La compagnie aérienne Qantas a transformé en commandes fermes six options sur des Boeing 787-9 Dreamliner, ce qui va accélérer le départ des 747 de sa flotte à l’année 2020, tandis qu’Uzbekistan Airways a acheté un septième 787-8.
Qantas a annoncé le 2 mai 2018 que la conversion des options posées sur six 787-9 porte à quatorze le nombre total d’appareils ce type attendus, dont quatre sont déjà en service. La livraison de ces Dreamliner supplémentaires est attendue entre fin 2019 et le deuxième semestre 2020, explique la compagnie nationale australienne basée à l’aéroport de Sydney-Kingsford Smith. Les 787-9, configurés pour accueillir 42 passagers en classe Affaires, 28 en Premium et 166 en Economie, sont aujourd’hui déployés entre Los Angeles, Melbourne, Perth et Londres-Heathrow. Quatre autres seront livrés d’ici la fin de l’année et basés à Brisbane, d’où ils remplaceront les 747-400 sur les route vers Los Angeles et New York-JFK.
Les six derniers 787-9 remplaceront d’ici 2020 les 747-400 de la compagnie de l’alliance Oneworld, le jumbo jet étant configuré avec 58 sièges en Affaires, 36 en Premium et 270 en Economie. Le retrait des dix 747 encore en service (quatre 747-400, six 747-400ER) débutera dès le mois de juin, alors que le premier lui avait été livré en aout 1971. Un « moment important » selon le CEO du groupe Qantas Alan Joyce, qui évoque dans un communiqué « la fin d’une époque et le début d’une autre. Le jumbo a été l’épine dorsale de Qantas International pendant plus de 40 ans, et presque tous les types construits par Boeing ont volé. Au fil des ans, chaque nouvelle version du 747 a permis à Qantas de voler plus loin et d’améliorer l’offre aux passagers ». Les Dreamliner « font maintenant la même chose », ajoute le dirigeant dans son communiqué, le 787 apportant « une meilleure économie et une plus longue portée » qui a permis d’ouvrir de nouvelles routes comme le Perth – Londres. Avec « une plus grande flotte de Dreamliners, nous allons chercher des destinations dans les Amériques, en Asie, en Afrique du Sud et en Europe », conclut Alan Joyce, selon qui il est « approprié » que la retraite du 747 « coïncide avec notre centenaire en 2020 » : à la fin de cette année, Qantas aura « fait ses adieux au 747, terminé la modernisation des cabines des A380 et accueilli le quatorzième 787. C’est une excellente proposition pour nos clients et cela crée des opportunités vraiment intéressantes pour nos employés ».
Boeing a de son côté annoncé avoir finalisé avec Uzbekistan Airways la commande d’un 787-8 Dreamliner, évaluée à 239 millions de dollars au prix catalogue. La compagnie nationale d’Ouzbékistan, basée à l’aéroport de Tashkent-Islam Karimov, opère déjà deux 787-8, configurés pour accueillir 24 passagers en classe Affaires et 222 en Economie, sur des routes vers l’Europe, l’Asie du Sud-est, le Japon et les Etats-Unis. La nouvelle commande porte à cinq le nombre d’exemplaires supplémentaires attendus dans le cadre de son plan de modernisation et d’expansion de sa flotte.
« Nos sociétés sont partenaires depuis plus de 20 ans et ces relations ne font que se renforcer avec le temps », a déclaré Gennadiy Kharlap, CEO adjoint d’Uzbekistan Airways. « L’accord pour un Boeing 787-8 Dreamliner supplémentaire soutient notre stratégie de développement axée sur la modernisation et l’expansion de la flotte et du réseau de la compagnie, et marque une autre étape importante dans notre coopération à long terme ».
NDR a commenté :
2 mai 2018 - 9 h 56 min
?
A force d’utiliser les mêmes logiciels les designers finissent par pendre tous les mêmes livrées, de loin on dirait celle de Turkish ou Air Arabia..
Cependant ... a commenté :
2 mai 2018 - 17 h 00 min
Personne au monde n’a osé copier le fameux code-barre !
Comme quoi, l’originalité est difficilement copiable, même après 34 ans cette année: le”code-barre” , de son vrai nom de communicants, le “carré dynamisé”, avait été initialement conçu et appliqué uniquement sur la dérive de Concorde, mais devant la succès rencontré et sa modernité, il fut étendu à toute la flotte entre 1975 et 1980 ( sauf les Caravelle qui sortirent de lima flotte en 1981 pour les derniers exemplaires).
Ah, si: quelqu'un a essayé ! a commenté :
3 mai 2018 - 8 h 44 min
Une compagnie s’est essayée au logo code-barre….mais elle a fait faillite: comme quoi, le code-barre, c’est comme le crédit : ca ne se copie pas facilement et la copier n’est pas gagner!
Transférons, la compagnie russe en a payé le prix!
Et vive le correcteur automatique!: a commenté :
3 mai 2018 - 10 h 02 min
Si je vous ai bien suivi-compris, le ” Transférons” doit se lire ” Transaéro”…
Maiga a commenté :
3 mai 2018 - 0 h 42 min
On ne peut pas être plus chauvin, parlant de code barre.
L’essentiel, c’est la sécurité, le confort et le service à bord.
Dans ces domaines, le code barre est loin classé derrière.
@Maiga a commenté :
3 mai 2018 - 8 h 46 min
Votre sens de l’humour légendaire a encore frappé : bravo, continuez!