Un avion A320 de Tianjin Airlines a dû faire un atterrissage d’urgence en Chine hier après avoir été malmené dans une averse de grêlons à plus de 32 000 pieds.
D’énormes morceaux de glace ont brisé le cône de l’avion et sérieusement endommagé deux pare-brise dans le cockpit, selon des images publiées par l’autorité aéronautique chinoise CAAC. Selon le transporteur, tous les passagers et membres d’équipage du vol de Tianjin Airlines étaient en sécurité.
Le vol domestique se rendait de Tianjin, une importante ville portuaire chinoise, à Haikou, une destination balnéaire populaire, quand il a fait face au mauvais temps, deux heures après son décollage et à 32 000 pieds d’altitude (presque 10 000 mètres). Les photos prises après l’atterrissage d’urgence montrent que le cône de nez de l’avion avait une grosse bosse et était sérieusement endommagé; et la couche extérieure de deux de ses pare-brise était cassée.
Tianjin Airlines, dont le siège se trouve à l’aéroport international de Tianjin Binhai, dans le nord-est de la Chine, exploite des vols intérieurs et internationaux, à raison de 160 itinéraires au travers de plus de 100 villes.
Images CAAC.
B744 a commenté :
28 juillet 2018 - 17 h 58 min
C’est sûr que quand tu prends la grêle au FL320, tu es en sécurité !
B777 a commenté :
28 juillet 2018 - 19 h 25 min
Pour ce genre d’incidents,même si c’est rare,ça peux arriver quand l’avion pénètre dans une zone orageuse,normalement tous les avions doivent être équipés de radar météo fonctionnel qui permet de localiser ces zones de mauvais temps,et les pilotes dévient leurs trajectoires.
Les pares brises des avions sont équipes de 3 panneaux de glace.
Le hic pour les pilotes en cas des 2 pare brise cassés,c’est de ne plus voir la piste d’atterrissage en approche finale,dans ce cas,il est fortement recommandé d’effectuer un atterrissage automatique.
Justin Fair a commenté :
29 juillet 2018 - 8 h 02 min
“normalement tous les avions doivent être équipés de radar météo fonctionnel qui permet de localiser ces zones de mauvais temps,”
Oui, mais les radars ne détectent pas la glace à des températures inférieures à – 40°c… Sauf sur les radars dernière génération, (multiscan) l’équipage doit jouer sur l’inclinaison du faisceau (tilt) vers le bas pour déterminer la zone dangereuse… Sinon, on peut être surpris….
“il est fortement recommandé d’effectuer un atterrissage automatique.”
Oui, quand le terrain est équipé, ce qui n’est pas toujours le cas. Sinon, il reste de la visibilité ( voir photo) ainsi que par les glaces latérales, peu commode certes, mais cela permet quand même l’atterrissage en sécurité…
M'est avis.... a commenté :
28 juillet 2018 - 20 h 56 min
M’est avis que cet A320 n’a pas réussi à s’arrêter à temps à l’arrivée au point de stationnement, et est venu heurter l’opulente poitrine de ma voisine qui travaille comme Ramp Agent???????
Al a commenté :
28 juillet 2018 - 22 h 19 min
25 ans comme pilote. Je n ai jamais pénétré dans un cubimb,trop dangereux.il y a dans chaque avion un radar météo sur lequel on visualise les cellules orageuses. On informe le contrôle aérien de la nécessité de se dérouter. Puis si c est en approche il y a le terrain de dégagement. Maintenant, les pilotes sont hyper cliqués par les compagnies. Une perte de temps de quelques minutes sur un trajet et on est convoqué.
Palm a commenté :
29 juillet 2018 - 1 h 40 min
« 25 ans comme pilote », mais pas en Chine clairement !! Ce que l’on fait dans l’aviation avec nos standards en Occident n’ont rien à voir avec ceux de la république Populaire de Chine. Il faut également savoir que tout est basé sur un système punitif dans les compagnies chinoises.
Le contrôle aérien est militaire, et toute déviation météo est très souvent tout simplement refusée par l’ATC au dessus du territoire, l’option A retour à l’aeroport de départ, l’option B on continue sur la route assigné.
Ayant été captain expat en Chine, je suis prêt pour tout attaque de gens ignorant sur le sujet.
JMARC - t-lfsp1@outlook.fr a commenté :
29 juillet 2018 - 7 h 59 min
Bjr – tout récemment un appareil d’Air Austral s’est détourné à gauche pour éviter une formation orageuse extrêmement dense sur l’extrême sud du massif du Jura. Ce qui est curieux, c’est la trajectoire. L’appareil a tourné à gauche à hauteur de Mâcon pour contourner Genève par le nord en passant à hauteur de Pontarlier donc au-dessus de chez moi. La question, est-ce que dans des cas d’extrême nécessité un appareil peut emprunter un couloir non habituel sous les instructions du contrôle aérien ? Dans le cas présent, il est sous le contrôle de la FIR de Marseille pour passer par la FIR Suisse.
UPBA a commenté :
29 juillet 2018 - 11 h 14 min
Pour ta question, c’est les pilotes qui proposent une trajectoire afin d’éviter le Cumulonimbus et le contrôle aérien donne son aval ou propose une autre manœuvre. Dans ce cas il ne vole plus dans un « couloir » mais la plupart du temps les avions ne volent pas dans un couloir car ils volent directement sur un point donné par le contrôle aérien donc en dehors de la route planifiée.
ROUPETTES DE LAPIN a commenté :
29 juillet 2018 - 9 h 48 min
Et le radar MTO il ne doit pas servir que pour la décoration. …
JMARC - t-lfsp1@outlook.fr a commenté :
29 juillet 2018 - 16 h 40 min
Hello, merci pour cette indication. Bien cordialement