L’ouverture de l’aéroport de Sainte-Hélène en plein océan Atlantique, capable d’accueillir A320 et Boeing 737, devra encore attendre. Un vol d’essai a révélé des problèmes de turbulence provoquant de réelles difficultés à l’atterrissage.
L’île où fut exilé Napoléon Bonaparte, propriété de la Grande-Bretagne, restera encore pour un temps indéterminé, enclavée comme elle l’a toujours été, suite à l’inauguration repoussée de son aéroport. Un vol test par un Boeing 737-800 exploité par la filiale sud-africaine de British Airways Comair, qui effectuera à terme un service hebdomadaire vers Johannesburg, a été mené mettant en lumière des conditions extrêmement difficiles à l’atterrissage.
Sur la vidéo, on voit les pilotes du 737 s’y reprendre à trois reprises avant de parvenir à se poser sur cette piste longue de 1950 mètres, en raison de vents violents et changeants. En raison de problèmes de sécurité, son inauguration prévue le 21 mai prochain en présence du prince Edward, fils de la reine Elizabeth II, est donc logiquement repoussée. « Davantage de travaux de sécurité sont nécessaires», explique le gouvernement dans un communiqué. «Nous ne prévoyons aucun changement technique sur la piste ou l'aéroport, a précisé Ian Jones, porte-parole du gouvernement de Sainte-Hélène. Il s'agit désormais d'analyser les données collectées par l'avion. Il y a des angles d'approche de la piste qui doivent être étudiés.» Ce report lié aux conditions météorologiques est le second après celui de février dernier.
A peine construit, cet aéroport, d’un coût de 365 millions d’euros, devrait dès ses débuts figurer parmi les aéroports aux décollages et atterrissages les plus spectaculaires au monde avec un à-pic vertigineux de 300 mètres au-dessus de l’océan.
Sainte-Hélène, environ 4 000 habitants, située à 5 500 km au nord-est de Buenos Aires et à 2 800 km de Luanda (capitale de l’Angola), n’est reliée jusqu’à maintenant que par voie de mer, ce qui suppose entre 5 jours de navigation jusqu’en Afrique du Sud. Outre un nouveau flux de touristes et des emplois directs attendus, ce nouvel aéroport donnera en outre la possibilité de relier l’île de Napoléon aux îles Malouines, appartenant elles aussi à la Grande-Bretagne bien qu’au sud de l’Argentine, et distantes de 6 134 km.
https://www.youtube.com/watch?v=r45J5JbzfxY
ou cliquer ici.
jeanpierred a commenté :
1 mai 2016 - 12 h 03 min
Sainte-Hélène est en plein océan Atlantique et non dans le Pacifique.
Joël Ricci a commenté :
1 mai 2016 - 12 h 28 min
Oups, Atlantique bien sûr. C’est corrigé. Avec mes excuses…
Parcifal a commenté :
1 mai 2016 - 12 h 09 min
Impressionnant atterrir la pour les pilotes va être un vrai challenge
Vincent a commenté :
1 mai 2016 - 13 h 13 min
“on voit les pilotes du 737 s’y reprendre à trois reprises avant de parvenir à se poser sur cette piste longue de 1950 mètres, en raison de vents violents et changeants”
Oui, un peu gênant, d’autant que les possibilités de déroutements à cet endroit sont pour le moins limités !
Au Shôgun a commenté :
1 mai 2016 - 14 h 41 min
Encore un commentaire de vautour se complaisant à imaginer un crash et jouant les experts ! C’est vraiment dégoûtant.
De passage a commenté :
1 mai 2016 - 13 h 10 min
Sacrée plateforme, le déroutement doit être problématique cependant !
Mais où donc... a commenté :
1 mai 2016 - 13 h 14 min
Sera le réglementaire terrain de dégagement??????
Z'ont plus qu'à..... a commenté :
1 mai 2016 - 13 h 22 min
Attaquer la montagne pour y tailler un couloir d’approche finale…..
Ça va coûter cher: peut être un petit dernier financement de l’UE au titre de l’aide aux territoires lointains, avant de la quitter ???
infomaniac a commenté :
1 mai 2016 - 13 h 39 min
Challenge d’autant plus impressionnant qu’il n’y a pas d’aéroport de déroutement proche !
Jeb Stuart a commenté :
1 mai 2016 - 14 h 37 min
365 millions d’euros pour desservir trois pelés un tondu, ils font aussi fort que tous nos présidents de région mégalomanes qui veulent chacun leur aéroport.
Ah nostalgie d’un empire perdue…
Nos politicards connaissent ça aussi et on dépense des sommes faramineuses pour garder le moindre bout de confettis aux quatre coins du Globe.
Rendre Las Malvinas aux Argentins aurait coûté moins cher et amélioré l’image des Anglais en Argentine. Vivement le Brexit !
Pet a commenté :
1 mai 2016 - 14 h 58 min
Jeb Stuart, je crains que vs n’ayez complètement zappé vos cours de science politique, géopolitique, stratégie etc..
Si en plus vs croyez au Brexit…