Le syndicat PPU représentant certains pilotes de la compagnie aérienne Virgin Atlantic a lancé un vote sur le principe d’une grève pendant les fêtes de fin d’année, afin d’obtenir une reconnaissance égale à celle du BALPA de la part de la direction.
Représentant « probablement » la moitié des 800 pilotes de la compagnie privée britannique, le PPU (Professional Pilots Union) essaie depuis deux ans d’être reconnu comme un égal du BALPA, mais la direction de Virgin Atlantic refuse de négocier avec lui – et joue sur les différents entre les deux instances représentatives. Le PPU avait été formé en 2011 lors d’un conflit salarial et sur les conditions de travail, les pilotes désertant alors le BALPA accusé de ne pas bien les représenter. Mais en 2017, le nouveau syndicat a proposé à la compagnie d’abandonner certaines de ses revendications en échange d’une reconnaissance formelle – et donc de son entrée à la table des négociations. Sans réponse, il se dit prêt à organiser un confit à la fin de l’année, son envie de reconnaissance s’ajoutant au refus de coupes sombres dans les pensions de retraite et de certaines protections pour les pilotes les plus expérimentés.
Le CEO de Virgin Atlantic, Craig Kreeger, a appelé à l’unité parmi les pilotes, mais la compagnie a plus tard expliqué à Airways Mag « ne pas avoir reçu de notification sur les résultats d’un vote du PPU », ajoutant qu’elle « travaille avec les syndicats reconnus » sur le sujet des pensions. Confirmant ainsi que le PPU n’est pas un interlocuteur valable.
Si la grève n’est pas encore officialisée, Virgin Atlantic ne peut guère de permettre un arrêt de travail surtout durant les fêtes de fin d’année. Elle a fini l’année 2017 avec une perte avant impôts de 28,4 millions de livres, contre un bénéfice de 23 millions l’année précédente.
Jean Pierre a commenté :
16 novembre 2018 - 13 h 46 min
PPU combien de divisions ?