La compagnie d’Abou Dhabi s’est dit « déçue » de la décision d’American Airlines cette semaine d’interrompre ses accords de partage de code avec elle. Elle la qualifie en outre d’ « anticoncurrentielle » et allant à l’encontre de l’intérêt des consommateurs.
American Airlines a annoncé le 12 juillet qu’elle mettait fin à des accords de partage de code avec le transporteur basé à Abu Dhabi, Etihad ainsi qu’avec son partenaire dans oneworld Qatar Airways d’ici mars 2018. Elle a justifié sa décision comme une protestation contre les subventions gouvernementales dont bénéficieraient les grandes compagnies aériennes du Golfe.
En réponse à l'annonce, un porte-parole Etihad a déclaré que son partage de code, commencé en 2009, a été « mutuellement bénéfique » et a fourni aux passagers, des vols depuis et vers les États-Unis « davantage et de meilleures options de vol vers des villes du Moyen-Orient, du sous-continent indien et d'autres destinations, qui historiquement ne sont pas desservies par les compagnies américaines. »
« Nous considérons la décision prise par American Airlines comme étant anticoncurrentielle et anti-consommateurs. Cette action va réduire les choix des consommateurs et peut entraîner des tarifs plus élevés pour les voyageurs à destination et en provenance des États-Unis », a affirmé le porte-parole d’Etihad. « Nous nous sommes engagés sur le marché américain et avec les consommateurs américains, et nous prenons toutes les mesures possibles pour que le public voyageur ne soit pas lésé par cette décision. Nous garderons nos relations intercompagnies avec American Airlines pour aider la connectivité continue et garantir les marchés secondaires. » Etihad annonce ainsi qu’elle s’engage « à travailler avec toutes les compagnies aériennes, y compris tous les transporteurs des États-Unis, pour proposer aux passagers une plus grande concurrence, plus de destinations et une meilleure expérience de vol en général. »
Etihad a ajouté ses six vols quotidiens vers les États-Unis « ne menaçaient en aucun cas American Airlines, qui, avec son partenaire régional American Eagle, opère 6700 vols quotidiens vers 350 destinations dans 50 pays. »
flyer2 a commenté :
16 juillet 2017 - 9 h 47 min
Indépendamment de ce cas, moi j’ai toujours trouvé que les alliances trans-Océans ou les accords de partages sont eux anticoncurrentiels.
Sur le transatlantique (juste un exemple parmi d’autres), quand des alliances regroupent plusieurs compagnies et s’entendent sur les prix au sein de cette alliance, cela limite grandement la concurrence.
3 grandes alliances au lieu de 12 compagnies indépendantes fixant leur prix eux-mêmes … L’argument de anticoncurrentiel, ils utilisent quand cela les arrangent.
JG a commenté :
16 juillet 2017 - 15 h 53 min
Absolument. Si en plus tu rajoutes les JV entre les principales compagnies et le fait qu’elles occupent la plupart des spots dans les grands aeroports, cela laisse peu de place aux autres.
Fouxy a commenté :
16 juillet 2017 - 11 h 24 min
Quand tu vois le remplissage du 380 Ethihad à CDG avec ses 50 pax à bord….Ca laisse pantois..
mamouta a commenté :
16 juillet 2017 - 11 h 37 min
Ce n’est pas plutôt 500 pax.
Fouxy a commenté :
16 juillet 2017 - 16 h 09 min
Non je confirme 44 pax allez 52 pax retour hallucinant
Fouxy a commenté :
16 juillet 2017 - 16 h 10 min
On s’
mamouta a commenté :
17 juillet 2017 - 10 h 59 min
Eh ben c’est super tous surclassés en classe affaire.
Ground OPS VP EY a commenté :
17 juillet 2017 - 12 h 20 min
Avez-vous la date?
Pet a commenté :
16 juillet 2017 - 11 h 48 min
L’entente sur les px est illégale en théorie, même si l’on s’en accomode souvent ds les faits.
EY perd surtout l’assurance de l’accès plus facile à un marché aussi profitable et immense que les Etats Unis.
Le blabla commercial avancé par EY aussi sucré qu’un loukoum cache mal la sévère déception et les conséquences financières et commerciales négatives engendrées par cette nouvelle situation.
Cela annonce-t-il un retour en force des belles (Nord)Américaines ? Il y aurait un gros travail à faire, mais cela semble être ce qui se prépare.