Les trois Français jugés au Brésil pour mise en danger d’un vol Sao Paulo – Paris ont été relâchés. Les deux hommes écopent d’une amende et la femme est acquittée. C’est la fin d’un calvaire pour les trois Français retenus au Brésil depuis deux mois et demi pour une altercation avec l’équipage de la TAM, la compagnie aérienne brésilienne. Accusés de mise en danger d’un vol Sao Paulo – Paris, le jugement les a finalement condamnés à une amende de 2 800 dollars pour Michel Ilinskas, 61 ans, 1 400 dollars pour Antonio Nascimento, 64 ans, tous deux retraités tandis qu’Emilie Camus, 54 ans, a été acquittée. «Ce verdict marque pour moi le retour à la liberté» a déclaré Michel Ilinskas, ajoutant que l’amende lui paraissait « injustifiée parce que le procès n’a pas reflété le contenu réel de ce qui s’est passé dans cet avion ». M. Ilinskas qui avait été également accusé d’avoir résisté et d’avoir insulté la police, risquait jusqu’à neuf ans de prison. Les Français vont pouvoir récupérer leur passeport, cautions (conditions pour leur liberté après avoir connus quelques jours de détention) et quitter la France. Dès mercredi pour Emilie Camus et demain pour les deux hommes qui devront régler leur amende au préalable. Ils avaient expliqué leur « altercation » avec l’équipage en raison de problèmes techniques de l’avion avant le décollage. Un grand nombre de Français avaient alors paniqué se remémorant le précédent crash du vol A447 d’Air France entre Rio et Paris le 1er juin 2009 (228 morts).