La compagnie aérienne Etihad Airways offre à ses pilotes des contrats de détachement de deux ans chez sa rivale Emirates Airlines, afin de leur éviter des congés sans solde.
Selon un mémo interne de la compagnie nationale des Emirats Arabes Unis cité par le blog One Mile at a Time, « certains pilotes » ont désormais « l’opportunité d’un détachement » chez la compagnie basée à l’aéroport de Dubaï, où après une sélection et une formation ils auront un contrat de détachement de deux ans. Emirates Airlines les paiera et leur fournira les avantages « maison », mais l’ancienneté chez Etihad Airways sera conservé si ils veulent retourner à Abou Dhabi au bout de deux ans.
La proposition de détachement aurait été faite suite au lancement d’un programme « congé sans solde » par Etihad Airways, qui même si ses pertes annuelles ont diminué à 1,52 milliard de dollars en 2017 continue de souffrir financièrement – en raison de la concurrence mais aussi de l’échec de ses investissements dans Air Berlin et Alitalia. La restructuration en cours passe par la suspension ou suppression de nombreuses lignes, et donc un sureffectif en termes d’avions autant que de navigants. Un porte-parole d’Etihad a confirmé à ArabianBusiness l’offre faite à ses pilotes, affirmant que les compagnies aériennes « ont l’habitude de travailler ensemble sur des programmes de détachement et c’est ce qu’Etihad Airways fait depuis plusieurs années avec des compagnies aériennes partenaires dans le monde entier ».
A Dubaï, Emirates Airlines fait face au problème inverse : le manque de pilotes conjugué à la baisse saisonnière de la demande l’a conduite à laisser au parking en mai et juin 18 jusqu’à six Airbus A380 et quatorze Boeing 777. Deux types d’appareils également en service chez Etihad Airways, les pilotes de cette dernière pouvant donc relativement facilement passer d’une compagnie à l’autre – au plus grand bénéfice des deux compagnies du Golfe.
Nom a commenté :
25 juin 2018 - 11 h 12 min
Et bientôt ses avions, ses slots, ses pax.
Jusqu’à se retrouver avec GulF Air à faire du commuting.
Un peu comme Air France bientôt.
Elles pourraient s’allier à terme.
NDR a commenté :
25 juin 2018 - 15 h 28 min
Elle file ses FO a Emirates et ses cadres a Oman Air:
http://www.challenge.ma/lactu-moulay-hicham-el-kadiri-boutchich-nouveau-country-manager-maroc-de-oman-air-97359/
Esperons le meilleurs pour tout le monde
scijl75 a commenté :
25 juin 2018 - 11 h 26 min
Enfin le vent commence a tourner !! vivement 2022
La sur-population PNT engendrera immédiatement une baisse des salaires et des velléités inconsidérées de cette corporation.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/un-seul-pilote-dans-les-airbus-et-les-boeing-c-est-pour-bientot-selon-thales-779707.html
$dreamliner a commenté :
25 juin 2018 - 14 h 22 min
Ce deal, c’est vraiment du gagnant gagnant…
EY et EK devrait penser à faie une alliance du type AFI~KLM pour tout détruire, mais elas, elle se livre une bataille acharnée !!!
Quel dommage…
Zebi a commenté :
25 juin 2018 - 16 h 29 min
L’émirat d’Abu Dabi voulait à tout prix sa compagnie aérienne, quite à concurrencer Emirates. Une grosse bourde a été commise en 2003.
GREEN777 a commenté :
25 juin 2018 - 17 h 45 min
En effet, il y avait déjà Gulf Air et Abu Dhabi aurait mieux fait d’y investir plus en association avec Barhein et Oman et ce dernier n’aurait pas créer Oman Air qui peine à se développer!
NDR a commenté :
25 juin 2018 - 19 h 07 min
@Green
“Oman Air qui peine à se développer!”
Heu.. peine a se developper j’aimerais bien savoir sous quels critères ? Des critères statistiques rigoureux ou les critères de M. Green ? Est ce les mêmes critères que tu appliques a ta Cie Fétiche Ethiopian?
Bon commençons par ce qui est évident et très rapide a comprendre et a verifier par tout le monde :
1- Cargo : Oman possède zéro avions cargo pourtant les résultats de son activité fret est de 160 milles tonnes soit plus que Ethiopian qui possède une immense flote cargo !
2- PAX : Oman Air a transporté 8,5 millions de passagers avec 47 avions dont a peine une petite dizaine de petits A330 (elle n’avait pas encore de 787 a son dernier bilan) pendant que Ethiopian peine encore a atteindre 7 millions de passagers avec une centaine d’avions dont la moitié sont de très larges gros porteurs !
En vérité en vérité je le dis : Le jour où Ethiopian atteindra au moins un tiers de productivité de Oman air ce jour là tu pourras dire que ET pourrait avoir sa place parmi les Cies de sa région avec une vraie autonomie sans perfusion de l’état fédéral éthiopien.
GREEN777 a commenté :
25 juin 2018 - 17 h 57 min
Comme quoi un modèle écomnomique ne peut pas être reproductible à souhait il y a toujours des limites! Emirates a été novateur (notamment grâce aux cadres britanniques) et s’est développé en parvenant à faire des bénéfices alors que son émirats (Dubaï) est appauvrir en pétrole et gaz naturel! Ab Dhabi a cru que la manne gazière et pétrolière pouvait suffire pour assurer Etihad d’être la future grande compagnie mondiale mais la réalité est là : les passagers des pays européens, asiatiques (extrême orient et sud est asiatique), américains et africains ne sont en nombres illimités. pour que ce nombre soit sans fin il faut indéfiniment baisser les prix ce qui est incompatible avec le besoin d’équilibre financier.
De fait, avoir autant de hubs concurrents dans la même région (Dubaï, Abu Dhabi, Doha, Muscat, Bahrein voire Addis-Abeba) ne peut que laisser certaines compagnies faire la faillite car ces compagnies n’ont pas assez de passagers locaux pour remplir leur avions. Ce fait risque de ne pas s’améliorer avec le développement de vols utral long courrier (plus de 15 heures) : exemple avec le Perth/Londres ! En outre, c’est sans compter sur le développement de carburant bio et peut cher !!!
Pet a commenté :
25 juin 2018 - 19 h 12 min
Le fan club va mitrailler vos arguments.
L’évidence est là. Trop gros, trop grands, les projets pharaoniques des roitelets locaux commencent à s’effriter, la bulle de l’aérien explose. EY va sans doute pudiquement « reporter » les dizaines d’appareils en commande, réduire drastiquement la voilure pour éponger ses pertes. 018 ne récupèrera pas les pertes antérieures.
OmanAir, jamais en retard d’une bourde continue de croire qu’elle deviendra aussi grosse que le boeuf.
À voir.
Les stops sont voués à l’échec où qu’ils soient.
Erik de Nice a commenté :
29 juin 2018 - 20 h 49 min
« Les Stops sont voués à l’echec où qu’ils soient »
On compare les chiffres d’Emirates et d’Air France sur un an, deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans, sept ans, huit ans, neuf ans, dix ans ans, onze ans, douze ans, treize ans, quatorze ans, quinze ans, seize ans, dix-sept ans, dix-huit ans, dix-neuf ans ans, vingt-and….je continue ou c’est un « avis » d’expert en aéronautique commerciale » qui parle ??
??????????????
Il faut a commenté :
25 juin 2018 - 21 h 57 min
Et les pnc, sont ils aussi en surnombre ? Sont ils aussi détachés?