Un avion d’Emirates en provenance de Dubaï et à destination de New York a d’abord été escorté par ces chasseurs canadiens vendredi 29 octobre avant que des homologues américains ne prennent la relève une fois dans leur espace aérien. L’alerte est maximale aux Etats-Unis depuis la découverte de colis contenant des matières explosives dans des avions de fret. C’est par « mesure de précaution » ont indiqué les militaires qu’un avion d’Emirates a été escorté par des chasseurs jusqu’à son atterrissage sur l’aéroport JFK Kennedy de New York. D’abord par des chasseurs canadiens alors qu’il était au-dessus du territoire canadien, puis par des chasseurs américains quand il a franchi la frontière des Etats-Unis. Dès qu’il s’est posé à 15 h 40 hier, des dizaines de voitures de police ont entouré l’appareil, mais rien de suspect n’a finalement été trouvé. L’alerte contre la menace terroriste à bord des avions est encore montée d’un cran hier suite à la découverte de deux colis contenant des matières explosives. Un premier colis suspect avait été découvert dans le centre de tri de l’aéroport de l’East Midlands, près de Nottingham, en Grande-Bretagne. Le colis provenait du Yemen. Selon la ministre de l'Intérieur Theresa May samedi à l'issue d'une réunion du comité d'urgence britannique, l'engin découvert était "opérationnel". Un second colis suspect de la compagnie de fret FedEx a aussi été découvert à Dubaï. Il aurait pu exploser pendant son vol vers les Etats-Unis, a déclaré la police. FedEx et UPS, deux compagnies de fret ont indiqué qu'elles suspendaient le transport de colis provenant du Yemen. Aux Etats-Unis, le retentissement de ces découvertes devrait encore peser sur les passagers déjà soumis à de strictes mesures sécuritaires. Le président Obama a ainsi demandé aux autorités responsables de prendre encore des mesures supplémentaires de sécurité pour l’aviation civile ou de fret.