Air Canada a annoncé qu’elle retirerait ses vingt-cinq appareils Embraer 190 au cours des 18 prochains mois. La compagnie aérienne canadienne a fait cette annonce alors qu’elle s’apprête à prendre livraison de son nouvel avion Bombardier CS300 d’ici la fin de 2019.
Les Embraer 190 exploités au sein de la flotte principale d’Air Canada n’ont que 10 ans environ, la compagnie aérienne espérant les remettre sur le marché de l’occasion et les vendre à d’autres compagnies aériennes. « Nous avons pris la décision d’accélérer le retrait des Embraer 190 de notre flotte principale. Pour ce faire, nous conserverons l’A319-100 un peu plus longtemps que prévu initialement alors que les livraisons des CSeries de Bombardier devraient débuter fin 2019. L’avion Airbus A319 a généralement un coût par siège disponible plus bas que l’Embraer 190 », a expliqué Mike Rousseau, chef des finances d’Air Canada.
L’E-190 d’Air Canada est configuré pour accueillir 97 passagers en bi-classe (9 en classe Affaires et 88 en classe Eco). Air Canada possède encore 15 A319-100 configurés pour accueillir 120 passagers en bi-classe (14 en classe Affaires et 106 en classe Eco). Elle a commandé 45 CS300 (à la configuration à définir), soit presque le double de sa flotte actuelle d’Embraer 190, qui pourraient éventuellement être déployés sur des routes moyen-courriers telles que Vancouver à Boston, ou encore vers des destinations en Europe ou à Hawaï.
Air Canada mise sur de grands projets grâce à son nouvel avion CS300. Elle pense notamment qu’il lui permettra d’étendre considérablement son réseau. « Cet avion est si bon que nous pensons qu’il va vouloir parcourir toutes les routes en Amérique du Nord», a déclaré Benjamin Smith, président de la compagnie aérienne de passagers d’Air Canada. Son coût par siège disponible est équivalent à celui de beaucoup de plus gros avions, estime-t-il. « Cela peut nous permettre, ou nous donner l’opportunité, de repenser nos structures bancaires et la manière dont notre réseau est conçu. »
Air Canada a également passé des commandes pour 50 Boeing 737 MAX-8 et 11 737-MAX-9 fermes. Les nouveaux avions permettront à la compagnie aérienne d’avoir l’une des flottes les plus jeunes et les plus éco-énergétiques au monde.
lymalick@hotmail.fr a commenté :
24 février 2018 - 11 h 25 min
Même si Air Canada conserve sa commande de B737 Max malgré l’épisode de la guerre menée par les américains contre Les Cséries, il y un parfum de revanche contre Embraer qui s’est rapprochée de Boieng. Air Canada aurait pu continuer avec le brésilien en commandant les E2 pour garder la commonalité et éviter d’avoir à recycler ses pilotes. A mon avis, le choix de Bombardier est plus est plus dicté par l’envie d’envoyer une pette pique aux américains.
ledufe a commenté :
24 février 2018 - 11 h 32 min
Qui reprend tout ou partie de ces E190 ? HOP! Air-France est elle sur les rangs…?
Clo2B a commenté :
24 février 2018 - 11 h 45 min
C’est se qui s’appelle la réponse du berger à la bergère….
A une décision stupide de Trump, décision aussi stupide d’Air Cananada….
Et cela ne fait à mon avis qu’anticiper le genre de relations commerciales qui risquent de se produire dans l’avenir à cause de l’attitude simpliste d’un homme qui manifestement n’a pas le minimum de qualités qu’exige sa fonction !!!
Pet a commenté :
24 février 2018 - 13 h 24 min
Derrière l’apparent simplisme rapidement attribué à Donald T, il y a une machine de reconquête du leadership US, brillament et hypocritement entamée sous l’administration précédente.
Les bases étant solidement arrimées l’actuel président peut tonitruer ce qu’il vt et faire le buzz. La machine est lancée et pas grand chose, sinon rien, ne pourra l’arrêter.
En ce sens le choix de se défaire des Embraer résonne comme un écho imbécile.
Clo2B a commenté :
24 février 2018 - 17 h 10 min
C’est sans doute pour ça d’ailleurs, qu’Airbus n’a pas attendu l’arrivée de Trump au pouvoir, pour construire son usine à Mobile ….
ajar a commenté :
24 février 2018 - 11 h 52 min
Politique d’achats peu cohérente et donc couteuse .
Fly a commenté :
24 février 2018 - 18 h 25 min
HOP est également confrontée aux problèmes de vieillissement des E-Jet comme tous les opérateurs. Cet avion est peu cher à l’achat mais a un cout de maintenance et d’exploitation très élevé. Ce qui le rend moins rentable à exploiter.
Le problème pour HOP est que c’est Regional qui a pris les rennes et qu’il va etre dur pour eux d’admettre que l’E-Jet est une erreur.
Nico777 a commenté :
24 février 2018 - 12 h 45 min
Si les coûts par siège sont pas terrible sur le 190, mieux vaut pas que HOP s’y intéresse…HOP à déjà une flotte pas très homogène…
R line a commenté :
24 février 2018 - 14 h 04 min
Si les coûts étaient si mauvais sur embraer KLM cityhopper n’aurai pas fait des embraers leurs nouvelles flotte à 100%
Rami a commenté :
24 février 2018 - 14 h 14 min
Ces E190 seraient très utiles aux Cies africaines Kenya Airways fait un bon usage de ses 15 Embraers aussi toutes les lignes internationales vers RBA AT les assure en E190 ainsi que les lignes fines vers CMN de Manchester, Strasbourg, Banjul, Nice, Porto, Toulouse, Berlin etc..
Inukshuk a commenté :
24 février 2018 - 17 h 17 min
Non les EMB ne sont pas des mauvais avions mais il est clair que maintenir 2 flottes d’avions concurrents pour un même opérateur est économiquement aberrant. Dès lors que AC a commandé des C series il faut faire un choix, sans doute un peu “guidé” par le gouvernement canadien qui a mis pas mal d’argent de la poche du contribuable dans l’aventure…
Ne reprochons pas aux canadiens le “patriotisme économique” que les mêmes sur ce forum trouvent tout à fait naturel chez le pays le plus protectionniste au monde (les USA).
Nul doute qu’AC n’aura aucun mal à trouver des clients sur le marché de l’occasion pour ces avions.
Nom a commenté :
24 février 2018 - 18 h 35 min
Il aurait était plus judicieux pour eux d’acheter des A321LR.