Le syndicat BALPA représentant au Royaume Uni les pilotes de la compagnie aérienne low cost Ryanair menace de déclencher une grève si une plus grande transparence sur les promotions et les transferts n’est pas adoptée.
Alors que ce syndicat fut l’un des premiers en janvier à signer l’accord de reconnaissance proposé par la spécialiste irlandaise du vol pas cher, BALPA menace d’organiser une grève si Ryanair ne met pas en place un « système transparent » pour gérer les transferts de pilotes et leurs promotions. Dans un courrier au CEO Michael O’Leary, BALPA exige la création d’un système d’ancienneté qui « assure la transparence et l’équité des décisions prises par la direction, dont l’impact est considérable sur la vie de nos membres et de leurs familles ». Sont particulièrement visés les transferts « involontaires » vers des bases à l’étranger et les promotions au rang de commandant de bord, mais aussi la gestion des congés annuels. Et en cas de refus de négocier « immédiatement », le syndicat promet d’intensifier ses actions et de mener des actions « pouvant aller jusqu’à la grève ».
Le BALPA a depuis expliqué qu’une rencontre sur le sujet avec la direction de Ryanair était prévue « en juin ». La low cost a de nouveau répété qu’elle ne commente pas les négociations en cours.
Ryanair a déjà fait l’objet de menaces similaires de la part des pilotes irlandais représentés par IALPA, les revendications de ce syndicat (qui n’a pas signé l’accord de reconnaissance) portant plus généralement sur les conditions de travail. La low cost ne fait état depuis l’annonce surprise de décembre que d’un seul autre accord signé avec les pilotes, début mars avec l’ANPAC en Italie. Dans les autres pays européens, les négociations se poursuivent en Belgique, tandis qu’en Espagne les pilotes ont décidé d’aller en justice.
Rappelons que les PNC de Ryanair sont également sur le pont, plusieurs syndicats ayant menacé de déclencher des grèves durant l’été afin d’obtenir un « traitement équitable » des hôtesses de l’air et stewards. Les représentants venus d’Espagne, Portugal, Italie et Belgique ont en particulier dénoncé les mesures disciplinaires prises par Ryanair contre des PNC qui avaient fait grève au Portugal pendant trois jours en avril, ainsi que contre d’autres employés qui avaient refusé de « casser la grève ». Cinq autres syndicats avaient déjà le mois dernier donné à la low cost jusqu’au 30 juin pour adopter le droit local du travail dans tous les pays où elle opère.
En décembre 2017, Ryanair avait à la surprise générale annoncé de sa volonté reconnaître les syndicats externes dans les négociations collectives, une première en 32 ans d’histoire. Michael O’Leary a reconnu à plusieurs reprises que les négociations avançaient lentement, et qu’il s’attendait à des conflits.
VIVELACONCURRENCE a commenté :
31 mai 2018 - 10 h 41 min
Les avionneurs et équipementiers travaillent sur des projets de pilotage à 1 pilote . Technologie déjà bien avancée selon leurs sources .
Les besoins en pilotes devraient fondre
Justin Fair a commenté :
31 mai 2018 - 11 h 32 min
Ce n’est pas ça qui va empêcher les grèves et les revendications salariales…Loin de là!
Eh oui, on se console comme on peut, n’est-ce pas…
ROUPETTES DE LAPIN a commenté :
31 mai 2018 - 12 h 14 min
Oublier l’avion a un pilote. C’est 2 ou 0……
Justin Fair a commenté :
31 mai 2018 - 12 h 49 min
0 pilote, ce n’est pas pour demain…
Et en effet pour l’instant les avionneurs et les équipementiers planchent sur la version, un pilote à bord et un opérateur au sol ( tous deux susceptibles de revendiquer!). Mais un tel avion n’existe pas encore et il faudra prouver que c’est aussi, voire plus, fiable que la composition d’équipage actuelle.
ANTICONVOLANTS! a commenté :
31 mai 2018 - 14 h 20 min
j’adore ces affirmations “moi, je dis c’est pas pour demain”.
A l’école de l’air dans les années 90 on disait le drone “c’est pas pour demain”.
Sacré JF !
Shôgun a commenté :
31 mai 2018 - 14 h 48 min
Oubliez l’avion sans pilote. C’est 2 ou 1.
Ne comptez pas sur moi pour embarquer dans un drône en l’érat de la technologie.
Vodka.martini.shaker a commenté :
31 mai 2018 - 12 h 51 min
Il y a toujours des conducteurs de train alors que ce moyen de transport existe depuis plus de 200 ans donc il ne fait pas trop rêver quand à l’arrivée prochaine d’avion sans pilote. Les déclarations sensationnelles du patron de Thalès sur les cockpit mono-pilote d’il y a quelques jours sont à nuancées d’autant plus lorsqu’elles proviennent de l’équipementier des sondes pitots qui ne givrent pas…
blaireau a commenté :
31 mai 2018 - 13 h 39 min
Qui acceptera de monter dans un avion piloté depuis le sol alors que l’on arrive déjà pas à éviter les piratages de tout ce qui est connecté.
Les hackers n’attendent que ça….
ANTICONVOLANTS! a commenté :
31 mai 2018 - 14 h 15 min
j’ignorais que d’ores et déjà un PNT depuis le poste pouvait protéger un avion contre le hacking…… MDR !
Mindyou a commenté :
31 mai 2018 - 14 h 55 min
Il y avait jadis deux personnes à bord des locomotives, il n’y en a plus qu’une; il y a de plus en plus de métros téléguidés, sans personnel à bord (par exemple Copenhague et Turin). Du personnel à bord ne garantit pas une sécurité absolue (voir le vol Air France Rio-Paris, entre autres, où il y avait trois pilotes).
Lucio2b a commenté :
1 juin 2018 - 1 h 12 min
Et pendant ce temps là compagnie poubelles en rajoute … Publié le 29/05/2018 à 11:37
Un avion de la compagnie Ryanair qui devait déposer ses passagers à Beauvais lundi soir a été détourné vers l’aéroport de Paris/Vatry dans la Marne à causes des orages dans l’Oise. Les 185 passagers ont vécu une longue nuit d’attente après l’atterrissage livrés à eux-mêmes.
Une passagère du vol raconte sa mésaventure. « L’avion était parti avec 45 minutes de retard de Rome. Il y avait des enfants et des femmes enceintes, aucune boisson ne leur a été donné pour se désaltérer, alors qu’il faisait très chaud. Quant à l’aéroport de Vatry qui n’attendait pas un nombre aussi important de passagers, il n’avait pas de quoi nous accueillir. Les distributeurs de boissons se sont vite vidés. Vers 2 heures du matin, nous avons eu de l’eau et des lits de camp. Le matin, les enfants ont eu des biscuits, mais pas de véritable petit déjeuner. Concernant notre retour vers Beauvais, se sont les directeurs des deux aéroports qui l’ont organisé, le directeur de l’aéroport de Beauvais-Tillé a fait le déplacement à Vatry.
À noter qu’aucun responsable de la compagnie n’était présentà Vatry », alors que la compagnie avait annoncé, dès l’atterrissage, la mise à disposition de bus pour rejoindre l’aéroport de Beauvais-Tillé.
« Certaines personnes ont organisé elles-mêmes leur départ en direction de Beauvais en commandant des navettes taxis à leurs frais. Ce matin, une partie des passagers est encore à Reims nous attendons toujours notre rapatriement vers Beauvais. »
Les passagers mécontents racontent leur nuit à Vatry sur les réseaux sociaux. Bravo à tous les clients idiot qui continue à engraisser cette compagnie poubelles