Un Boeing MAX réalisant un vol intérieur pour Flair Airlines au Canada a subi un grave choc aviaire le 24 octobre, alors qu’il quittait l’aéroport l’aéroport Pearson de Toronto.
Le vol intérieur F8-641, à destination de Winnipeg, a subi un grave impact qui a brisé le pare-brise du cockpit du côté du commandant de bord, entraînant des blessures mineures causées par des éclats de verre. Après le décollage, les pilotes ont arrêté la montée à 5 000 pieds et ont effectué une manœuvre d’urgence, retournant à leur aéroport d’origine seulement 30 minutes après le départ.
Le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a indiqué dans un rapport que l’avion avait rencontré une volée d’oies et qu’au moins l’une d’entre elles avait heurté le pare-brise, « provoquant son éclatement ». Selon l’enregistrement de l’ATC, un pilote a déclaré : « Les pare-brise sont brisés et nous ne pouvons pas voir à l’extérieur. » Le BST a ajouté : « Comme le commandant de bord ne pouvait pas voir vers l’avant à travers le pare-brise, l’équipage a demandé à être remorqué jusqu’à sa porte d’embarquement (après l’atterrissage (ndlr). Le commandant de bord a été légèrement blessé en raison du verre brisé qui est entré dans le poste de pilotage. »
L’incident, survenu le 24 octobre, a gagné en notoriété après la diffusion sur les réseaux sociaux d’images montrant des dommages causés au cockpit de l’avion.
Le pare-brise du Boeing 737 MAX est conçu avec trois couches pour une durabilité maximale : une couche externe de verre, une couche interne et une couche intermédiaire de vinyle qui maintient les pièces ensemble au cas où les couches de verre se briseraient. La casse est cependant très rare.
Bien que l’équipage de Flair Airlines ait été confronté à une situation difficile, sa réaction rapide a permis un atterrissage en toute sécurité, soulignant l’importance d’une formation rigoureuse et de procédures d’urgence robustes pour assurer la sécurité dans des situations inattendues.
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