L’aéroport de Brest-Bretagne dépasse pour la seconde année consécutive le million de passagers transportés sur un an, avec 1 011 689 passagers en 2016, contre 1 000 192 en 2015 soit +1,15%, indique la plateforme dans un communiqué.
L’aéroport brestois conforte ainsi sa place de premier aéroport breton le tout dans un contexte international plus tendu qu’un an plus tôt en raison des attentats. Cette progression, il la doit aux liaisons régulières nationales et en particulier à celles de Lyon et de Bastia respectivement en progression de + 15,7% et + 9,2%. Deux nouvelles compagnies ont rejoint Brest en 2016 : Aegean Airlines, la compagnie nationale grecque qui propose des vols réguliers vers Héraklion et FlyKiss, une toute nouvelle compagnie aérienne française basée à Clermont-Ferrand qui dessert Lille, Londres, Nice et Strasbourg trois fois par semaine. Clermont-Ferrand est également accessible de Brest tous les jours via Lille ou Strasbourg.
De plus, Toulouse et Palerme ont été proposées en nouveauté, Toulouse par la low cost Volotea avec deux vols hebdomadaires, Palerme par la compagnie belge, TUIfly, tous les vendredis. Easyjet, présente sur la plateforme brestoise depuis 2010, a augmenté ses fréquences vers Lyon et instauré un programme quasi quotidien qui a vu son trafic s’accroître de +32% en 2016. Les vols Hop! Air France à destination de Marseille ont également connu un franc succès : +36% de passagers en 2016. Bastia a confirmé sa popularité en tant que destination vacances : 9,2% de passagers supplémentaires sur les vols Volotea.
A l’international, le Royaume-Uni a été très prisé. En effet, Birmingham a connu une importante croissance avec une augmentation du trafic de +65% alors que Southampton a continué sa progression avec +34% de passagers. Les vols sur Barcelone ont poursuivi leur ascension avec + 1,2%. Les autres destinations régulières ont été stables avec un nombre de vols similaire à 2015. Pour les destinations vacances, le contexte mondial a conduit à un recentrage des destinations sur l’Europe. Les îles ont été à l'honneur (Palma, Ibiza, Rhodes, Héraklion...) et trois nouveautés ont été proposées : Naples en Italie, Cracovie en Pologne et Palerme en Sicile.
Sur le plan des nouveautés 2017, les destinations Volotea (Ajaccio, Bastia, Montpellier et Toulouse) seront desservies par de plus grands avions à partir de juin ce qui permettra à davantage de passagers de rejoindre ces villes. Le Maroc, avec Marrakech, et la Tunisie avec Djerba, sont des nouveautés au programme de la saison été 2017. Marmara proposera aux Bretons de se rendre dans ces paradis méditerranéens une fois par semaine. En plus du Maghreb, d’autres destinations vacances seront proposées au départ de l’aéroport de Brest en 2017 : le Cap-Vert, Minorque, un circuit Autriche, Malte, un circuit Faro-Porto, Prague et Budapest.
Clo2B a commenté :
11 février 2017 - 18 h 01 min
Là, je trouve les résultats plutôt surprenants, car on aurait pu penser que Rennes, vu sa situation centrale, pour la Bretagne, et son agglomération nettement plus importante que Brest, aurait du être devant….
Peut-être la proximité de Nantes ?
Clo2B a commenté :
11 février 2017 - 18 h 12 min
Autant pour moi, après vérif., l’aire urbaine de Brest était de 316000h en 2013, mais ce qui reste tout de même nettement inférieur à Rennes…
PE a commenté :
11 février 2017 - 19 h 17 min
Rennes est à 1h30 de Paris en train, Brest à 4h. Sachant que plus de la moitié du trafic à Brest est le fruit de la liaison Brest-Paris, vous avez là la réponse à votre question.
Clo2B a commenté :
11 février 2017 - 21 h 31 min
Ok, c’est vrai, je n’y avais pas pensé….
Shôgun a commenté :
11 février 2017 - 21 h 25 min
Raisonnement simpliste !
La prépondérance de Brest n’a en réalité absolument rien de surprenant.
Tout d’abord, Rennes n’est qu’à 1h30 de TGV de Paris. C’est quasiment la grande banlieue. J’ai même connu des Rennais qui travaillaient à Paris et rentraient chez eux tous les soirs.
Ensuite, sa position de Rennes n’a strictement rien de “centrale pour la Bretagne”. Pour un Finistérien, Rennes c’est à peu près l’équivalent de Strasbourg pour un Parisien, quasiment l’extrême-orient.
Enfin, le Finistère est un département densément peuplé.
Pour estimer la population dépendant de l’aéroport Brest-Bretagne, au-delà des 370 000 de l’arrondissement brestois, il faut ajouter non seulement ceux de Morlaix et Châteaulin, mais aussi ceux de Lannion et et Guingamp. Soit au total environ 800 000 personnes. Auxquelles on pourrait même ajouter, accessoirement, une fraction des habitants des arrondissements de St-Brieuc, voire de Quimper (qui a certes son aéroport, mais d’une importance bien moindre que celui de la métropole brestoise).
Ajoutons à cela le fait que Brest est une métropole excentrée, active, au cœur d’un territoire touristique. Sans compter les festivités maritimes de juillet 2016, un évènement majeur qui n’a lieu que tous les quatre ans.
Brest, il est normal que Brest soit le principal aéroport de la région Bretagne. Il faut être parisien et avoir le cerveau pétri au jacobinisme pour imaginer un seul instant qu’un Brestois irait chercher un avion à Rennes, à Nantes ou à Paris.
La vérité est que l’aéroport de Brest-Bretagne a encore un grand potentiel de développement, malgré les bridages imposés par la politique jacobine de Hop-Air France.
Arnaud0 a commenté :
12 février 2017 - 9 h 20 min
Attention: Il faut encore 2 heures pour faire Rennes-Paris en TGV mais plus de 4h pour Brest-Paris
François a commenté :
12 février 2017 - 21 h 40 min
On ne parle pas dans ce communiqué des liaisons Air France/Hop vers Paris qui permettent via les correspondances de relier la pointe bretonne au reste de l’Europe et du monde.
Une quatrième fréquence quotidienne vers CDG serait pourtant la bienvenue (même si cela nécessiterait d’en supprimer une vers ORY) car actuellement les temps d’attente pour une correspondances via CDG sont parfois de 4 à 5 heures pour continuer sur une destination long courrier…et inversement au retour.