Suite au crash de l’Airbus A320 de Germanwings, la FNAM demande aux autorités d’explorer toutes les voies d’amélioration du processus de gestion des dossiers médicaux des personnels ou des situations à risque qui de près ou de loin peuvent engager la sécurité aérienne.
En contact permanent avec l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), la FNAM affirme suivre avec la plus grande attention l’évolution de l’enquête, ses conclusions partielles, et les travaux qui s’ensuivent. Dans son communiqué du 27 mars 2015, après s’être associée à la douleur des familles de victimes, elle salue la pertinence de la réflexion engagée conduisant à l’élaboration de la recommandation qui a été publiée hier soir par l’EASA (Autorité Européenne de la Sécurité Aérienne), et traitant du maintien d’une présence de deux membres d’équipage dans le cockpit.
Mais elle souhaite encore davantage pour assurer la sécurité des vols. Pour cela, elle demande aux autorités compétentes d’explorer, avec les professionnels du secteur, « toutes les voies d’amélioration du processus de gestion des dossiers médicaux des personnels ou des situations à risque qui de près ou de loin peuvent engager la sécurité aérienne ». Et d’expliquer : « Dans les compagnies aériennes, l’enjeu est ainsi de permettre au management de pouvoir disposer, en anticipation, de tous les éléments médicaux d’appréciation engageant la sécurité des vols ».
La FNAM rassemble le groupe Air France, Aigle Azur, Air Caraïbes, Corsair International, Aigle Azur, XL Airways, soit plus de 95% du secteur du transport aérien français.
LORENZO CCO a commenté :
28 mars 2015 - 9 h 14 min
il devrait être obligatoire et ce pour toutes les professions à notre époque et avec les moyens informatiques qui sont les notres que lorsqu’un médecin prescrit un arrêt médical il soit automatiquement envoyé à la sécurité sociale par le biais de la connexion avec la carte vitale ainsi qu’une information à l’employeur dans le même temps sans spécifier les raisons de l’arrêt sauf cas spécifiques …. on gagnerait du temps.. de l’argent.. un envoi de paperasse inutile.. et certainement des économies substantielles.
FCB a commenté :
28 mars 2015 - 10 h 17 min
et le droit à la vie privée, qu’en fais-tu? Tu veux retourner au temps de la Stasi?
easy sleeping pilot a commenté :
28 mars 2015 - 10 h 18 min
Un envoi a la sécu automatique , ok , c’est deja le cas pour certains médecins equipes et volontaire , mais qu’est ce qui va empêcher le pilote d’aller voler le lendemain ? La sécu ?
Pour commencer a la visite annuelle ou bi-annuelle entre tous les spécialistes que nous voyons il serait peut-être judicieux de voir un psychologue voire un psychiatre , ce qui n’est pas le cas actuellement .
De plus de nombreux test psychologiques sont disponibles pour détecter des déviances , ils ne sont pas exigés , ni en compagnie , ni au médical .
1% de la population souffre de troubles bipolaires et 1% egalemement de schizophrénie , la population pilotes étant faites d’hommes et de femmes , il n’y a pas de raison que ce taux soit nul dans cette population . Ce n’est pas rassurant mais c’est factuel . De plus les pilotes hommes et femmes passent aussi par les affres parfois de leur vie familiale , sentimentale , et autres petits ou grands traças de la vie , ce sont des Hommes pas des machines , ils sont parfois aussi sujet à des épisodes de dépressions , comme 20% de la population générale au cours de leur vie .
Flex a commenté :
28 mars 2015 - 9 h 27 min
Les patrons des compagnies aériennes veulent mettre le nez dans les dossiers médicaux. Ils feraient mieux de se concentrer sur l’avenir de leurs entreprises….SVP messieurs laissaient la médecine aux médecins et occupez vous de vos entreprises qui sont pour la plupart en grandes difficultés!
Captain Copa a commenté :
28 mars 2015 - 10 h 22 min
Voilà tout est dit.
Depuis quand la Fnam, se préoccupe t’elle de l’état mental des pilotes ?
A moins que tout cela, ne soit la génération Tableur Excell.
Je ne vois qu’une montre connectée, qui déciderait suivant un taux d’hormones X,Y,Z de l’aptitude du pilote à effectuer sa mission.
D’ailleurs cela commencerait dés le réveil, et jusqu’à son arrivée dans sa chambre d’hotel à destination. Comme cela, pas de pilote dans les cockpits, agacés par les moyens de transport pour rejoindre l’aéroport, les contrôles successifs, pour arriver jusqu’à la salle de briefing, et tous les contrôles pour arriver dans le cockpit. et pour finir les attentes interminables pour recevoir sa clé de chambre. Et oui, c’est bien connu, les équipages débarquent à l’hotel sans prévenir. Plutôt que de vendre des cacahuètes et des pizzas en vol, les patrons feraient mieux de gérer les boites que les actionnaires leurs confient. Ils pourraient aussi arrêter les Brain Storming, sur la future couleur de la cravate des pilotes, vu que plus personne ne visite le cockpit depuis 2001. En bref gérer une boite, et arrêter d’optimiser la réglementation, en prenant les limites réglementaires comme des objectifs d’optimisation de productivité.
Flex a commenté :
28 mars 2015 - 10 h 37 min
Il faut lire: laissez la médecine aux médecins of course!! Désole
Flex a commenté :
28 mars 2015 - 11 h 37 min
Pleins de vérités, ça sent le vécu et c’est très réaliste tous ça!
Vincent a commenté :
28 mars 2015 - 11 h 44 min
Toutes ces mesures prises dans l’extrême urgence afin de satisfaire le béotien me laisse plus que songeur.
On apprend maintenant que ce copilote aurait (je continue à employer volontairement le conditionnel) suspendu sa formation pour “burn out” : si cela est avéré, la responsabilité de LUFTHANSA est lourde. Un élève pilote chez lequel était décelé un trouble psychologique ou psychiatrique dès sa formation, à mon époque en tout cas, était immédiatement débarqué avec l’impossibilité de la reprendre.
On nous affirme, bien que cela soit contesté, qu’il était certifié FAA : la belle affaire, il ne s’agit là que d’une démarche purement administrative.
Enfin, il faut comprendre qu’un pilote, au cours de sa carrière, peut être soumis, comme tout un chacun, aux aléas de la vie (deuil, séparation, maladie, …) et peut par conséquent développer une dépression nerveuse passagère et être suspendu le temps nécessaire. Cela n’en fait nullement un kamikaze entraînant dans sa folie tous ses passagers. Si tous les cocus devaient se comporter de la sorte, il n’y aurait plus grand monde sur terre !
Quant à la présence en permanence de 2 personnes dans le cockpit, donc d’au moins un PNC, c’est vraiment une idée à la c.. : je rappelle qu’il y a dans le cockpit une hache, et que les évaluations psychologiques d’un PNC ne sont pas celles d’un PNT. On va tout droit au devant de bien des problèmes !
easy sleeping pilot a commenté :
28 mars 2015 - 12 h 10 min
secret médical et protection des populations , voilà le débat .
a ceux qui sont détenteurs d’une autorisation de port d’arme , ingénieurs dans le nucléaire , chirurgiens , chauffeurs de transport en commun , bref ceux qui ont la capacité directe et rapide d’avoir la vie d’autrui entre leurs mains , il faudrait une chaine particulière du suivi médical , par exemple en ajoutant une lettre au numéro de sécurité sociale ex 1 23 45 67 901 234 56 S
Afin de ne pas pouvoir par exemple cacher sa profession a son médecin , et permettre au médecin de s’assurer de la déclaration d’inaptitude qu’il a prononcé .
Richie-RSA a commenté :
28 mars 2015 - 12 h 14 min
Désolant de lire tous ce commentaires en réponse a Lorenzo, comme ceux d’ailleurs du précèdent articles. Typiquement français: une règle est mise en place et tout le monde y trouve a redire ou a critiquer, sans compter le sanpiternel bashing anti Air France.
1. Deux Personnes dans le cockpit en permanence est une mesure de strict bon sens qui aurait du être mise en place il y a longtemps comme elle l’est aux Etats Unis depuis 2001 et ce n’en déplaise a certains comme GEORGEABIDBAULE qui nous bombarde avec ses leçons de marketing et qui nous jugent dépassée simplement parce que on a l’audace de ne pas accepter les proposition des seigneurs du marketing…. Retour au sujet, après 13 and d’implémentations aux USA, la règle a fait ses preuves donc pourquoi la critiquer. Deuxio, AF la met en place bien sur, mais comme certains ne se l’imagine certainement pas, il est important de ne pas faire n’importe quoi et n’importe comment, faut pas rêver, ils ne vont pas appeler la 1ere personne dispo dans le staff PNC, il faut une personne préalablement briefe correctement sur ce qu’il faut faire et observer pour contrer toute tentative, etc… agir oui mais aussi agir avec intelligence, ce que bcp de personne oublient !!!
2. L’information de l’employeur sur un arrêt de travail ou d’un état limitant les capacité devrait être systematise pour certaines professions comme Pilote, Chauffeur de bus, Contducteur de train, etc… des que la personne a en charge la vie d’autre dans son travail. Maintenant en ce qui concerne son application et connaissant la mentalité arriere garde (type SNPL) de nos médecins en France et qui bloquent toute évolution du system, on y est encore très loin…. malheureusement.
Père Denis a commenté :
28 mars 2015 - 13 h 06 min
Quelle preuve avez vous que ” apres 13 ans en activité aux USA cette règle a fait ses preuves”??? Il y a t il eu un ou plusieurs cas dûment repertorie d’un crash de ce style évite du fait de la présence meme de cette deuxième personne???( c’est une simple question: pour ma part je ne le sais pas!) Ou bien tout simplement ce type de crash/ tentative de crash ne s’est tout simplement pas présenté sur cette période de 13 ans??? Apres tout ce n’était jamais arrivé en Europe non plus avant …