Un projet de recherche mené par le CEPS (Centre for European Policy Studies) conclut que les compagnies aériennes low cost dont Ryanair contribuent à l’économie et à l’intégration européenne.
Ryanair, la première compagnie aérienne européenne, a salué le 15 mai 2018 les résultats d’un projet de recherche mené par le CEPS sur l’impact des transporteurs low-cost en Europe en termes d’intégration et de mobilité. Intitulé « Les compagnies aériennes Low-Cost : Rapprocher l’UE » (60 pages, disponible en anglais ici), le rapport a examiné plusieurs moyens d’évaluer la contribution des transporteurs low-cost à l’intégration européenne, notamment la mobilité des travailleurs et des étudiants, les voyages d’affaires et le tourisme de loisirs. En ce concentrant sur « des données aussi bien quantitatives que qualitatives et des études de cas individuelles », le rapport a servi à souligner comment la connectivité à faible coût améliore la qualité de vie des gens. Le rapport a constaté que les compagnies aériennes low-cost ont joué un rôle essentiel pour rapprocher l’Europe en favorisant la mobilité et en rendant les voyages aériens abordables pour un public plus large.
Les spécialistes du vol pas cher – « guidées » par Ryanair – ont révolutionné le transport aérien au cours des 30 dernières années. En remettant en cause le monopole des transporteurs historiques à tarifs élevés en Europe, Ryanair et ses consœurs ont « fait plus pour l’intégration européenne par le voyage, le tourisme et la mobilité professionnelle que n’importe quelle institution ».
La low cost irlandaise a de nouveau appelé l’Union européenne à s’attaquer aux principaux problèmes de l’aviation – comprenant les taxes de voyage, les grèves des contrôleurs aériens continues et injustifiées, le manque de concurrence et les contraintes artificielles de capacité -, qui continuent de freiner la croissance de l’industrie aérienne. Kenny Jacobs a déclaré à Bruxelles à l’occasion de la publication du rapport : « Ryanair se félicite des conclusions de ce rapport du CEPS, dont l’objectif était de comprendre dans quelle mesure les compagnies aériennes low-cost ont contribué et peuvent contribuer à l’intégration européenne. Comme le confirme ce rapport, les tarifs bas ont contribué à créer un marché nouveau et en croissance pour des personnes qui n’auraient jamais voyagé auparavant. C’est connecter et intégrer l’Europe, et en même temps créer des opportunités d’emploi et augmenter les dépenses touristiques ».
Cette année, Ryanair :
-Transportera 138 millions de clients sur plus de 1 800 lignes différentes
-Desservira 216 aéroports dans 37 pays différents
-Soutiendra les économies locales et le développement régional des régions moins fréquentées
-Soutiendra plus de 103,000 emplois sur site dans toute l’Europe
-Aidera les étudiants Erasmus à économiser davantage sur leur voyage – plus de 3,3 millions d’euros économisés depuis août 2017
-Continuera à stimuler la mobilité professionnelle et les voyages d’affaires grâce à Ryanair Flexi Plus.
Jeff a commenté :
17 mai 2018 - 13 h 08 min
Easyjet, Ryanair ou Vueling ont largement connectées les villes de province française au reste de l’Europe. Beaucoup plus que AF centrée son hub parisien.
Alex a commenté :
17 mai 2018 - 15 h 02 min
Je me demande si plus d’investissement de la part d’AF pour connecter les provinces aurait changé qqch…
Ou alors commencer à baser sa low-cost Transavia en province….
Airbid a commenté :
17 mai 2018 - 16 h 26 min
Pire que cela, AF a même abandonné les dessertes Européennes des villes Françaises qu’elle opérait à l’époque où elle était en situation de monopole. La compétition ce n’est pas pour elle, aussi on voit le resultat.
ValSOF a commenté :
17 mai 2018 - 16 h 51 min
Je trouve ca vraiment dommage que AF ou ses filliales ne fasse pas du province europe avec des base comme a Lyon Marseille Toulouse ou Nice je suis sur que cela marcjherai…. et si EasyJet et Volotea on une grande montee en puissance en France c’est que ses compagnies on ouvert des bases et avec lignes en france mais en Europe aussi…. Mais AF fais des vols pour l’Europe au depart de Toulouse Marseille et Nice mais tres peu du genre Tel Aviv Beyrouth ou encore Athenes mais dommage que cela soit tres peu de temps et avec peu de rotations.
Rame a commenté :
17 mai 2018 - 19 h 23 min
Ils l’ont fait et ça a été un gros échec, effectivement l’utilisation d’une low-cost comme Transavia pourrait aider à faire le boulot. Un peu comme la Lufthansa et German/Eurowings.
Double consequences a commenté :
17 mai 2018 - 20 h 59 min
Le monde du low cost aerien aura donc réussi à favoriser l’intégration européenne et en même temps la désintégration des conditions sociales du monde salarié aérien, tant celui des salariés des compagnies que celui des salariés de toutes les entreprises travaillant pour/sur les aéroports…
Doit on en rire ou en pleurer?
Pet a commenté :
17 mai 2018 - 22 h 50 min
Transavia (et Aigle Azur, ainsi que Hop! qui ne sont pas low-cost) opère depuis LYS et NTE, mais c’est vrai que d’autres aéroports (TLS, BOD, MTP, la région PACA, LIL et pourquoi pas SXB) méritent d’accueillir des LCC françaises
eTIENNE a commenté :
19 mai 2018 - 13 h 51 min
Transavia fonctionne bien à Nantes, mais la compagnie est quand même arrivé tard, et ne se développe pas assez vite.
RatatataBoum a commenté :
18 mai 2018 - 17 h 44 min
Traduction de leur étude: les européens sont de braves moutons qui préfèrent la quantité à la qualité …
C’est dommage, la course vers le fond de l’abysse n’est pas prêt de s’arrêter …
eTIENNE a commenté :
19 mai 2018 - 13 h 49 min
Tu vas avoir du mal à me convaincre que Air France c’est de la qualité et qu’il est donc normal de payer un billet 90€ aller simple, alors que Easyjet propose le même aller simple à 35€.
C’est quoi la différence, la madeleine et le petit verre de coca?