L’avionneur européen a annoncé ses résultats du mois de juillet : 4 petites commandes et 47 livraisons, ce qui porte son total depuis le début de l’année à 205 commandes nettes et 353 livraisons.
Parmi les commandes de juillet, il est à noter les trois A330-200 d’International Airlines Group (IAG) destinés à sa nouvelle low-cost long-courrier Level ainsi qu’un A350-1000 pour un client resté non identifié. Côté livraison, Airbus "accuse" 47 livraisons, soit 353 depuis le début de l’année, soit encore la moitié de son objectif annuel, mais au terme du 7ème mois de l’année.
Là où ça cloche, c’est au niveau des livraisons de moyen-courriers, empêtrés par les problèmes des deux principaux fournisseurs motoristes que sont l'américain Pratt & Whitney et le britannique Rolls Royce. En premier lieu, les moteurs PW1100 de Pratt & Whitney destinés à l'A320 neo souffrent toujours de défauts de jeunesse, ce qui explique la livraison de 9 petits A320 le mois dernier, ce qui porte le nombre d’A320neo à 68, soit seulement le tiers de ses prévisions pour 2017. Une vingtaine d’appareils, aux livrées de différentes compagnies aériennes, et attendant leurs moteurs sont visibles aujourd’hui sur le tarmac d’Airbus à Toulouse.
Dans le détail, les livraisons incluent 4 A330-300, dont trois pour les chinoises China Southern, China Eastern et Air China et un pour Air Finance Corporation qui l’a loué à Saudia ; 6 A350-900, dont le premier de Delta Air Lines, les cinq autres ayant rejoint les flottes de compagnies asiatiques (Cathay Pacific, Thai Airways via le loueur Alafco, Asiana Airlines, Singapore Airlines, China Airlines) et enfin un autre A380, devenu le 96ème superJumbo d’Emirates.
Ce qu’il faut retenir côté Airbus de ce mois de juillet : un 100ème A350 pour China Airlines, le premier A350 pour Delta Air Lines, le premier A320neo de S7 Airlines et le premier A320 d’Air Côte d’Ivoire.
julien31 a commenté :
5 août 2017 - 19 h 33 min
ET oui des avions sans moteurs , il y en a partout à Blagnac . Le 330 continue son chemin , néo ou pas . Les 320 , 321 se vendent malgré les retards catastrophiques des motoristes sauf GE . Les 350 !!! et le 380 : RIEN .
Cette histoire de moteurs qui ne sont pas au point , mais certifiés ! , me semble quand même grave surtout vu d’un utilisateur .
$Dreamliner a commenté :
5 août 2017 - 19 h 40 min
Eh bien bien !!!
Et certains qui disent qu’Airbus est le meilleur constructeur au monde ! Mon oeil???????!!!
Atendons voir c’est que de l’ autre côté de l’atlantique a pu accomplir ce mois-ci…
il faut ... a commenté :
5 août 2017 - 22 h 03 min
Mode humour : des barbecues volants, enfin plutot cloués au sol plusieurs mois ?
Il y a du bon et du moins bon de chaque coté de l atlantique….
Clo2B a commenté :
6 août 2017 - 11 h 57 min
Je crois que si le fabricant situé de l’autre côté de l’Atlantique, avait rencontré les mêmes problèmes avec ses motoristes, la situation ne serait pas différente pour lui non plus…..
Erik de Nice a commenté :
6 août 2017 - 9 h 47 min
On peut voir aussi les chose autrement:
Des moteurs Britanniques et Américains que le “meilleur constructeur du monde” installé sur ces avion et qu’Airbus ne trouve pas satisfaisant.
Par le passé, les Américains ont certifié des avions assez rapidement, il me semble, et livraient malgré tout à tour de bras : DC10, B787…ensuite, les compagnies finissaient la mise au point…ou pas.
Frenchpilot83 a commenté :
6 août 2017 - 11 h 47 min
Ces arguments pro-Boeing et pro-Airbus sont ridicules. Pourquoi personne n’arrive à se mettre dans la tête que les fournisseurs dans un programme d’avion de ligne sont internationaux et qu’on retrouve presque toujours les mêmes d’un programme à l’autre?! C’est encore plus vrai pour les motoristes qui se comptent sur les doigts d’une main et qui se partagent donc bon nombre de programmes. P&W, GE… La dimension nationale de ces firmes à disparu depuis des lustres et vous l’ignorer constamment! Airbus et Boeing utilisent les mêmes équipementiers, font fabriquer leurs pièces dans les mêmes pays… Et même l’assemblage final a parfois été délocalisé (en Chine notamment). Vous vous trompez de débat, je pense. Les difficultés des programmes actuels viennent selon moi de défaillances des industriels qui fournissent les équipements. Concurrence avec d’autres industriels sur un programme, pressions sur les calendriers, le travail est finalement bâclé et on se retrouve avec du matériel qui n’est pas au point (de plus en plus pointu et technique, et de moins en moins de temps disponible pour usiner et mettre en condition opérationnelle).
il faut ... a commenté :
7 août 2017 - 9 h 49 min
On ne peut pas faire de meilleur commentaire argumenté.
Il ne reste plus qu’à ces qq personnes pro machin et pro chose à le LIRE !