Paris-CDG : Air France évalue un nouveau tracteur

Publié le 21 octobre 2014 à 10h00 par François Duclos

12 commentaires

La compagnie aérienne Air France a signé un protocole d’accord portant sur l’évaluation du nouveau système Taxibot, afin d’en évaluer l’impact sur la tractation des avions gros-porteurs à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Dans son communiqué du 20 octobre 2014, la compagnie nationale française annonce vouloir étudier l’impact de ce système sur le flux de tractation de gros porteurs, ainsi que les avantages du Taxibot du point de vue écologique – réduction substantielle de CO² et des émissions de NOx et diminution du bruit. Ce véhicule semi-robotique sous la conduite d’un pilote, conçu pour le tractage des avions de la porte d’embarquement à la piste et vice-versa, a été développé par Israël Aerospace Industries (IAI), et est fabriqué par le Groupe TLD. Son utilisation « permet de réduire significativement la consommation de carburant et d’offrir à Air France un avantage économique décisif, tout en réduisant les émissions et le bruit dans l’environnement de l’aéroport ». Le protocole d’accord permettra à la compagnie de l’alliance SkyTeam d’analyser les avantages techniques, opérationnels et financiers potentiels du Taxibot. Air France, IAI et TLD formeront un groupe de travail, et pourront éventuellement étendre le protocole d’accord à des tests de faisabilité au deuxième trimestre 2015, en coopération avec Aéroports de Paris (ADP). L’aéroport de Francfort est déjà équipé de trois tracteurs Taxibot (après avoir été évalué par Lufthansa), et les essais dynamiques du nouveau modèle destiné aux gros porteurs ont débuté en juillet dernier.

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Commentaire(s)

bencello a commenté :

21 octobre 2014 - 12 h 28 min

TLD est l’une de ces entreprises françaises peu reconnues et pourtant performantes.
Il est vrai que leurs véhicules sont moins “glamour” et restent dans l’ombre des avions qu’ils tractent ou poussent.
Mais leur technicité très élevée est reconnue dans les aéroports du monde entier.
Reste la question menaçante du “taxiage” électrique embarqué directement sur les avions, proposé par safran.
Les deux vont-ils cohabiter?

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Erik de Nice a commenté :

21 octobre 2014 - 14 h 23 min

Le “Taxiage” de Safran est une solution fabuleuse et d’avant garde mais je crains que celle-ci ne soit victime de son coût.
En effet et contrairement à la solution tracteur exposée plus haut, il faut pour la solution Safran équiper TOUS les avions et ça…

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Cyril a commenté :

21 octobre 2014 - 15 h 02 min

L’avenir est au self taxiing, soit par alimentation électrique venant de l’APU ou encore mieux, depuis une pile à combustible embarquée (OK échéance à 20 ou 30 ans) si tant est que le rapport entre le surplus de poids embarqué ne contrebalance pas trop le gain en carburant au sol.

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Vincent a commenté :

21 octobre 2014 - 16 h 23 min

Lorsque l’on connaît la consommation, et donc le coût, d’un appareil au roulage, il est évident que ce type de système à vocation à devenir de plus en plus courant. Reste à en évaluer la rentabilité.

Un système de traction ou de propulsion électrique intégré à l’avion resterait l’idéal, mais on se heurte là à des problèmes de performances, de poids et d’encombrement.

En revanche, si l’on peut admettre l’intérêt économique, l’argument écologique est irrecevable et ne satisfera que les bobos écolos :

1. L’électricité, il faut d’abord la produire avant de la distribuer, et cela est rarement écologique.
2. Les batteries utilisées font appel à des matériaux rares, sources de nombreuses pollutions à l’extraction, outre les problèmes de recyclage.

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1. forza a commenté :
  
  22 octobre 2014 - 10 h 52 min
  
  Juste une petite précision, ce n’est pas parce que l’on utilise des matériaux appelé “Terre rare” pour les batterie qu’ils le sont contrairement a ce que leur nom voudrait laisser entendre.
  
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Mohamed a commenté :

21 octobre 2014 - 18 h 23 min

J’préfere le système de Safran que celui produit par des dégénérées assoifé de sang… Et puis Safran c’est français

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1. Vincent a commenté :
  
  21 octobre 2014 - 23 h 03 min
  
  ? ? ?
  
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czl a commenté :

21 octobre 2014 - 19 h 09 min

est ce que ça marche aussi dans les aéroports dont le trafic est très dense?

Il fait emmener l’avion en bout de piste, ensuite il faut se détacher de l’avion, l’avion allume les réacteurs

Que se passe-t-il si problème de réacteurs à ce moment là? On bloque toute la piste

Je suis sceptique

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IVAN a commenté :

21 octobre 2014 - 21 h 20 min

Beaucoup évoquent l’EGTS de SAFRAN cependant ce n’est absolument pas destiné aux long courriers. Depuis le début SAFRAN affirme que ce système n’est pas rentable pour un long courrier qui finalement à un temps de Taxi très court par rapport au temps de vol comparé à un court/moyen courrier. De ce fait le gain de carburant est totalement annulé par la masse du dispositif emporté.
L’utilisation de tracteurs est elle tout a fait adaptée. De fait, un seul tracteur pourra s’occuper d’une flotte étendue de long courriers puisque le nombre de rotation de chaque avion est réduit. D’un autre coté la masse reste au sol.

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Bencello a commenté :

21 octobre 2014 - 23 h 36 min

Une partie de l’équation économique réside sans doute aussi dans le choix des aéroports d’integrer (en le détaillant) ou non la traction des appareils dans les taxes d’aeroports

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Fred le corse a commenté :

22 octobre 2014 - 2 h 40 min

mouais…sachant que l’heure de vol commence où l’appareil se déplace par ces propres moyens….ça ne va pas plaire aux pnt du monde entier!!

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forza a commenté :

22 octobre 2014 - 10 h 50 min

Juste une petite précision, ce n’est pas parce que l’on utilise des matériaux appelé “Terre rare” qu’ils le sont contrairement a ce que leur nom voudrait laisser entendre.

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