Le ministère américain des Transports (DOT) a provisoirement redistribués des liaisons aériennes entre les Etats-Unis et La Havane aux cinq plus grandes compagnies du pays, American Airlines, Delta Air Lines, United Airlines et les low cost Southwest Airlines et JetBlue Airways.
La reprise des vols directs entre les Etats-Unis et Cuba par des compagnies américaines, officialisée en septembre 2016, a fait long feu, la demande des passagers ayant baissé et les incertitudes restant grandes sur l’avenir de cet accord au vu des déclarations de l’administration Trump. Des compagnies telles que Frontier Airlines, Alaska Airlines ou Spirit Airlines ont déjà jeté l’éponge, poussant le DOT à réorganiser les autorisations de vols vers l’aéroport de La Havane-José Marti. Avec les résultats suivants :
- United Airlines gagne six fréquences hebdomadaires supplémentaires sur la route entre Houston et La Havane (du dimanche au vendredi), qui devient quotidienne, Houston étant « la seule ville à l’ouest du fleuve Mississippi » à conserver une ligne directe vers Cuba » ;
- American Airlines récupère une fréquence quotidienne supplémentaire pour un total de cinq vols par jour entre Miami et La Havane ;
- Delta Air Lines peut mettre en place un deuxième vol quotidien sur cette même liaison ;
- JetBlue Airways peut ajouter six vols par semaine de plus entre Fort Lauderdale et La Havane, soit deux rotations quotidiennes au total ;
- JetBlue peut également ouvrir une nouvelle liaison entre Boston-Logan et la Havane, avec un vol le samedi, ce qui selon le DOT « établira une nouvelle passerelle vers La Havane depuis une grande ville du nord-est, où les entreprises de santé, de biotechnologie et d’éducation justifient selon Massport (le gestionnaire de Logan) et JetBlue l’ouverture d’une route pour d’autres raisons que les visites familiales ».
- Enfin Southwest Airlines gagne la possibilité de mettre en place un troisième vol quotidien entre Fort Lauderdale et La Havane.
Ces autorisations devront être mises en place dans les 90 jours après leur approbation finale par le gouvernement américain. Mais le DOT précise qu’il ne se prononce pas sur la viabilité de ces vols, la situation étant changeante sur ce marché « encore en développement ».
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