Volotea soutient dans un communiqué la déclaration et les initiatives publiées par Airlines for Europe (A4E), la plus grande association de compagnies aériennes d’Europe, concernant l’augmentation alarmante et l’impact nuisible des grèves ATC.
Une augmentation alarmante des grèves du contrôle de la circulation aérienne (ATC) dans toute l’Europe a causé des préjudices sur les compagnies aériennes, leurs passagers et les entreprises. 2018 s’annonce comme l’une des pires années pour les grèves ATC en Europe. Depuis le début de l’année, les compagnies aériennes membres de l’A4E ont été obligées d’annuler près de 5 000 vols à la suite de ces grèves, ce qui a eu un impact direct sur quelques 784 000 passagers en Europe. De plus, des millions de voyageurs ont été affectés par des retards de vols, causés par des déroutements de l’espace aérien et la gestion des matières résiduelles. Selon Eurocontrol, 39 000 vols – environ 30 % du total des retards enregistrés en mai – sont dus aux grèves de l’ATC. Ce qui va impliquer une augmentation du nombre total de minutes de retard en 2018 de 53 % par rapport à 2017 et ce en raison des grèves et des pénuries de capacité (14,3 millions en 2018 contre 9,3 millions de minutes en 2017).
Volotea est directement touchée car la compagnie opère principalement en France, en Italie et en Espagne. La grande majorité des lignes exploitées sont majoritairement couvertes par le contrôle aérien français. Malgré l’impact de ces grèves, Volotea a atteint un taux de ponctualité de 99,28 % au cours des six premiers mois de 2018. La low cost a été contrainte d’annuler 284 vols cette année en raison des grèves qui sévissent en France, en Italie et en Grèce, ce qui représente 93% des vols annulés par la compagnie. Malgré cela, son taux d’annulation est seulement de 0,16 % et son taux de fiabilité est lui de 99,84 %. 598 autres vols ont été directement perturbés et opérés avec des retards supérieurs à 17 000 minutes touchant 72 000 passagers. Les répercussions de ces retards sur les opérations subséquentes et se sont répercutées sur 780 vols supplémentaires, causant des retards de 16000 minutes pour 94 000 clients de Volotea.
Les grèves ATC ont un impact coûteux sur la clientèle, les économies européennes et l’environnement. Le bien-être des clients est directement affecté, toutes les industries liées au tourisme subissent des perturbations et des coûts supplémentaires dans les opérations et les itinéraires de substitution sont généralement plus longs, perturbant les passagers et provoquant des émissions de CO2 plus élevées. La Commission européenne a déclaré que depuis 2005, il y a eu environ 357 grèves du contrôle du trafic aérien dans l’Union Européenne.
En réponse aux perturbations continues de la grève de l’ATC, Airline for Europe a demandé une période de préavis individuel obligatoire de 72 heures pour les employés qui souhaitent faire grève, la protection des survols tout en veillant à ce que cela ne se fasse pas au détriment des services locaux et une garantie sur les services minimums à fournir, ce que Volotea soutient pleinement. En 2018, Volotea a ouvert 58 nouvelles lignes pour desservir un total de 293 routes, connectant 78 capitales régionales européennes à travers 13 pays : France, Italie, Espagne, Allemagne, Grèce, Croatie, République Tchèque, Albanie, Portugal, Malte, Autriche, Irlande et Luxembourg. La compagnie s’attend à transporter entre 5,7 et 6 millions de passagers en 2018.
Volotea dispose actuellement de 12 bases : Venise, Nantes, Bordeaux, Palerme, Strasbourg, Asturies, Vérone, Toulouse, Gênes, Bilbao, Marseille et Athènes. Ces trois dernières ont été inaugurées récemment en 2018.
La Dindonne a commenté :
24 juin 2018 - 13 h 04 min
Encore un grand merci aux pleureuses qui font subir au voyageur moyen leurs petits caprices. Discuter ? Pourquoi faire, quand on peut impacter des calanquées de voyageurs ? “ça fait pression sur ces pourris de la direction et les actionnaires”, me repondrez-vous. Mentalité ex-em-plaire.
Eric a commenté :
24 juin 2018 - 14 h 24 min
Il s’agirait d’apprendre à se servir d’une calculatrice avant d’inventer des statistiques ou au moins essayer d’être cohérent.
“taux de ponctualité de 99,28 % // 598 autres vols ont été directement perturbés et opérés avec des retards.”
598 vols correspondent donc à 0,72 % des vols sur 6 mois soit un total 83055 de vols prévus.
Avec une flotte de 31 avions pendant 180 jours cela fait donc presque 15 vols par jour et par avion tous les jours depuis janvier !!! Quelle belle productivité…
greg a commenté :
24 juin 2018 - 14 h 36 min
+1000
Imaginons (dans le monde des bisounours) que chaque vol soit compté à 2h (embarquement/refueling/ménage/catering-vol-débarquement), nous obtenons donc:
15vols x 2h = 30h de vols / jours…
Effectivement Eric: très belle productivité…
greg765 a commenté :
24 juin 2018 - 23 h 25 min
Attention, ça peut être une question de définition…
souvent les compagnies comptabilisent les OI (operational interruption), soit les départs retardés de plus de 15 minutes. Ça veut dire qu’un avion qui part avec mettons 14 minutes en retard est potentiellement considéré comme ponctuel. Et puis on compte la ponctualité des vols qui partent, pas des vols annulés ! Ce qui fait que vous comparez des chiffres de ponctualité à des chiffres de vols affectés par des perturbations, mais ce sont deux choses différentes ! Si un avion décolle à l’heure (à 15 minutes près) mais est perturbé en vol (détour pour éviter le survol d’une zone affectée par une grève), il peut ressortir dans les stats comme un vol ponctuel ET un vol affecté par la grève. Il faut comprer ce qui est comparable ! Et encore une fois, un vol annulé est un vol affecté par la grève, mais n’a pas d’impact sur la ponctualité puisqu’il n’a pas eu lieu.