Groupe ADP (Aéroports de Paris) a indiqué jeudi soir que la majorité des organisations syndicales représentatives (*) ont refusé de signer les trois accords visant à adapter le modèle de l’entreprise à son nouvel environnement lié à la crise crise sanitaire.
Dans un contexte de pandémie de Covid-19 qui paralyse le trafic aérien, le gestionnaire des aéroports parisiens cherchait à réduire ses coûts et ses effectifs sans départs contraints. Le texte négocié au cours des deux derniers mois avec les syndicats portait sur un accord d’activité partielle de longue durée (APLD), un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) et un accord de performance collective (APC), l’ensemble étant “indissociable“, a indiqué Groupe ADP dans un communiqué.
Concrètement, ces accords visaient à réduire les salaires et la masse salariale (suppression jusqu’à 700 postes sur 6.300). Toutefois, le texte contenait une “clause de garantie de l’emploi” faisant obstacle à tout licenciement pour motif économique de 2021 à 2023 dans la maison mère, a expliqué Groupe ADP.
“L’absence de signature conjointe de ces trois accords par les organisations syndicales représentatives représentant plus de 50% des voix imposera que les mesures nécessaires soient prises pour adapter le modèle économique et social de l’entreprise, conformément à ses orientations stratégiques. Le groupe ADP agira avec le souci d’équilibre entre toutes les parties prenantes“, a conclu le gestionnaire aéroportuaire.
(*) Des trois syndicats, seule l’UNSA a signé l’ensemble des trois accords, la CFE-CGC et la CGT ayant refusé.
JOHAN a commenté :
7 novembre 2020 - 8 h 42 min
Info utile :
– l’accord RCC rupture conventionnelle collective permettant au moins 700 departs volontaires est signe par les 3 Organisations syndicales représentatives
– les engagements de non licenciement ne concernent plus du tiers de l’effectif du périmètre de l’accord apld.
– l apc agit sur des éléments structurels et définitifs de la rémunération des salariés.(15%)
– plus d’autres aspects qui ne peuvent être accepter en l’état.
– le plan d economie est déjà mise en œuvre depuis avril 2020 et adp n’a pas attendu de négocier un accord pour sa mise en œuvre.
– la formule de 3 accords sinon rien n’a aucun sens. Cette formule globale associée a la restructuration de l’entreprise contourne les obligations d’un pse.
– ……..etc
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Johan a commenté :
7 novembre 2020 - 9 h 01 min
Info utile :
– l’accord RCC rupture conventionnelle collective permettant au moins 700 departs volontaires est signe par les 3 Organisations syndicales représentatives
– les engagements de non licenciement ne concernent plus du tiers de l’effectif du périmètre de l’accord apld.
– l apc agit sur des éléments structurels et définitifs de la rémunération des salariés.
– plus d’autres aspects qui ne peuvent être accepter en l’état. (15%)
– le plan d economie est déjà mise en œuvre depuis avril 2020 et adp n’a pas attendu de négocier un accord pour sa mise en œuvre.
– la formule impose mais écrite nul part de 3 accords sinon rien n’a aucun sens.
– ces accords associés à une restructuration s’apparentent à un pse déguisé sans les obligations d’un Pse.
– ……..etc
Nadine a commenté :
7 novembre 2020 - 21 h 00 min
ADP attise les convoitises. Après quelques turbulences de circonstances,le fonds chinois des nouvelles routes de la soie (Silk Road Fund) reste en embuscade. La patience de la Chine fait sa force et pendant ce temps la France continue à être dépecée méthodiquement.
Anna stazzi a commenté :
8 novembre 2020 - 10 h 07 min
Bouh ! Les méchants Chinois !
À quel sink-tank appartenez-vous ?
Je ne suis pas fan du PCC, mais il faut qd même reconnaitre que la France n’est pas mal placée s’il s’agit de main-mise éco/politique avec ou sans embuscade, et dans ce cas, c’est perçu comme une normalité.
Pourquoi pas l’inverse?
Les nouvelles routes de la soie sont pour le moment bien embourbées en Asie Centrale. Et ça risque de bien durer.
Nadine a commenté :
9 novembre 2020 - 22 h 25 min
@ Anna Stazzi
Le compromis d’un accord financier cache toujours une compromission. Le vice se cache dans les conditions exigées pour recevoir les fonds.
Tout l’enjeu réside donc dans la détermination des objectifs.
Enfin, comparaison n’est pas raison.