La compagnie aérienne Delta Air Lines a banni de ses avions les chiens « de type pit-bull » à usage thérapeutiques, faisant hurler à la mort les amoureux de la race et les groupes les dressant.
La compagnie aérienne basée à l’aéroport d’Atlanta décrit cette interdiction comme une « amélioration » de sa politique sur les animaux dans les zones de passagers, qui entrera en vigueur le 10 juillet 2018 : il s’agit de répondre aux « préoccupations croissantes en matière de sécurité », après que plusieurs employés aient été victimes de morsures, précise son communiqué. La sécurité est la plus importante, explique Delta Air Lines, selon qui deux de ses employés ont été mordus la semaine dernière par un pit-bull voyageant comme animal de soutien. « Nous avons débattu sur la décision d’étendre l’interdiction aux animaux d’assistance, sachant que certains clients ont des besoins légitimes, mais nous avons déterminé que les chiens de type pitbull non formés se présentant comme des animaux de service et de soutien représentent un risque potentiel pour la sécurité ». Les voyageurs de Delta n’auront en outre plus le droit de voyager avec plus d’un animal de compagnie.
Déjà au début de l’anne, John Laughter, vice-président de la sécurité aérienne chez Delta, affirmait que « l’augmentation des incidents graves impliquant des animaux en vol nous amène à penser que le manque de réglementation en matière de santé et de formation pour ces animaux crée des conditions dangereuses dans les voyages aériens américains ».
La réponse sur les réseaux sociaux a été aussi violente que les morsures de l’animal. La compagnie de l’alliance SkyTeam devrait « résister aux préjugés injustifiés envers ces races et annuler cette interdiction », a déclaré Matt Bershadker, PDG de la Société américaine pour la protection des animaux. Interrogée par The Columbian, une habitante de la région de San Francisco raconte qu’elle a parcouru « environ 300.000 miles sur des vols Delta l’année dernière avec son pit-bull Koda. Fiona Gilbert souffre d’une maladie neurologique dégénérative et affirme que Koda, pesant environ 35 kilos, « peut sentir quand elle pourrait avoir une crise et obtenir de l’aide si nécessaire. C’est essentiellement un chien d’alerte : il est mon système de réponse d’urgence. Je lui fais plus confiance que je ne me fais confiance quand il s’agit de ne pas se sentir bien. Il a été formé pour obtenir de l’aide si j’en avais besoin. Koda et moi sommes une équipe – nous sommes inséparables ». Elle doit désormais chercher des alternatives pour les « 20 voyages prévus » cette année sur Delta Air Lines, « sa compagnie préférée » ; et elle déclare que les chiens d’assistance tels que Koda sont « beaucoup plus polis et moins perturbateurs que certains passagers avec lesquels j’ai été en avion »…
La mode des animaux de soutien à bord des avions, qui doivent être accompagné d’une prescription, a depuis longtemps dépassé le cas des chiens d’aveugle aux Etats-Unis ; en février dernier, un paon avait été refusé à l’embarquement d’un vol de United Airlines à Newark.
Inukshuk a commenté :
25 juin 2018 - 13 h 46 min
Il est pathétique de constater que des médecins se prêtent à cette bouffonnerie d’animaux de confort thérapeutique. Il s’agit d’une maladie de blingblingologie qui n’a d’autre but que de voyager gratis avec son putois ou sa vipère…
Sans surprise cette maladie nous vient du pays de la dégénérescence intellectuelle…
Pet a commenté :
25 juin 2018 - 14 h 19 min
+ 1
Excellent commentaire.
Julian a commenté :
25 juin 2018 - 15 h 21 min
Totalement d’accord avec vous !
$dreamliner a commenté :
25 juin 2018 - 14 h 16 min
Voyager avec ce pit bull à coté, jamais !
Je préfère voyager en soute et debout même…
franchement, 35kg ????!
Cdb777 a commenté :
25 juin 2018 - 16 h 55 min
Les Pitt sont les plus les plus gentils et les plus doux qui existent.
À la base ils sont bien moins agressifs que des caniches, et extremement intelligents. Aux Etats Unis, c’est la race que l’on utilise pour en faire des « service dogs » (chiens d’aveugle, chiens de sauvetage). Ils sont dociles et super obeissants, c’est pour ça que des abrutis les utilisent en les torturant pour en faire des machines de guerre. Ce ne sont pas les Pitt qu’il faut interdire et euthanasier, ce sont ces ordures de « Maitres » qui les rendent fous dans des caves en les battant et en les affamant.
Concernant cette histoire de « support emotionel », c’est de la connerie pure. Encore un ou deux incidents et on interdira vite ce genre de dérive « médicale » débile.
Pet a commenté :
25 juin 2018 - 19 h 15 min
SQ dans le passé, interdisait le transport d’animaux en cabine. Sf erreur, ils avaient une politique très stricte en matière de transport d’animaux.
Jg a commenté :
26 juin 2018 - 1 h 35 min
Bien sûr c est comme les armes aux US, les armes en elles meme ne sont pas dangereuses. Ce sont leurs propriétaires qui le sont, donc si on suit votre raisonnement autant autoriser les armes à bord.
Cette histoire d’ animal de support, c’est vraiment une histoire pour éviter de payer le billet de l animal.
Delta a raison.