Pour mieux concurrencer les transporteurs ultra low-cost américaines telles Spirit Airlines, United et American Airlines ont commencé cette semaine à commercialiser leurs nouveaux sièges au tarif "Basic Economy".
Ce nouveau tarif ne permettra ni annulations, mises à jour ou remboursements pour les passagers. Ils seront également, ont annoncé les deux compagnies, embarqués en dernier parmi tous les autres passagers de tarif supérieur. American Airlines va ainsi embarquer les passagers de cette nouvelle classe à très bas prix, après que huit autres catégories de passagers soient assis, à partir du premier mars sur dix liaisons depuis les aéroports de Dallas / Ft. Worth, Philadelphie, Miami, Charlotte, avec des vols à destination de Tampa, La Nouvelle Orleans, Baltimore et Fort Lauderdale. « Ces itinéraires ont été choisis parce qu'ils offrent une variété de situations concurrentielles », a-t-elle expliqué dans un communiqué. United mettra quant à elle en vigueur ses tarifs Basic sur seulement quelques liaisons depuis Minneapolis, après que quatre autres catégories de passagers le soient, à partir du 18 avril, pour ensuite l’étendre à d’autres routes américaines, caribéennes ou même sud-américaines. A noter que les deux compagnies aériennes accorderont le pré-embarquement aux familles avec enfants, aux voyageurs handicapés, aux militaires…
L'avantage d’un embarquement précoce est qu’on y trouve habituellement beaucoup de place dans les compartiments bagages au-dessus des sièges, les derniers arrivés étant généralement à la peine pour tout bien caser. Mais cela n’aura aucune importance pour les passagers de Basic Economy d’American Airlines et d’United puisqu’ils ne seront autorisés à n’emporter qu’un sac suffisamment petit pour le placer sous le siège. Ils seront en revanche facturés en supplément s’ils doivent se loger dans le compartiment supérieur.
Les nouveaux tarifs Basic Economy représentent la plus récente des tendances observées auprès des transporteurs aériens traditionnels américains. Initialement introduit par Delta Air Lines l’année dernière, et donc aujourd’hui mis en œuvre par American et United, le mini tarif a pour objectif de séduire, sur certaines destinations sélectionnées, les passagers, tentés de voler avec des ultra low cost telle Spirit Airlines, et ce dans une logique de guerre des prix entre compagnies aériennes.
Lolo66 a commenté :
26 février 2017 - 19 h 44 min
Paranoïaque… ça devient dangereux de toujours vouloir tout tirer vers le bas… Ultra low cost… Les majors sont pires…
rigo a commenté :
27 février 2017 - 11 h 11 min
Du grand n’importe quoi… il serait temps que la IATA impose à ses compagnies membres un “pitch” et une largeur de siège minimum… bientôt on va se retrouver – et ce même sur une “majeure” – avec des strapontin.
Les low cost améliorent leurs services (draguant la clientèle affaire) et les “majeure” font du nivellement pas le bas… Les Boost et autres projets de ce genre sont de très mauvais augure pour le confort du passager. Il est clair que les vols moyen-courrier d’AF (ou whatever) vont progressivement ressembler de plus en plus à du Ryanair ou du Easyjet. Idem s’agissant des longs-courriers qui vont se positionner pour concurrencer Norvégian ou autres…
A changer de “positionnement marketing”, les “majeures” vont se planter…