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Pilotes et PNC plus exposés au cancer de la peau à cause des UV ?

Publié le 5 septembre 2014 à 12h00 par Alain Nguyen

11 commentaires

©Air France

A 9 000 mètres, altitude de croisière des avions de ligne, l'intensité des rayons ultraviolets (UV) est deux fois plus forte. Pilotes et personnel navigant sont donc plus exposés aux UV qui augmenteraient le risque de mélanome, un cancer de la peau. C'est en tout cas le lien de cause à effet qu'en a conclut une équipe de quinze chercheurs qui ont publié leur rapport dans le Journal of the American Medical Association Dermatology (JAMA). Ils ont analysé 19 études qui ont porté sur plus de 266431 personnes au total et constaté que le risque de développer un mélanome est plus de deux fois plus important pour les pilotes, hôtesses et stewards que pour des personnes lambda. «De plus, ces niveaux d'UV sont même plus élevés quand les avions volent au-dessus d'épaisses couches de nuages qui peuvent, tel des miroirs, renvoyer jusqu'à 85 % des rayons ultraviolets » qui ont une action cancérigène bien établie, explique la docteur Martina Sanlorenzo de l'Université de Californie à San Francisco, co-auteure du rapport médical. Le rapport complet (et payant) est disponible sur le site de JAMA.

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Commentaire(s)

trucmuche a commenté :

5 septembre 2014 - 12 h 04 min

Oui en 5 on à MRU…. LOL

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Erik de Nice a commenté :

5 septembre 2014 - 12 h 09 min

Qu’en pense Bob? (Le Stew Américain de….90 ans).

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Arthur a commenté :

5 septembre 2014 - 12 h 18 min

Encore un beau prétexte pour une petite grève?

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Hervé a commenté :

5 septembre 2014 - 12 h 43 min

Bonjour,
Je suis surpris par ce résumé du rapport. (Je n’ai pas lu le rapport payant).
Pour avoir volé au poste de pilotage pendant 35 ans, je n’ai jamais réagi aux UV pendant mes heures de vol (17 000). J’ai une peau de “blanc roux” et le moindre rayon de soleil dans la rue sans protection me donne rapidement des rougeurs. À bord je n’ai jamais mis de protection et les manches courtes étaient de rigueur pendant les deux tiers des vols. J’avais entendu que les glaces de cockpit filtraient les UV. En est-il de même pour les hublots de cabines ?
Peut-être qu’une faible surdose d’UV n’entraînant pas de réaction de l’épiderme est suffisante pour augmenter le risque de cancer …

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Morton a commenté :

5 septembre 2014 - 12 h 48 min

N’oublions pas les heures passées à la piscine de l’escale. Le personnel naviguant y reçoit beaucoup plus d’UV que pendant le vol de nuit…

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1. ramada a commenté :
  
  5 septembre 2014 - 15 h 27 min
  
  +1
  
  Surtout s’ils se baignent tout nu 🙂
  
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bencello a commenté :

5 septembre 2014 - 13 h 05 min

quid des vitrages et hublots? ils ne sont pas anti UV?

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bab33 a commenté :

5 septembre 2014 - 14 h 23 min

les mauvaises langues diraient que c’est plutôt à force de se prélasser sur la plage que les PN ont des soucis de peau …..mais je ne crois pas quand même

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Fred le corse a commenté :

5 septembre 2014 - 14 h 33 min

Toujours un con pour parler grève!!!

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Ex CCP a la retraite a commenté :

5 septembre 2014 - 15 h 04 min

Je n’ai jamais trouvé les plages dont vous parlez tous a Tokyo,a Osaka,a Fukuoka,a Bangkok,aDelhi,aBombay,aMontreal,a Toronto,a Chicago,aWashington,a Detroit,a Cincinati,aDallas,a Houston,a Mexico,a Sao Paolo,a Buenos Aires a Bogota,a Téhéran,a Atlanta,a Moscou,a Séoul,a Antananarivo,a N’djamena,a Bamako,a Lagos,a Kinshasa, a Luanda,a Johanesbourg,a Brazzaville,a Damas,a Amman,a Pékin,a Shanghai,aCanton,aOuagadougou,a Niamey,a Hyderabad,a Bengalore,………..

Sans doute n’ai je pas eu de chance………….

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mike a commenté :

5 septembre 2014 - 15 h 27 min

Etude internationale basée sur des données mondiales ou la France joue une place probablement insignifiant.

Vous parlez des journées à la plage ou à la piscine de l’hotel. Mais je pense que les personnels naviguants y passent moins de temps que bien d’autres personnes. 80-90% des pilotes européens en Europe ne passe pas une seule nuit à l’hotel en moyen-courrier. Tout le low-cost et ça en fait : pas un nightstop dans l’année. Quant aux rythmes de travail des compagnies américaines, arabes, asiatiques etc…je ne vois pas bien quand il leur reste le temps d’aller à la piscine. Je ne parlerai pas des compagnies européennes car mieux vaut laisser les jaloux fantasmer.

Je ne travaille pas pour AF et je ne travaille pas en France, mais ceux que je transporte eux en passe du temps à la piscine. Et ils ne sont ni PNCs, ni PNTs. On s’étouffe sur les salaires de fin de carrières des pilotes d’AF alors que ce n’est qu’à peu de choses près la MOYENNE de rémunérations des notaires. Si j’avais à refaire une carrière, je sais ce que je ferais pour pouvoir aller me prendre des mélanomes au bord de la piscine, en ne parlant aucune langue, sans concurrence et en ne s’expatriant sous aucun prétexte.

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