La compagnie aérienne nigériane Arik Air inaugurera le 12 février prochain une nouvelle liaison entre sa base de Lagos et la Gabon (via Port Harcourt), et quelques jours plus tard une autre entre Lagos et Freetown (via Accra).
Le vol aller pour Libreville au Gabon quittera trois fois par semaine (chaque mardi, vendredi et dimanche) l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos à 17h20 pour une arrivée prévue à l'aéroport international de Port Harcourt au sud du Nigeria à 18h30. Le vol se poursuit ensuite sur Libreville, quittant Port Harcourt à 19h15 pour une arrivée à l'aéroport international de Libreville à 20h30. Les vols retour décolleront de Libreville les mercredi, samedi et lundi à 7h30 et arriveront à Port Harcourt à 8h45. Le vol quittera ensuite Port Harcourt à 9h30 pour un atterrissage à Lagos à 10h40. Les vols sont opérés en CRJ1000 configuré pour 100 passagers en classe Economique.
Libreville devient ainsi la deuxième destination d’Arik Air en Afrique centrale et sa 13ème destination internationale, indique son communiqué de presse en date du 15 janvier 2016. Elle y rejoint Air France, Air Côte d’Ivoire, ASKY Airlines, Camair-Co, CEIBA International, Ethiopian Airlines, Rwandais, Royal Air Maroc, Sénégal Airlines, South African Airways, Trans Air Congo, Turkish Airlines…
Arik Air prévoit l’ouverture d’autres routes internationales cette année, à l’occasion de ses 10 ans de services réguliers. AirlineRoutes indique en effet qu’elle lancera le 23 février 2015 une nouvelle liaison entre Lagos et Freetown en Sierra Leone via Accra, capitale du Ghana. Les vols opérés en Boeing 737-700 partent trois fois par semaine, les mardi, jeudi et samedi,à 7h20 de Lagos, arrivée à 7h20 (heure locale d'Accra) d’où il repart à 8h05 pour arriver à 10h30 dans la capitale de Sierra Leone. Les vols retour partent à 11h15 avec arrivée à Accra à 13h40 d’où il repart à 14h25 avec arrivée à 16h25. Cette liaison ne rencontre pas de concurrence depuis Lagos, Kenya Airways reliant seulement Accra et Freetown.
Erik de Nice a commenté :
17 janvier 2016 - 17 h 14 min
Ils n’avaient pas commandés 2 747-8 eux??
Bencello a commenté :
17 janvier 2016 - 18 h 37 min
Convertis en 777-300 en 2013.
Soit un backlog monumental de 11 747-8 à produire, donc moins d’une année en prévisionnel d’après le rythme de production actuel.
Inukshuk a commenté :
17 janvier 2016 - 18 h 21 min
Il s’agit de LA Sierra Leone et non LE.
Arik opére sur FNA depuis de nombreuses années, je dirais bien 7-8 ans.
Erik de Nice a commenté :
17 janvier 2016 - 19 h 19 min
Sauf si Iran Air devait prendre quelques exemplaires du 747-8 pour sa disponibilité quasi immédiate, le programme 747 (pax) est mort de sa belle mort. Peut-être 1 ou 2 VIP par ci, par là, et encore..
Comme pour les 747-400 chez AF…c’est fini.
Chez Boeing, il ne leur reste que du 787 à vendre (si il ne re fume pas entre temps), le 737 (premier vol 1964), le 767 (qui ne survie sous perfusion que grâce au programme militaire de ravitailleur) et le triple 7, (très bon avion mais dont la conception remonte au début des années 90 pour un premier vol en 1995) sont plus qu’en perte de vitesse (le programme 777-8/9 est très loin de rencontrer le succès esperé par Boeing) et Boeing ne table plus sont avenir que sur le 787 et ça risque de lui coûter très très cher dès le milieu des années 2025..
C’en est même dommage!!!
analyse globalement correcte a commenté :
17 janvier 2016 - 22 h 47 min
la gamme Boeing n’est en effet plus à l’heure actuelle à la pointe du progrès,sauf pour le 787 bien sur…
A force de tirer sur la ficelle des avions déjà en production pour les améliorer autant que faire se peut, on en arrive fatalement à un moment ou à un autre à une impasse.Tous les constructeurs font cela et c’est normal: Airbus aussi avec ses A320neo et A330neo…
Le soucis de Boeing c’est que par une sorte d’alignement des planètes inopportun, il n’y a plus QUE le 787 pour relever le défit de la modernité et de l’avenir… et, partant des rentrées d’argent sur du long terme.Bien sur le 737 Max a encore une belle carte à jouer,comme le A320neo,et meme si selon les chiffres le marché est plutôt 2/3-1/3 en faveur d’Airbus, les revenus pour Boeing n’en sont/seront pas moins substantiels..
Le soucis à venir relève non pas des capacités techniques de Boeing a chercher/trouver des avancées technologiques innovantes pour créer de nouveaux avions, mais plutôt du financement de ces recherches puis des développements des avions a venir. Or Boeing devra sous peu plancher et financer des développements sur TOUS les segments de marche: un VRAI nouvel avion moyen courrier a sortir entre 2025/2030, un VRAI nouvel avion Long Courrier petite capacité pour remplacer les 757LC et les petits 767-200 et ASAP si possible , un VRAI nouvel avion LC capacité moyenne-superieure pour remplacer le 777-8/9 à l’horizon 2025, et éventuellement un VRAI nouvel avion très gros porteur pour concurrencer l’A 380 à l’horizon 2025/2030…
Comme on le voit il y a concordance des dates pour trop de programmes: cela nécessitera des mises de fonds absolument gigantesques…de quoi effrayer les investisseurs/actionnaires/banques et analystes financiers: là je pense va résider le principal problème de Boeing, sachant que pendant toute cette période de gestation des nouveaux programmes, difficile économiquement par définition, seule le 787 pourra se battre efficacement sur les marchés et assurer les rentrée d’argent ( surtout à compter de 2020, d’ailleurs!)
Boeing risque donc fort d’avoir à faire des choix douloureux qui induira un abandon de certains segments du marché pendant pas mal de temps..Une gamme complète de VRAIS nouveaux avions chez Boeing , qui recouvre quasiment tous les besoins d’une compagnie, ne semble plus une chose envisageable sérieusement à compter de 2020/2025….
Erik de Nice a commenté :
17 janvier 2016 - 23 h 42 min
Le 737 dont le premier vol date de 1964 n’est donc pas vraiment et technologiquement parlant comparable au 320 dont le premier vol date de 1988 et qui a ete le premier avion (hors Concorde) conçu d’origine avec des commandes de vol électriques, également le premier à pilotage à 2 avec cokpick intégralement équipé d’écrans.
Idem pour le 330 par rapport au 767 qui a déjà bien plus d’un tiers de siècle au compteur et je ne parle pas de la version NEO.
L’avantage du 350 est clairement qu’il puisse à lui seul concurrencer efficacement le tandem 787/777.
Le 350 qui est un tout nouvel avion incluant les toutes dernières avancées technologiques est tout désigné pour s’opposer naturellement au 787 mais est supérieur, toujours technologiquement parlant, au triple 7 (même en version 8 et 9 et dont le premier vol est prévu…un quart de siècle après le premier vol d’un 777), sans compter la future version 350-1100.
Je vous épargne la meme analyse pour les 747/380..
Les programmes coûtent un prix exorbitants à développer des 2 cotés de l’Atlantique mais je ne comprends pas vraiment pourquoi Boeing prend le risque de rapidement se retrouver dans cette situation???
Une grossière erreur d’interprétation du marché (ils ne souhaitaient pas intégrer des commandes de vols électriques dans les annees 80’s et dénonçaient Airbus d’équiper ses avions de “gadgets”). On connaît la suite..
Si il n’y avait pas eu de très impressionnantes subventions du Pentagone pour les programmes 707 et 747, (et maintenant 767 pour l’important marché des ravitailleurs), il n’est même pas certain que Boeing serait toujours présent aujourd’hui..
Airbus à également bénéficié d’importantes subventions des états membres mais dans une infinie moindre proportion.
J’avoue avoir du mal à comprendre la stratégie de Boeing à moyen et long terme même si parfois, les commandes d’avions civils sont plus politiques que techniques, il y a peu de chance que cette pratique perdure à l’avenir sans l’assurance de nouvelles et providentielles subventions du Pentagone.
Fesse de crabes a commenté :
18 janvier 2016 - 5 h 44 min
Arik est une compagnie qui avance tranquillement. Des avions neufs, une maintenance assurée par la Lufthansa font que cette boîte tourne à son rythme. Pour les pilotes qui travaillent chez eux ils ont un contrat un mois de boulot et un mois de vacances. Le seul gros problème c’est le bordel des salaires qui sont payés avec jusqu’à 3 mois de retard….et là ça devient problématique avec le départ normal de nombreux Pnt expatriés.