Un pilote de Boliviana de Aviación a été félicité par le transporteur pour avoir gardé le contrôle d’un avion après que celui-ci a heurté une meute d’au moins 14 chiens sur la piste pendant le décollage.
Le Boeing 737-800 de Boliviana de Aviación s’apprêtait à décoller pour l’aéroport international de La Paz El Alto (LPB) le 26 mars 2026 avec 130 passagers, lorsque l’incident inhabituel s’est produit. Selon un communiqué de la compagnie nationale bolivienne, le pilote du Boeing 737 se trouvait à un « moment critique » lors du décollage lorsque l’avion a heurté les chiens. L’avion, immatriculé CP-3138, devait atterrir à l’aéroport Jorge Wilstermann (CBB) de Cochabamba, mais a subi des dommages a priori au train d’atterrissage et à d’autres parties de l’avion.
Les médias locaux ont rapporté que pas moins de 14 chiens étaient arrivés sur la piste au moment de la collision, tandis que des témoins à bord de l’avion ont déclaré qu’ils avaient été projetés en avant sur leur siège alors que l’avion freinait brusquement. « Apparemment, c’est une chienne en chaleur qui a provoqué tout ça. » Ce serait l’une des hypothèses de l’incident émise par le directeur exécutif de la Direction générale de l’aéronautique civile (DGAC), Iván García, qui a précisé qu’après l’incident, tous les protocoles de sécurité avaient été activés, tant en ce qui concerne les passagers que les infrastructures.
« Nous réitérons notre plus grand engagement en faveur de la sécurité opérationnelle et du bien-être de tous les voyageurs », a déclaré Boliviana de Aviación dans un communiqué. À la suite de l’incident, les passagers ont été débarqués et l’avion a été remorqué pour que les dommages soient évalués. Six vols de Boliviana de Aviación ont ensuite été retardés alors que la compagnie aérienne tentait de reprendre ses services.
« Une évaluation sera menée avec la zone opérationnelle pour déterminer où ces chiens auraient pu entrer et prendre des mesures correctives », a indiqué un représentant de la NAABOL (Navigation aérienne et aéroports boliviens) aux médias locaux. À cet égard, lson directeur général Elmer Pozo, a expliqué qu’après ce qui s’est passé, une équipe de personnel de la zone a effectué une inspection de la clôture périphérique de l’aéroport pour clarifier où et comment la meute de chiens a réussi à entrer dans l’aire sécurisé pour les avions. Il a expliqué que le terminal terrestre est composé de deux propriétés appartenant à l’Armée de l’Air et à Naabol.
Aucun commentaire !