L’avionneur européen Airbus a indiqué dans un communiqué qu’une sortie du Royaume-Uni sans accord préalable signé avec l’Union européenne l’amènera à revoir ses investissements de l’autre côté de la Manche.
Tom Williams, directeur d’exploitation de la branche aviation civile d’Airbus, l’a annoncé d’une phrase lapidaire : «Dit simplement, un scénario sans accord menace directement l’avenir d’Airbus au Royaume-Uni». A ce jour et alors que le Brexit a été fixé au 29 mars 2020, les difficultés et les retards se sont accumulés pour Theresa May. Et Airbus se montre presque fataliste. « Dans n’importe quel scénario, le Brexit a de graves conséquences négatives sur l’industrie aéronautique britannique et sur Airbus en particulier », souligne Tom Williams. Airbus, qui a « cherché à mettre en lumière ses inquiétudes sur les douze derniers mois, sans succès », indique en outre que la période transition serait « trop courte pour que les gouvernements de l’UE et du Royaume-Uni se mettent d’accord sur les questions restantes, et trop courte pour qu’Airbus mette en place les changements nécessaires dans sa vaste chaîne d’approvisionnement ». « Dans ce scénario, Airbus examinerait de manière attentive tout nouveaux investissements au Royaume-Uni et s’abstiendrait d’étendre sa base de fournisseurs/partenaires britanniques ».
Airbus emploie 15 000 personnes sur 25 sites différents au Royaume-Uni. Il y fabrique notamment des ailes pour ses appareils civils et militaires. En prenant en compte les emplois indirects, l’impact d’Airbus pèserait pour près de 8 milliards d’euros dans l’économie britannique.
Euclide a commenté :
23 juin 2018 - 15 h 34 min
Il serait temps qu’Airbus se réveille .
Comme toujours les British veulent être en dehors l’UE tout en étant dedans.
pbravo xXx a commenté :
23 juin 2018 - 15 h 37 min
quelle bande de nuls ces anglais….
Inukshuk a commenté :
23 juin 2018 - 15 h 53 min
Airbus devrait rapatrier l’ensemble de ses activités en GB vers les sites de TLS et HAM. Économies de logistique et refaire rentrer dans l’UE des emplois qui appartiennent à l’UE. Au moins cela paierait une partie de la facture que la GB n’honorera pas. Il est temps que la GB paie d’une manière ou d’une autre la cotisation au club qu’elle n’a pas payée depuis plus de 30 ans. Lorsqu’on est anti-européen il faut aussi savoir l’assumer.
greg765 a commenté :
23 juin 2018 - 16 h 15 min
C’est facile a dire mais en pratique c’est difficile à réaliser ! Ouvrir une chaîne de production demande des investissements énormes, on parle de milliards d’euros. Et ça ne se fait pas en 3 jours. En attendant la production (en plein ramp up) doit pouvoir continuer. C’est pour ça qu’Airbus menace de partir si les conditions ne sont pas viables, mais sinon c’estbeaucoup plus simple pour eux de rester. A condition qu’un accord soit trouvé assez vite. Ce qui serait autant dans l’intérêt des Britanniques que des Européens !
Non, non et non a commenté :
23 juin 2018 - 15 h 55 min
C’est incroyable de voir à quel point une entreprise est à ce point soumise à la Commission Européenne !
Quand Airbus produit en Chine, ça semble poser moins de problèmes ! Etrange, non ? ? ?
WUT ? a commenté :
23 juin 2018 - 16 h 46 min
Mais qu’est-ce que vous racontez ? Airbus n’est soumis à personne, cessez vos théories conspirationnistes.
Si Airbus assemble en Chine, c’est qu’il y a des avantages économiques et financiers à le faire, notamment en termes de main d’oeuvre et de devise. Le Royaume-Uni n’a pas cet avantage là. Pire et une sortie de l’UE et de la communauté économique, surtout dans le cas d’un hard Brexit, serait un énorme désavantage.
Comparaison n’est pas raison, et des problèmes aussi complexes ne peuvent pas être résolus par des raisonnements aussi simplets que le votre.
C’est déroutant, il y en a toujours qui croient savoir mieux que quiconque comment gérer un groupe de la taille d’Airbus. Ca se saurait si Airbus s’intéressait à vous pour remplacer Fabrice Brégier…
georges a commenté :
23 juin 2018 - 19 h 09 min
ne pas oublier l’heureux temps où l’on ne subissait pas la tyrannie de l’euro
1983: – contrôle des changes et instauration d’un carnet de change aux devises limitées à 2000 francs (305 euros) pour chaque touriste français se rendant à l’étranger…
georges a commenté :
23 juin 2018 - 16 h 33 min
Quel rapport avec la Commission? Commentaire typique en France de chercher un bouc émissaire. Où en serait-on si la France n’avait pas participé à la construction européenne depuis 1957?
Lady Gaga a commenté :
23 juin 2018 - 16 h 40 min
Le Brexit est prévu pour fin mars 2019… il risque d’ y avoir une période de transition mais en droit c’est 2019
Pet a commenté :
23 juin 2018 - 17 h 24 min
Quel buzz inepte !
Comme si le Brexit allait exclure le UK des affaires … Ha ha ha !
Londres demeure la capitale financière de Reykjavik à Vladivostok et des Feroe jusque Johannesburg, et Airbus va fermer ses boutiques ?
Le Brexit a été librement choisi dans ce qui demeure la plus ancienne et réelle démocratie du monde.
Les apparatchiks de Bruxelles n’en feront rien, et chaque individu un peu sérieux, sait qu’au delà de la surprise du vote en faveur du Brexit, tout le monde va s’adapter et jouer selon les noucelles règles.
Les Britanniques sont pondérés et sérieux, rien à voir avec le Gros Rouquin de Washington, improbable, aux décisions autrement plus graves et conséquentes pour le monde entier,
Voilà un vrai danger. Populiste en plus..
WUT ? a commenté :
23 juin 2018 - 19 h 07 min
Commentaire Hors-Sujet, comme d’habitude. Mais alors là, complètement. T’as complètement loupé la cible. Même Giroud vendange moins que toi.
Mais bon, il faut bien trouver une tribune pour dérouler le champ lexical bien assimilé anti-UE.
JMARC - t-lfsp1@outlook.fr a commenté :
24 juin 2018 - 8 h 01 min
Complètement d’accord avec vous ce qui ne m’empêche pas de penser qu’à propos des Anglais, “tout pour leur gueule rien pour celle des autres” ! Ce me rassure, c’est que les Anglais commencent enfin à se réveiller. Les rats ont quitté le navire (les protagonistes de la sortie du Royaume uni) Bref, nos “chers ennemis” n’ont pas fini de faire la une des journaux…
Boeing 777-300ER a commenté :
23 juin 2018 - 22 h 49 min
La Suisse, la Norvège sont hors de l’UE ça ne leur empêche pas de commercer avec les autres pays d’Europe. Au fait, la France pourtant membre de l’UE est en déficit commercial alors que la Suisse est en excédent commercial. Bizarre non ?