Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Crash d’Asiana Airlines : les pilotes en cause, mais pas seulement
Publié le 25 juin 2014 à 10h00 par Olivier Nilsson
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vodka.martini.shaker a commenté :
25 juin 2014 - 10 h 28 min
Je pense que le soucis majeur est que les formations sont de plus en plus allégées pour raisons économiques. Une formation pilote actuelle n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a 50 ans. Les avions paraissent plus simple à opérer mais la complexité des automatismes s’est en effet considérablement accrue et leur mise en oeuvre permanente est quasi obligatoire par certaines compagnies qui interdisent tout simplement le pilotage manuel à leur pilotes, ce qui tend vers une baisse de capacité technique inéluctable..
Raph a commenté :
25 juin 2014 - 11 h 34 min
Ouais…heu je suis toujours mort de rire lorsque certains pensent que des compagnies interdisent à leurs pilotes de voler en manuel…
C’est tout bonnement des discussions de bistro. Combien pensent que chez Emirates on ne peut pas faire une approche visuelle…alors comment fait-on pour poser sur des terrains africains sans ILS, avec une couverture satellitaire plus que médiocre et de nuit? Mh?
Ben en manuel. Et ouais.
Et une approche à New York sur piste contaminée en hiver avec des Gusts jusqu’à 48kts et une composante de 20 de travers? Ben ouais, encore une fois, en manuel…
Bref, il faut aussi peut etre penser à tous ces pilotes qui s’en fichent de leur métier, plus aucune passion, c’est peut etre cela qui donne la tendance à une certaine non maitrise de leurs compétences.
Fredmorel a commenté :
25 juin 2014 - 11 h 56 min
Pas d’accord, certaines compagnies limitent le pilotage manuel et imposent l’utilisation des automatismes au maximum. Emirates en fait partie, mais si tu veux piloter en manuel, t’as le droit, t’as juste intérêt à pas faire de grosses conneries.
Pour info en Afrique, si t’as pas d’ILS tu fais une RNAV, et la couverture GPS est toujours bonne.
Et aux US, tu fais plein d’approches à vue donc les pilotes américains savent piloter. Mais ils envisagent de généraliser les approches RNAV pour les pilotes étrangers quand les ILS sont HS.
Et aux US tu te poses jamais en limites vent de travers, ils ont suffisamment de pistes pour éviter ce genre de problèmes, poser 48 kt travers n’est jamais sans risque.
Donc moi aussi je suis mort de rire quand je lis tes commentaires….
MAÎTRE AZÉ a commenté :
26 juin 2014 - 1 h 19 min
Tes mots me donnent des maux de tête quand tu parles de l’Afrique!
T’es tu déjà posé à Lagos, Douala ou Malabo?
Coupure d’ électricité en courte finale de nuit…pourtant…
Ne généralise pas les cas!
Allez, remets ta pancarte du SNPL et vas vendre du pain.
AeroLand a commenté :
25 juin 2014 - 12 h 49 min
en tout les cas le Boeing 777 n’est surement pas mit en cause car il reste l’avion le plus fiable actuellement sur le marché par nombre d’accident.
Colison a commenté :
25 juin 2014 - 14 h 16 min
Ce serait pas mal aussi de faire un peu de lumière sur le training des pilotes en Asie du sud est, entre les p2f, les copis tout frais et sponsorisé par leur gouverneur de père et plus généralement les catastrophe de formateurs et examinateurs corrompus jusqu’à l’os. Tant que tout va bien, il n y aura pas d’accident mais on se souvient trop bien de l’helico militaire sur Borneo ou le lion de Bali… Esperons qu’un jour on puisse avoir un enquete de l’ICAO afin de faire un peu de ménage dans ce bordel sans nom histoire d’avoir une ops safe dans ce coin du monde.
FLYING TOMMY a commenté :
25 juin 2014 - 13 h 29 min
Le vrai débat n’est pas tant de savoir si une “LOC G/S OUT” doit se voler en manuel ou en automatique, mais plutôt de savoir
1) si le circuit visuel des pilotes est suffisamment rapide pour anticiper tout écart en terme de plan, d’axe ou de vitesse. Quelque-que soit le niveau d’automatisation de la phase de vol. Visiblement non ici, et ce chez les 2 PNT,
2) si les automatismes sont bien renseignés et fonctionnent normalement. Encore faut-il les connaître et les comprendre. Nul PNT à ce niveau ne peut se prévaloir du contraire. Qui plus-est avec des milliers d’heures sur un type…visiblement non ici encore. Les constructeurs et exploitants ne sont pourtant pas avares de formations et de manuels à çe sujet. Encore faut-il entant que PNT, d’avoir la volonté d’aller au-delà des minimas requis par l’autorité…
3) les PNT sont capables de reprendre là leur propre compte le pilotage de leur machine, quant bien même celle-ci fait plusieurs centaines de tonnes. Et par-delà le pilotage pur s’ils connaissent pleinement les valeurs caractéristiques de leur machine en terme de pitch et de thrust pour chaque phase du vol Visiblement non également encore…
Si il est courant d’entendre que les philosophies de pilotage enseignées aujourd’hui font la part belle à l’utilisation des automatismes et non plus au pilotage puŕ, alors tout aurait dû bien se passer ce jour-là. Non visiblement encore… On s’y perd un peu du coup ici !
Enfin n’oublions pas que Boeing alerte dans le FCTM contre les risques durant la phase d.approche de la configuration “A/T ON + A/P OFF” … Encore faut-il l’avoir pratiqué !
chiefpilot a commenté :
25 juin 2014 - 13 h 37 min
Complexité des automatismes du triple 7….c’est quoi ce délire? s’il y a vraiment un problème et une philosophie totalement différente de l’interface homme machine ,c’est bien du coté d’Airbus qu’il faudrait regarder au vu des différents accidents et incidents,n’entrons pas dans les détails et les polémiques ,sans hypocrisie la majorité des pilotes le savent.Donc entièrement d’accord avec les déclarations de Boeing…et AEROLAND concernat la fiabilité du 777
G22 a commenté :
25 juin 2014 - 16 h 11 min
Méfiance, certains modes Boeing sont piégeants, surtout en pilotage hybride, c’est à dire AP OFF et A/T ON avec au moins un FD ON, il faut absolument savoir où nous en sommes dans la logique “avion”, pour l’Asiana, les pilotes pensaient être protégé par l’auto manette, ce qui n’était pas le cas, en fait ils étaient en mode HOLD FLCH avec une cible d’altitude plus élevée que l’altitude avion, les FD commandant un ordre à cabrer, alors que les pilotes étaient en rattrapage de plan et comme la position manette était déjà en HOLD, c’est à dire au ralenti vol, dans cette configuration particulière il n’y a pas de “réveil” de l’A/T aux basses vitesses, c’est le fameux “HOLD TRAP”.
Letec a commenté :
25 juin 2014 - 15 h 37 min
Volant sur B787 après du B777 et être passé par Airbus le discours Boeing versus Airbus est à mon sens dépassé. Les deux présentent des automatismes complexes mais pas plus l’un que l’autre.
En long courrier on considère souvent qu’après 10-12 heures de vols ils vaut mieux rester sur les automatismes que de voler en manuel considérant le facteur fatigue et oui dans plusieurs compagnies le discours général est dans ce sens. Voler en manuel fait figure de rareté et on appelle manuel le fait de couper l’A/P en gardant souvent le FD et les autorhrottles. Très rare l’approche à la main sans guidance ou ATHR.
Vol long courrier = fatigue, peu d’atterissages par mois. Le savoir faire des pilotes décroît inévitablement et avec le temps beaucoup sont de plus en plus réticent à l’approche en manuel. C’est pas le simu tous les 6 mois qui va changer grand chose.
L’idéal : voler en meme temps sur long et moyen courrier, ex 320/330, mais peu de compagnies considérent cette solution comme viable dans l’organisation de leur personnel. Rajoutons ensuite la dimension syndicale, c’est pas pour demain…
Concernant la formation, les constructeurs proposent de plus en plus des QT courte, trop rapides à mon goût mais qui empêche la compagnie de compléter cela ? Qui empêche d’organiser plus de séances de simu ou de considérer de voler sur moyen et long courrier en même temps ? La compagnie. Alors oui clairement pour moi le niveau de compétence des pilotes est entièrement sous la responsabilité de la compagnie, de la qualité de sa formation et de sa politique en terme de maintient de compétence.
Clo2B a commenté :
25 juin 2014 - 18 h 34 min
le 777 est surement un avion très sur, mais il faut quand même noter qu’il n’y pas encore eu à ce jour de morts à déplorer sur un A 340, pourtant mis en service un peu plus tôt, ce qui laisse à penser que l’avion potentiellement le + sur pour les longues distances est un quadri relativement léger et surmotorisé, plutôt qu’un gros biréacteur ou un énorme quadri comme les 747 ou 380, malheureusement, les compagnies aériennes font passer la sécurité des passagers après le profit, et ce n’est pas nouveau
Raph a commenté :
25 juin 2014 - 19 h 44 min
Incroyable comme le fait de laisser un commentaire pertinent peu être le moyen de se faire descendre. Fredmorel tu en fais souvent de l’Afrique? Toujours eu une approche RNAV disponible? Sérieux?