Après l’éjection brutale d’un homme d’un vol d’United pour surbooking, c’est au tour de Delta Air Lines de se faire épingler sur les réseaux sociaux après la publication d’une vidéo écornant l’image de la compagnie et leur traitement des passagers. Delta Air Lines s’est excusée.
Brian et Brittany Schear avaient pris place au sein de leur vol 2222 de Delta Air Lines depuis Maui à Hawaï à destination de Los Angeles le 23 avril, quand ils ont été invités à renoncer à leurs sièges. Brian a alors indiqué qu’ils ne pouvaient l’obliger à le faire quitter son siège. Un personnel de Delta a alors et cette réplique, qui depuis fait le buzz sur les réseaux sociaux : « dans ce cas, vous et votre femme serez en prison, et vos enfants seront emmenés loin de vous. »
Le couple, qui voyageait à Hawaï avec leurs trois enfants avait bien acheté quatre tickets sur ce vol 2222 de Delta, le plus petit âgé d’un an devant initialement voyagé dans leurs bras. Mais l’ainé, âgé de 18 ans ayant finalement pris un autre vol, le couple a décidé que leurs deux autres enfants auraient leur propre siège, ce qui a été dûment précisé et validé par le personnel de Delta à l’embarquement, a rappelé Brian.
Les représentants Delta leur ont dit que la réglementation fédérale interdit les enfants de deux ans de voyager sur leur propre siège. Il faut ici préciser que le site Web de la FAA n’annonce aucun propos de ce genre, recommandant simplement de leur adapter un siège de sécurité à leur taille. «On a deux petits enfants, il est minuit, on a nulle part où aller», a plaidé Brian Schear, avant que son interlocuteur, hors champ sur la vidéo mise en ligne par le couple (et depuis retirée) mette un point final à cet échange : «Débrouillez-vous tout seuls.»
Delta Air Lines a réagi un jour plus tard en indiquant qu’elle était « désolée pour la malheureuse expérience ». « L'objectif de Delta est de toujours travailler avec les clients pour tenter de trouver des solutions à leurs problèmes de voyage. Cela n'a pas été fait dans ce cas et nous nous en excusons », a déclaré la compagnie aérienne, qui a aussi indiqué avoir remboursé le voyage du couple, avec en outre une indemnisation supplémentaire.
Yuphong a commenté :
7 mai 2017 - 10 h 31 min
Les fameuses compagnie américaines.. Elles opèrent toutes de la même façon..
expulsion de passagers pour raisons minimes voir invalides. a quand un boycottage pour lutter contre ces pratiques
Pet a commenté :
7 mai 2017 - 11 h 02 min
Mais que fait la police ? Ah, elle n’a pas tabassé les pax cette fois ci.
voyageur a commenté :
7 mai 2017 - 12 h 45 min
Il n’y a plus de clients , il y a du bétail que l’on transporte en bétaillère .
JC a commenté :
7 mai 2017 - 13 h 52 min
J’ai eu l’occasion de prendre souvent cette compagnie, je ne comprends pas comment elle fait partie de SKYTEAM car elle est vraiment minable et surtout jamais à l’heure.
Clovys a commenté :
8 mai 2017 - 10 h 43 min
C’est que l’on appel de l’exagération. Combien de fois avez vous pris Delta pour juger du retard ? Moi j’ai pris un nombre de fois AF au départ de CDG pour du long courrier quasi jamais à l’heure. En ce qui concerne leur service, bien devrait prendre exemple sur Delta, service impéccable et rapide, personnel attentif, aménagement des cabines (moderne) très agréable, écran large, prise de courant, prise USB, wifi…
skol a commenté :
7 mai 2017 - 13 h 56 min
Ah les compagnies américaines….
On mange bien, on est accueilli chaleureusement, et on voyage dans des zinc modernes aux cabines agréables comme le md-80
Oh wait….
Peter galaxy a commenté :
7 mai 2017 - 16 h 19 min
Avantages pour le client de la pratique du surbooking:
1) obtenir une place confirmée alors que l’avion est déjà prévu rempli. Dans 99% des cas, c’est transparent, le passager embarque car il y a des “no show”.
2) cela améliore le taux de remplissage final des avions, ce qui permet une meilleure recette et participe à la baisse des tarifs.
3) cela permet aux passagers payant le tarif “plein pot” de changer la date de leur vol.
4)en cas de surbooking, un appel aux volontaires est généralement fait. Certains passagers sont ravis de retarder leur départ contre une indemnité qui peut être généreuse ( selon la durée du vol) et un hébergement dans un hôtel quand un départ le jour même n’est pas possible.
Dans les compagnies ” sérieuses” le dimensionnement du surbooking ne se fait pas ” au doigt mouillé ” mais est calculé pour chaque vol selon plusieurs critères.
awad a commenté :
8 mai 2017 - 9 h 00 min
pourquoi injurier les compagnies aeriennes
les passagers sont souvent insupportables et pas toujours dans leurs droits
et sait on tout de cette histoire?
j en doute
faire le buzz c ‘est devenir un heros maintenant
meme avec une banane ça marche
Clovys a commenté :
8 mai 2017 - 10 h 47 min
Il ne s’agissait pas de subooking, mais quelqu’un qui a voulu remplacé un adulte par un enfant bébé !!! Si on commence a la chasse aux sorcières dès que quelqu’un est contrarié, le prix des billets vont augmenter et on sera tous laisé. Depuis quand quelqu’un qui respecte pas les règles dans un avion peut-il faire la loi. Il y a des regles de securité faut les accepter. Je serais la compagnie et/ou passager de ce vol, je porterais plaindre de m’avoir fait perdre mon temps et celui des autres passagers !
Adamou Pepouore a commenté :
8 mai 2017 - 11 h 17 min
Ah oui l’accueil des ses clients est un univers très très délicate. A moindre erreurs la compagnie peut payer cher cc qui est le cas ici
DAKOTA a commenté :
8 mai 2017 - 11 h 52 min
J’ai voyagé avec mon fils âgé de deux ans sur un vol AF entre REC et CDG. Cela s’est bien passé, mais, toute réflexion faite, ce n’est pas évident du point de vue de la sécurité : un enfant de deux ans dans un fauteuil prévu pour un corps adulte, ce peut être un problème, objectivement.