L’aéroport de Papeete a accueilli près de 290.000 passagers pendant les trois premiers mois de l’année, avec une croissance sur l’international de 6,0% et sur les liaisons domestiques de 3,4%.
Les premiers résultats trimestriels 2018 du trafic passager affichent selon le communiqué du gestionnaire des aéroports tahitiens le même dynamisme que celui de l’an passé. A l’international, cette dynamique s’accélère de manière significative avec un taux de progression de 6% sur les 3 premiers mois de l’année, avec un mois de février marqué par une forte hausse (+12%) « en lien avec les escales de plusieurs paquebots de croisières à
Tahiti ». Côté domestique, l’aéroport de Papeete-Faa’a observe une tendance également positive, mais sur un rythme plus modéré, à l’inverse de ce qu’on avait pu observer en 2017 où le trafic local avait davantage porté la croissance que le trafic international. Au total, Faa-a aura accueilli près de 290 000 passagers sur ces 3 premiers mois de l’année, répartis de manière quasiment égalitaire entre les segments international et domestique (respectivement 49,2% et 50,8%).
ADT rappelle que « plusieurs bonnes nouvelles » ont été annoncées dans le secteur aérien polynésien pour 2018, de nouvelles compagnies aériennes ayant pris l’engagement d’ajouter la Polynésie française à leur réseau de destination tandis que d’autres, qui desservent déjà le Fenua ont décidé de renforcer leurs fréquences et leurs capacités. Ainsi, la compagnie aérienne low cost French Bee reliera Paris-Orly à Tahiti via San Francisco, à raison de 2 vols hebdomadaires à partir du 11 mai prochain avec un Airbus A350-900 de 411 sièges ; un 3ème vol sera opéré de juin à septembre 2018. Hawaiian Airlines, qui dessert aujourd’hui l’aéroport de Tahiti-Faa’a à raison d’un vol hebdomadaire depuis et vers Honolulu le samedi soir, lancera une deuxième fréquence hebdomadaire le mardi soir d’octobre à décembre. Enfin, la compagnie aérienne United Airlines lancera une nouvelle liaison régulière entre San Francisco et Tahiti 3 fois par semaine à partir du 30 octobre 2018, en utilisant un Boeing 787-8 Dreamliner de 219 sièges ; elle deviendra la 2ème compagnie sous pavillon américain à se poser à Tahiti-Faa’a, et la première à proposer un vol direct depuis le continent américain.
ADT annonce aussi qu’Air New Zealand va pérenniser sa troisième fréquence hebdomadaire sur sa ligne Auckland – Papeete, le mardi, à partir du 30 octobre. « Nul doute que le déploiement de ces nouveaux créneaux aériens suscitera l’envie de voyager davantage en 2018 à l’international », déclare le gestionnaire, pour qui il semble clair qu’une « nouvelle tendance se dégage et que la Polynésie française est en train de franchir un cap pour devenir une opportunité de destination de vacances à part entière ».
Côté pratique, le nouveau circuit Arrivées internationales de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, après d’importants travaux d’extension et de rénovation, est désormais opérationnel et dimensionné pour accueillir simultanément 2 vols long-courriers « de niveau B conformes aux normes de confort IATA ». La cérémonie d’inauguration s’est tenue le 21 mars 2018 en présence du vice-président du gouvernement de la Polynésie française, de la
présidente du conseil d’administration d’ADT également ministre du Tourisme, du ministre de la Culture, des administrateurs d’ADT et de ses partenaires. L’ensemble des invités « a été impressionné et satisfait par le niveau de qualité que revêt le premier parcours du voyageur sur le sol polynésien dès son entrée dans le terminal
côté piste ». Une place importante est dédiée au patrimoine culturel Polynésien, avec la mise en place notamment d’une vitrine exposant plusieurs œuvres du Musée de Tahiti et des Iles et illustrant 4 thèmes : les 5 archipels, l’artisanat, la danse et l’art contemporain. Un « parcours initiatique » qui se poursuit tout au long du circuit Arrivée du passager avec plusieurs sculptures, gravures ou peintures « mises en valeur et distillées à plusieurs endroits pour une totale immersion dans la culture polynésienne ». Cette refonte du circuit Arrivées internationales a coûté 750 millions de francs cfp, financés intégralement par ADT.
On retiendra enfin qu’après plusieurs audits menés par l’autorité de surveillance de la DGAC, Aéroport De Tahiti a vu renouvelé le certificat de sécurité aéroportuaire de l’aéroport de Tahiti-Faa’a le 30 mars dernier, pour une durée de 5 ans. L’aéroport de Rangiroa est actuellement inscrit dans la même démarche, en vue d’un renouvellement de certificat en juin 2018. Les aéroports de Raiatea et Bora Bora ont vu leur certificat renouvelé en 2017.
ajar a commenté :
16 avril 2018 - 12 h 06 min
Transport de masses = mort de la Polynésie
Backdoor a commenté :
17 avril 2018 - 2 h 38 min
La Polynésie n’a pas besoin de ça pour mourir….il ne faut pas oublier que sur place les hôtels, les pensions, les activités, la nourriture, les déplacements sont extrêmement coûteux.
Alors ok billets pas chers mais sur place faut avoir les moyens…
LUV a commenté :
25 avril 2018 - 21 h 05 min
Le seul bémol, pas de clim dans cet aéroport…Je vous raconte pas la chaleur étouffante qui y règne… sauf pour les agents de la PAF qui sont bien installés dans leur cocon climatisé… Nous sommes en 2018 quand même!!
F-OALY a commenté :
21 février 2019 - 21 h 22 min
+1
Les brasseurs d’air rendent un côté plus folklorique! 🙂
Sans parler du fait de l’absence de jetbridges! (ou passerelles, pour ceux qui préfèrent) Poser ses pieds sur le tarmac un jour de pluie, embarquer dans l’avion avec un temps exécrable ou sous un soleil de plomb… C’est ce qui donne tout le charme de PPT! Et dire que nos voisins calédoniens sont équipés de 2 jetbridges!
Seulement 6 postes à la PAF pour pouvoir accueillir simultanément 2 vols internationaux “respectant le niveau B des normes de confort IATA”… Ils sont mignons chez ADT, mais il faudrait au moins une bonne quinzaine de poste pour pouvoir absorber dans de bonnes conditions le flux de passagers. Et encore, si ce n’est de dire que la PAF fonctionne le plus souvent au 2/3 de sa capacité… Déjà qu’avec l’arrivée d’un gros-porteur, on prend quand même un bon moment à faire la file pour le passage à l’immigration… Je n’ose imaginer le temps d’attente lorsque 2 longs-courriers arrivent en même temps, et, aussi rare soit-il, lorsque la PAF doit gérer 3 vols.
Le seul point positif, c’est que PPT a enfin une zone carrousel digne d’un aéroport international (mais toujours non-climatisée, pourquoi?).
A quand la climatisation? Pourra-t-on un jour accéder à l’avion par jetbridge ou par mobile lounge? On peut toujours espérer.