L’aéroport d’Ibaraki est depuis le 11 mars le 98 ème aéroport du Japon et le troisième de la région de Tokyo. Seules deux compagnies vont l’utiliser pour le moment, ce qui pose la question de sa rentabilité. Ni Japan Airlines (JAL) ni All Nippon Airways (les deux principales compagnies japonaises) n’utiliseront comme base aérienne le nouvel aéroport d’Ibaraki. Situé à 8 km au nord-est de Tokyo, le troisième aéroport de la région a commencé son exploitation dans un climat de scepticisme. Car pour le moment, seules deux compagnies se sont engagées à y opérer : la coréenne Asiana Airlines avec un vol quotidien à destination de Séoul et la japonaise à bas coûts Skymark qui reliera Tokyo à Kobé (Ouest du Japon) à partir d’avril. La nouvelle plateforme devrait aussi être utilisée pour des vols charter. Les estimations de fréquentation ont donc été revues à la baisse : de plus de 800 000 passagers par an (envisagé dans les années 1990), la fréquentation probable a été reportée à 200 000 passagers annuels. Cet aéroport pourrait à terme attirer les compagnies à bas coûts, les droits d’atterrissage étant de 40 à 50 % moins élevés que ceux des deux grands aéroports de la région Haneda et Narita. Ces deux aéroports prévoient lors des prochaines années d’augmenter à leur tour considérablement leurs capacités. Alors, la question de la rentabilité du petit dernier né reste posée par la plupart des médias japonais.