Qatar Airways a subi des pertes « substantielles » au cours de son dernier exercice, conséquence directe du conflit régional qui a fini par interdire la compagnie aérienne de survol de pays voisins du Qatar, a indiqué son PDG Akbar al-Baker.
« Nous avons augmenté nos coûts opérationnels et avons du faire face à une baisse des revenus ce qui laisse à penser que nos résultats pour cet exercice financier ne seront pas très bons. Je ne veux pas indiquer le montant des pertes mais il sera substantiel », a précisé Akbar Al Baker lors du salon aéronautique Eurasia à Antalya, en Turquie.
La compagnie porte-drapeau du Qatar a en effet perdu l’accès à 18 villes en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis (EAU), en Egypte et à Bahreïn lorsque ces pays ont imposé un blocus au pays en juin dernier, accusant le Qatar de soutenir le « terrorisme », ce que nie le Qatar. Ces interdictions de survol de ces pays l’obligent à allonger certaines routes, d’où l’augmentation de ces coûts opérationnels, notamment pour son poste carburant.
En mars 2018, al-Baker avait déclaré dans une interview que Qatar Airways pourrait avoir besoin de faire appel à ses propriétaires pour obtenir des fonds supplémentaires si le blocus devait se poursuivre. S’il a indiqué qu’il n’y aurait pas d’apport de capitaux prévus par l’Etat actionnaire à court terme, cela pourrait cependant arriver s’il se maintenait à « long terme ».
Pour rappel, en novembre dernier, Qatar Airways est entrée à hauteur de 9,61%, dans le capital de Cathay Pacific, qui a également annoncé d’importantes pertes en 2017 (1,25 milliard de dollars de Hong Kong).
Perplexe a commenté :
29 avril 2018 - 12 h 17 min
Autant jusqu’à présent le PDG de Qatar Airways faisait le coq arguant que la crise ne perturbait en rien la compagnie, si maintenant il annonce des pertes c’est qu’il ne peut plus nier la vérité qui est : il ne gagne pas d’argent mais en perde beaucoup.
Etihad soigne son agonie, celle d’EK ne tardera pas aussi. Pour les mois de mai et juin EK va réduire ses fréquences et stocker des avions du a une demande faible ( sur fond de manque de pilote ).
La rigolade touche a sa fin pour les tricheurs.
Voyageur a commenté :
29 avril 2018 - 12 h 43 min
vision et analyse plus que simpliste et tres loin de la realite… c’est le marche concurentiel que VOUS TOUS avez voulu alors ne venez pas vous plaindre si des petits pays vous marchent sur les pieds et viennent prendre vos clients. ??
Pet a commenté :
29 avril 2018 - 14 h 12 min
Ce qui est simpliste, c’est la raison « officielle », ou « la faute aux méchants voisins » avec une bonne rasade d’âneries avec éléments de langage et mode d’emploi venant du cabinet du grand démocrate local.
La concurrence des vols directs, Europe Asie Australie va achever le modèle des GS, calque caduc de schéma des années 60, amplifié par la parano des grandeurs en cour localement.
Allo Euler Hermès?
On va se marrer un peu..
J’attends le fan club habituel..
A350 a commenté :
29 avril 2018 - 12 h 57 min
votre commentaire resume votre pensé personnelle , vous avancer beaucoup de chausse sens aucune preuve , quand on veut tuer sont chien in dit qu’il a la rage .
QATAR Airways a commenté :
29 avril 2018 - 13 h 37 min
Ce que vous dites est faux ! Et vous mélangez tout !
Akbar Al-Baker a dit exactement le contraire en juillet 2017.
S’il avait refusé d’avancer des estimations chiffrées de l’impact de la crise du Golfe sur les activités de sa compagnie, il avait toutefois reconnu que le bilan annuel de Qatar Airways serait affecté :
“Parce que nous avons des coûts supplémentaires pour opérer à l’intérieur et à l’extérieur du pays”, Qatar Airways devrait voir ses prochains bénéfices touchés.
Donc vous voyez, il dit exactement le contraire, il suffit de vous informer et de bien analyser ses déclarations.
Il est tout sauf un imbécile ne sachant pas compter !
Au cas où vous l’ignoreriez il est diplômé en économie et commerce ! ! ! Il a également obtenu une licence de pilote.
Avant la crise diplomatique, la compagnie qatari avait révélé un bénéfice de 540 millions de dollars sur son dernier exercice annuel qui s’est terminé fin mars 2017. Une hausse de 22% par rapport à l’exercice précédent.
Là ou Akbar Al-Baker a voulu qu’il n’ ait pas d’impact, c’est sur les ambitions et les nouvelles ouvertures de lignes.
La situation diplomatique a isolé le Qatar sur tous les plans et induits des coûts bien plus conséquents que ce soit pour le pays ou pour la compagnie (par exemple QATAR Airways a acheté en urgence un 747F, etc …).
A partir du mois de juin, sera le Président de l’Association internationale du transport aérien (Iata).
Reste à savoir si Qatar Airways va pouvoir continuer comme cela encore longtemps au vue de cette crise diplomatique.
Pour EY, je ne m’étendrai pas ici, les problèmes sont différents, n’ont rien à voir et justement, les Emirats Arabes Unis et autres sont bien contents d’éliminer ou d’affaiblir un voisin et rival !
QU'EST-CE QUE VOUS RACONTEZ ? a commenté :
29 avril 2018 - 13 h 45 min
C’est le ramadan, comme chaque année, d’ou une baisse temporaire de la demande de 15-20%. Donc normal qu’Emirates réduise ses fréquences et stocke ses avions…
Vous sautez tellement vite aux conclusions que même Felix Baumgartner est impressionné.
Erik de Nice a commenté :
29 avril 2018 - 13 h 46 min
Sort de ce Pseudo le syndicaliste..
rake a commenté :
29 avril 2018 - 13 h 58 min
Les “tricheurs”, haha. Toutes les compagnies sont ou ont été sous perfusion à un moment donné… Il n’y a pas de tricheurs.
EUCLIDE a commenté :
29 avril 2018 - 13 h 06 min
Peut être que la moquette de ses avions n’attire pas les clients ?
Rame a commenté :
29 avril 2018 - 13 h 32 min
Etihad et maintenant Qatar qui perdent de l’argent… Aie aie aie.
Les raisons sont bien différentes mais la magie semble opérer un peu moins bien en ce moment.
Erik de Nice a commenté :
29 avril 2018 - 13 h 53 min
Il ne t’auras pas échappé (Quoi que..), que cette Compagnie est sous embargo de tous ses voisins….pour l’instant.
Quand à Emirates, fait toi plus de soucis pour ton avenir que pour le sien..