La DGAC a rappelé le renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen dans les aéroports, suite à la persistance de la menace terroriste et aux attentats de ces derniers mois en Europe. Les attentats ayant frappé la France et plusieurs autres pays européens au cours des derniers mois, et la persistance de la menace terroriste ont rendu nécessaire le renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen, rappelle la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). C’est pourquoi, à l’initiative de la France, le Code frontières Schengen a été modifié, afin que la totalité des voyageurs entrant et sortant de l’espace Schengen fassent l’objet d’un contrôle systématique et approfondi aux frontières. Le nouvel article 8-2 du Code frontières Schengen a ainsi été publié au Journal Officiel de l’Union Européenne le 18 mars 2017 et est entré en vigueur le 7 avril 2017. Depuis cette date, les contrôles systématiques s’appliquent aux frontières extérieures de la France, ainsi qu’aux frontières intérieures pendant les périodes de rétablissement des contrôles à ces frontières. En pratique, depuis le 7 avril, tous les voyageurs, qu’ils soient ressortissants des pays tiers ou des pays de l’Union Européenne, sont soumis à un contrôle systématique en entrée et en sortie de l’espace Schengen aux frontières aériennes, maritimes et terrestres. Auparavant, les ressortissants européens n’étaient soumis qu’à un contrôle minimal. Ce contrôle comprend : -la vérification de l’authenticité du document de voyage présenté afin de prévenir toute tentative de falsification ou d’usurpation ; -la consultation des bases de données nationales, européennes et internationales afin de s’assurer que la personne ne fait pas l’objet d’une fiche de signalement Les services des Douanes et de la Police Aux Frontières qui assurent les contrôles aux frontières « sont pleinement mobilisés pour que ces contrôles soient réalisés en conformité avec les nouvelles dispositions du Code frontières Schengen, et pour en limiter l’impact sur la fluidité des franchissements de frontières », souligne le communiqué de la DGAC. Les services de l’Etat « travaillent également avec les gestionnaires de site afin d’accroître le déploiement des sas PARAFE », permettant d’automatiser les contrôles aux frontières recevant des flux importants de voyageurs dans les meilleurs conditions de sécurité. Aussi est-il conseillé aux ressortissants européens majeurs détenteurs d’un passeport biométrique d’utiliser en priorité ces sas PARAFE afin d’accélérer les contrôles. Les points de passage aux frontières tenus par la Police aux Frontières actuellement équipés de sas PARAFE sont les suivants : aux frontières aériennes, les aéroports parisiens de Roissy et d’Orly, les aéroports de Marseille et Lyon ; aux frontières ferroviaires, la gare de St-Pancras à Londres.