Une défaillance des radars du contrôle aérien en Nouvelle Zélande a cloué au sol mardi des dizaines de vols dans les aéroports du pays, le système étant opérationnel après plus de deux heures de panne. Les problèmes ont commencé vers 14h50 ce 23 juin 2015 dans les aéroports néo-zélandais, le régulateur Airways New Zealand décidant alors d’interdire tout décollage – priorité étant donnée aux avions qui allaient atterrir. Les contrôleurs pouvaient bien sûr communiquer par radio avec les pilotes des compagnies aériennes, et selon le ministère des transports « la sécurité des passagers n’a jamais été mise en danger ». Des opérations limitées ont pu reprendre 80 minutes après le début de la panne, et à 16h30 l’ensemble des systèmes fonctionnaient normalement. La cause de la panne a été identifiée comme une « défaillance du réseau interne », Thales croyant savoir que ses équipements dans plusieurs aéroports néo-zélandais « ne sont pas en cause ». Environ 2740 vols utilisent tous les jours l’espace aérien du pays. Des milliers de passagers ont été affectés par la panne, la compagnie nationale Air New Zealand parlant d’environ 160 vols intérieurs et internationaux affectés principalement par des retards (des annulations ont été constatées sur des lignes intérieures) ; priorité a été donnée aux départs de vols internationaux une fois la panne résolue, le trafic domestique devant rester perturbé jusqu’à la fin de soirée. Air Tahiti Nui a pu partir en direction de Papeete, et les décollages des Jetstar Airways, Qantas, Virgin Australia, Emirates Airlines, China Airlines ou autres LAN Airlines semblent avoir été en général épargnés. Les six autres aéroports internationaux de Nouvelle Zélande, dont Wellington et Christchurch, ont également été touchés.