héraklion, La Canée, Rhodes, Mykonos, Santorin, Thessalonique et Corfou. En assurant 73% de l’offre, Transavia se positionne comme la 1ère compagnie low-cost en France vers la Grèce. Pour la première fois cette année, la compagnie a également prolongé la ligne Paris – Athènes sur l’hiver 2018, et renforcera sa fréquence avec l’ajout d’un vol quotidien supplémentaire à l’été 2019. Ainsi, la croissance de Transavia sur la Grèce sera de 28% sur l’été 2019 comparé à l’été 2018.
Mais la low cost fait face à un problème plus immédiat : le syndicat CGT représentant les hôtesses de l’air et stewards de Transavia France pourrait annoncer mercredi une grève les 24 et 24 décembre. Le syndicat majoritaire entend ainsi selon Le Figaro « faire face à un dialogue social en panne et peser sur les négociations en cours sur le statut des PNC ». Un communiqué dénonce un recul social depuis l’arrivée en 2016 à la tête de la low cost d’une nouvelle direction emmenée par Nathalie Stubler, mais aussi « un véritable harcèlement » à l’encontre d’un de ses délégués. La CGT réclame aussi un alignement du statut social des PNC sur celui des pilotes, et réitère son appel de début décembre au directeur général du groupe Air France-KLM Benjamin Smith à intervenir – même si Air France dispose désormais de son propre CEO, Anne Rigail. Un porte-parole de Transavia France a indiqué hier selon BFM-TV ne pas avoir reçu de préavis de grève « jusqu’à présent », soulignant que des négociations « sont en cours » avec les représentants des PNC. Il a aussi rappelé que dans le cadre des NAO l’ensemble des syndicats avait signé pour tous les personnels une prime exceptionnelle de 1500 euros, versée en décembre, et une augmentation de 2,5% des salaires en 2019.
efurita a commenté :
18 décembre 2018 - 11 h 39 min
une grève les 24 et 24 décembre.
record battu de productivité (de grève :-))
Queurty a commenté :
18 décembre 2018 - 13 h 49 min
Faite une liaison toute l année vers thessalonique toute l année même une fois tous les 15 jours se serait bien plutôt que de se taper les escales
Bébert a commenté :
18 décembre 2018 - 15 h 14 min
Rappelons que ce délégué syndical a littéralement agressé une de ses collègue lors d’une réunion assez mouvemétée. Il a, par la suite, demandé à être basé à Lyon d’où il n’a jamais effectué un vol pour la simple et bonne raison qu’il déplace ses journées de délégation au dernier moment de façon à n’être jamais « déclenchable » par la compagnie. Et quand bien même, il n’y parvient, il fait alors jouer la clause fatigue alors qu’il ne vole jamais… Une personne qui maîtrise fort bien les mécanismes réglementaires… Dommage que de nombreux PNC TO voient encore en lui un sauveur alors qu’il ne fera que les mener à l’echec.
Blaireau a commenté :
19 décembre 2018 - 7 h 47 min
Vous avez trop lu Gala.
Ce n’est pas vraiment ce que les PNC Transavia racontent.
On y voit plutôt un acharnement personnel contre un délégué syndical très combatif et très apprécié par la plupart des PNC.
Quant à l’agression qui n’en ai pas une d’ailleurs, j’ai cru comprendre que c’etait Un jolie mise en scène.
Mais vous devez être à la CFDT je suppose…
Bébert plutot bien informé a commenté :
19 décembre 2018 - 9 h 59 min
Blaireau vous devriez retourner dans votre terrier.
En efffet, Bébert est plutot bien informé. Concernant l’agression c’est sujet à interprétation…. mais pour le changement de base (avec prime) sans y faire un vol en usant (et peut être abusant??) des joies de la réglementation, tout est vrai! Ce délégué le fait également lorsqu’il est basé Paris… résultant moins de 5 vols en 1 an!! Mais en effet, il sait jouer de son charisme pour se rendre indispensable (selon certains) et donc suivi par nombre de PNC….
Pour infos, je ne suis ni syndiqué ni pro-direction…
JKD a commenté :
20 décembre 2018 - 22 h 23 min
Bébert, vous dites qu’il a agressé littéralement une collègue !
Selon mes sources, Il se trouve qu’il a répondu à une agression, et a un harcèlement continu depuis des années de la part de délégués syndicaux d’un autre syndicat copinant avec la direction.
D’ailleurs ce qui est étonnant c’est que c’est le seul à être incriminé dans cette histoire.
Sachant cela je crois plutôt que c’est une personne qui dérange la direction (car peut être trop bon ds ce qu’il fait)
Et dire qu’il mènera les Pnc à leur perte prouve le manque de considération que vous leur portez, sachant qu’il fut élu à plus de 80% des voix par la population pnc, donc il doit qd même être sacrément compétent et l’acharnement de la direction à vouloir s’en débarrasser le prouve bien.
Rappelons que l’inspection du travail fut convoquée et a jugée que le licenciement n’etait pas justifié, que malgré cela la direction a fait appel au ministère du travail qui après enquête a corroboré la décision de l’inspection du travail et encore une fois malgré cela la direction de transavia a fait à nouveau appel auprès du ministère.
Si ça ce n’est pas de l’acharnement, voir de l’harcèlement…
Carabistouille a commenté :
19 décembre 2018 - 20 h 57 min
Heu, ce monsieur délégué regarde t il par la fenetre?? Les gens manifestent depuis des semaines pour l augmentation de tout et des rémunérations au statu quo..,ici, la boite leur accorde 1500€ et une augmentation de 2.5% et il parle de dialogue rompu? et il depose un preavis de greve pour les fetes prenant les clients en otage?? Un boulot c est de la remu, la Direction n est pas en plus la pour faire un Câlin!
C est peut etre vous qui vous acharnez, non?
Green lanterne a commenté :
19 décembre 2018 - 21 h 08 min
On le voit pas beaucoup a bord des avions, a chaque fois programme sur un vol, grée avec une personne supplementaire des la sortie du planning pour parer a son désistement.
Pour serrer les mains tres fort mais pour servir les cafés, se lever tot, y a plus personne et depuis bon nombre d années.
Ce personnage m insupporte depuis qu il m a appele pour me dire que mon CDI, je lui devait.
Je lui dois rien du tout d ailleurs il vaut mieux pas car il saura le rappeler en temps utiles.
Je ne ferai pas greve au cas ou il y aurait un doute, meme si je suis certain que mon telephone sonnera avec acharnement pr m expliquer par A +B que je lui dois tout.
David a commenté :
20 décembre 2018 - 19 h 56 min
Vous me faite tous rire…. vous êtes tellement courageux que vous vous cachez derrière des pseudos… certains d’entre vous on vite oublié que tous vos avantages ne sont pas venu en claquant des doigts, pour rappel cette soit disant altercation, les mêmes paroles, les mêmes gestes fait par 2 personnes différentes, l’une n’est nullement inquiété, l’autre doit être licencié.
Cette personne que vous critiquez hardament passe jours et nuits à travailler pour le salaire et les acquis des PNC.
Et une prime exceptionnelle veut bien dire ce qu’elle veut dire, une tentative d’achat de la population !
Green Power a commenté :
20 décembre 2018 - 20 h 37 min
Green lanterne. . Tu lui dois tous tes accords collectifs que tu as aujourd’hui pour rappel au début de Transavia nous n’avions rien même moins que nos collègues de Joon !
Mais la reconnaissance n’existe pas apparemment.
De plus ce délégué syndical passe plus de temps à aider tout le monde que personne ne pourra jamais le faire !
Alors oui il vole moins que tout le monde mais il travaille bel et bien 7/7 et 365 jours pas an !
Et pour Mr Bébert vous semblez malheureusement mal renseigné justement. Les attestations sont claires et précises !
Il s’est fait agressé physiquement ( jet de pot de crème dans la tête ) ! D’ailleurs l’autre protagoniste n’a jamais été inquiétée… Une idée du pourquoi ??
Son seul et unique tort c’est qu’il dérange la direction de Transavia. Car il rassemble les PNC