Malgré une conjoncture difficile, la low cost turque Pegasus Airlines a enregistré une hausse de son trafic de 7,4 % sur les 9 premiers mois de l’année 2016 par rapport à la même période un an plus tôt, portée essentiellement par le trafic domestique.
La compagnie a transporté 18,08 millions de passagers sur ses vols intérieurs et internationaux. En détail, le trafic domestique a augmenté de 10,9% avec un total de 11,42 millions de passagers tandis que sur les vols internationaux, le trafic passager enregistre une augmentation de 1,9% avec 6,66 millions de passagers. Pegasus a opéré un total de 125.470 vols sur la période janvier-septembre 2016, soit une augmentation de 10% par rapport à 2015.
Mehmet Nane, PDG de Pegasus Airlines s’est félicité de ce résultat malgré la sévère chute du tourisme (de l’ordre de 40 % par rapport à 2015, chiffres établis en juillet dernier) en raison du contexte d’insécurité, comprenant attentats terroristes, tentative ratée de coup d’Etat et la purge qui a suivi. « Le secteur du tourisme dans son ensemble a été secoué par un contexte géo-politique difficile cette année, particulièrement pendant la saison estivale, commente-t-il. Il souligne notamment que sa compagnie low cost « a continué à investir malgré les fluctuations récentes du secteur et le fléchissement de la demande sur certaines de nos destinations. » Selon lui, le « résultat reste positif puisque nous enregistrons une nouvelle croissance du trafic passager et du nombre de vols opérés ».
Côté flotte, elle a désormais reçu quatre A320neo à ce jour (première livraison en juillet dernier), un appareil qui « apporte une valeur ajoutée à Pegasus en réduisant jusqu'à 20% le coût par siège/kilomètre et en réduisant son impact sur l'environnement (moins bruyant, moins d'émissions) tout en apportant plus de confort aux passagers. » Elle attend encore 53 A320neo et 18 A321neo.
Pegasus dessert aujourd’hui 102 destinations dans 40 pays, dont 33 destinations en Turquie et 69 à l'international.
Pet a commenté :
23 octobre 2016 - 16 h 56 min
Bien sûr.
Tte la flotte mise en location, le marché international, seul pourvoyeur de devises, stagne avant de plonger, le tourisme grillé pour qques temps, la saison 016 perdue, mais on pérore en an’onçant que les chiffres sobt bons.. jusqu’au coup d’état,
C’est bien le coup qui a fait perdre 40 points au tourisme, pas l’attentat.