La compagnie aérienne Ethiopian Airlines a inauguré jeudi une nouvelle liaison entre Addis Abeba et Buenos Aires, en continuation de celle vers Sao Paulo. La capitale argentine devient sa sixième destination en Amérique.
Depuis le 8 mars 2018, la compagnie nationale d’Ethiopie propose cinq vols par semaine entre sa base à Addis Abeba-Bole et l’aéroport de Buenos-Aire-Ezeiza, opérés en Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 24 passagers en classe Affaires et 246 en Economie. Les départs sont programmés tous les jours sauf mardi et vendredi à 10h20 pour arriver à Sao Paulo-Guarulhos (désormais desservi en direct) puis se poser en Argentine à 20h10 (durée de vol 15h50, horaires d’été) ; les vols retour décollent de Buenos Aires à 22h20 pour atterrir via la métropole brésilienne le lendemain à 20h30 (durée de vol 16h10). Ethiopian Airlines est sans concurrence sur cette route, Buenos Aires ne disposant d’aucune liaison avec l’Afrique.
Le PDG de la compagnie de Star Alliance Tewolde GebreMariam a déclaré dans un communiqué : « nous sommes ravis d’ajouter Buenos Aires, notre 6ème point d’accès en Amérique, à notre vaste réseau mondial. Le nouveau vol y assurera des liaisons efficaces vers notre réseau en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique, notamment Beijing, Shanghai, Séoul, Tokyo, Bombay, Delhi, Dubaï, Beyrouth, Nairobi et Le Caire ». Il souligne que la date du vol inaugural, le 8 mars, coïncide avec la Journée de la Femme : le vol a donc été opéré par un équipage entièrement féminin, « pour marquer cette occasion importante et dans le cadre de notre engagement à intégrer le genre dans nos activités principales ».
Ethiopian Airlines dessert également New York (Newark), Washington, Los Angeles et Toronto sur le continent américain, plus Chicago à compter de juin prochain. Rappelons qu’elle inaugurera fin mars une nouvelle liaison vers Nosy Be à Madagascar, et au mois de mai ajoutera un Abidjan – Newark aux vols vers l’aéroport Liberty passant par Lomé.
Au cours de ses sept décennies de fonctionnement, la compagnie de Star Alliance est devenue l’un des principaux transporteurs du continent africains, et détient la part du lion du réseau panafricain de passagers et de fret. Elle exploite la flotte « la plus jeune et la plus moderne » avec des « avions ultramodernes et respectueux de l’environnement tels que l’Airbus A350, les Boeing 787, 777-300ER, 777-200LR, 777-200 Freighter, ou le Bombardier Q-400 double cabine », avec un âge moyen de cinq ans. Elle met actuellement en œuvre un plan stratégique de 15 ans appelé Vision 2025, qui verra le groupe devenir le premier groupe d’aviation en Afrique avec sept centres d’affaires: Ethiopian Domestique et Régional Airlines; la compagnie internationale pour le transport de passagers; le Cargo; la maintenance MRO ; l’Académie de l’aviation éthiopienne; le service de catering; et les services au sol. Ethiopian Airlines a enregistré une croissance moyenne de 25% au cours des sept dernières années.
Malick a commenté :
9 mars 2018 - 13 h 35 min
Quand on descend à Addis on se rend compte du déséquilibre qu’il y a entre une réussite dans l’aviation et l’image que le reste du pays renvoie. Une sorte de sur-dimensionnement de cette activité. Une véritable prouesse ! Pourvu que cela dure !
NDR a commenté :
9 mars 2018 - 14 h 52 min
@Malick
+1
Surtout pas de ground access digne de ce nom ni par autoroute ni par train comme a CMN depuis 1985 ou comme a JNB depuis 2010
@Totor
TK on dit on croirait que vous parliez d’un aéroport, on utilise des codes IATA pas OACI
totor a commenté :
9 mars 2018 - 13 h 39 min
C est la THY de l Afrique !.
Shaun a commenté :
9 mars 2018 - 14 h 53 min
Quels sont les remplissages sur ces vols Afrique-Amerique du Sud?
Comment imaginer que ces routes soient rentables, aujourd’hui?
C’est un non-sens économique et culturel?
Pet a commenté :
9 mars 2018 - 17 h 23 min
+1
On pt le dire un non sens culturel et économique.
Je me souviens d’une ligne Kuala Lumpur Johannesburg Buenos Aires du même acabit.
Dymitry a commenté :
9 mars 2018 - 22 h 34 min
Le stop a Doha a Dubai est-il un non sens economique et culturel??? Addis est un hub et quoique vous en pensiez, ET ne s’amuse pas a lancer de nouvelles routes sans de serieuses etudes de marche. Le monde ne se limite pas a 3 continents.
Matt a commenté :
9 mars 2018 - 15 h 01 min
Je me pose la question sur le type de voyageur qui vont effectuer ce vol. Homme d’affaires ? Touristes ?
Quelles sont les liens commerciaux entre l’Ethiopie et l’Argentine ?
Si quelque’un peut me repondre svp. Merci
NDR a commenté :
9 mars 2018 - 16 h 10 min
@Matt
Load Factor a dépassé quelques rares fois 70% en 2010, 2011, 2012 “grâce notamment aux emeutes d’Egypte qui ont plombé sa consoeur d’alliance”
Depuis le retour graduel d’Egyptair la Cie Ethiopian stagne a 68% de remplissage.
Dymitry a commenté :
9 mars 2018 - 22 h 30 min
Addis n’est qu’un hub… L’argentin pourrait ainsi se rendre aux Seychelles parmi tant d’autres destinations!
$Dreamliner a commenté :
9 mars 2018 - 15 h 07 min
Pourquoi toujours des vols avec escales ? Jamais du direct?!
KenyaAirways sera sans doute plus féroce sur la ligne Nairobi-Newyork(jfk) contre le vol Addis-Lomé-Adidjan-Newyork(neward)!
Jules a commenté :
9 mars 2018 - 19 h 50 min
Ethiopian réussit à remplir ses avions avec les correspondances qu’elle assure de l’Asie et l’Afrique principalement. Au départ de l’Inde, les vols les plus rapides vers l’Amérique du Sud sont ceux d’ET, et sûrement les moins chers. Il y a aussi un gros trafic au départ de la Chine et l’Afrique aussi, avec que South African au départ de Johannesburg vers le Brésil(et Latam)
Jim a commenté :
9 mars 2018 - 20 h 35 min
A matt…les argentins voyagent bcp et vers ts les pays de la region(egypte, israel, india, thailande et l’europe)