La compagnie aérienne Ethiopian Airlines a finalement inauguré sa nouvelle liaison entre Addis Abeba et Moscou, sa première destination en Russie depuis 27 ans.
Depuis le 17 décembre 2018, la compagnie nationale éthiopienne propose trois vols directs par semaine entre sa base à Addis Ababa-Bole et l’aéroport de Moscou-Sheremetyevo, opérés en Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 24 passagers en classe Affaires et 246 en Economie. Les départs sont programmés lundi, mercredi et vendredi à 23h45 pour se poser le lendemain à 7h15, les vols retour quittant la Russie mardi, jeudi et samedi à 22h55 pour se poser le lendemain à 6h25. Ethiopian Airlines est sans concurrence sur cette route
À propos du lancement de ces services, le CEO du groupe de Star Alliance Tewolde GebreMariam a déclaré être « très heureux que nous ayons lancé des vols vers Moscou, en Russie, le plus grand pays au monde en superficie totale, couvrant l’Europe et l’Asie. En tant que l’un des principaux producteurs mondiaux de pétrole et de gaz naturel, la Russie offre de vastes possibilités de commerce et d’investissement aux investisseurs. La base de fabrication de pointe et l’industrie légère du pays offrent également un potentiel commercial d’import-export avec l’Afrique, dotée de diverses ressources naturelles et de matières premières ».
La connectivité aérienne fournie par Ethiopian Airlines pour relier l’Afrique et la Russie « contribuera dans une large mesure à faciliter et à renforcer les relations multiformes entre les deux régions. Nos vols directs feront également la promotion des attractions touristiques éthiopiennes et africaines auprès des touristes russes. La Russie est devenue le dernier pays BRICS de notre réseau mondial en pleine croissance », a ajouté le dirigeant.
Pas de mention de la route vers la Turquie en revanche : la ligne vers Istanbul-Atatürk aurait due être lancée à la mi-novembre puis le 5 décembre, avec une prolongation justement vers la capitale russe. Début décembre, son inauguration a été reportée au 4 mars prochain, officiellement en raison d’un « retard dans la délivrance des autorisations d’exploitation et des créneaux d’atterrissage par les autorités de l’aviation turque concernées, bien qu’Ethiopian Airlines a dûment finalisé tous les préparatifs en vue du démarrage des vols ». Turkish Airlines, sa partenaire d’alliance, dessert cet axe depuis des années.
Ethiopian Airlines a également inauguré le 11 décembre dernier des vols vers Manchester en Grande Bretagne ; aucune autre nouveauté ne figure dans son programme pour 2019. La compagnie qui exploite actuellement 119 destinations internationales, entreprend « des investissements multiformes pour renforcer sa présence mondiale conformément à sa vision 2025 ». On retiendra aussi qu’elle a reçu le 14 décembre son dixième Airbus A350-900, sur 24 commandés.
We have received a warm welcome at #Moscow Demodedovo Airport!#Ethiopian #Newdestination pic.twitter.com/TU9LzKmW3i
— Ethiopian Airlines (@flyethiopian) December 18, 2018
Welcoming our 10th #Airbus #A350!#MeetTheFleet pic.twitter.com/PFpq8xuLl7
— Ethiopian Airlines (@flyethiopian) December 14, 2018
NDR a commenté :
26 décembre 2018 - 14 h 24 min
“Les départs sont programmés … à 23h45 pour se poser le lendemain à 7h15, les vols retour quittant la Russie … à 22h55 pour se poser le lendemain à 6h25”
Encore un 788 qui fait une petite sieste de 16h 😀
Puis après cela ET va venir se fendre a la fin d’année d’un rapport prétendant un taux de remplissage de 75% sur des WB qui travaillent 14h sur 48 excellente rentabilité dis donc !
rapport coût/efficacité a commenté :
26 décembre 2018 - 15 h 13 min
Ethiopian ouvre cette ligne avec seulement 3 fréquences / sem: lu, me,ve
Dès lors pour la planification opérationnelle des équipages et des machines , sachant qu’après ce vol les équipages devront avoir un repos règlementaire, deux options s’offrent à Ethiopian:
soit un équipage attend l’avion à Moscou, et donc l’avion fait un retour vers ADD rapidement : cette option augmente la rentabilité-machine mais à l’inconvénient de devoir avoir DEJA sur place un autre équipage deja reposé pour prendre la relève au vol retour—> besoin de 2 equipages au lieu d’un pour effectuer la ligne, et de plus l’équipage à l’arrivée reste deux ou trois jours sur place–> plus de nuits d’hotel ( 7 en fait) et plus d’indemnités de déplacement à payer par semaine.
L’autre option,: c’est l’avion qui attend l’équipage. Dans ce schéma, c’est le même équipage qui fait l’aller-retour et ne reste qu’une nuit à l’hotel—> pour les trois vols/semaine cela conduit à ne payer que 3 nuits d’hotel et 3 frais-repas hebdomadairement, et de plus Ethiopian n’a besoin d’engager que trois équipages/semaine au lieu de 6 pour le même service rendu aux clients. L’inconvénient, c’est que cette option dégrade la rentabilité machine puisque cette dernière doit “faire du béton” ( rester immobile au sol en escale, pour les non-initiés) plusieurs heures au lieu d’être en vol…
Le tout n’est qu’une question de comparaison entre avantages/inconvénients entre les deux solutions et de déterminer laquelle est la plus économiquement avantageuse…Et ce n’est pas toujours celle qu’on imagine de prime abord!
Après, je serais surpris que les crew-ET aient besoin de 16H bloc-bloc de repos suite à un vol de type ADD_MOW: entre alors en jeu un autre paramètre: celui des correspondances à ADD, et des horaires d’arrivée à Moscou et à ADD: est il utile de choisir l’option 1 qui augmente les coûts, si c’est pour faire arriver les passagers à des heures indues ( s’ils vont dans Moscou ou dans ADD selon le sens du vol) oui bien à des moments où ils vont devoir attendre hyper longtemps s’il n’y a pas de correspondances au moment de leurs arrivées? Mieux vaut alors laisser les gens chez eux à l’escale de départ plutôt que dans une salle d’attente en aéroport…et choisir l’option 2) qui, en plus, fera faire des économies à la compagnie aérienne…
Les choses ne sont pas toujours aussi élémentairement évidentes et nécessitent souvent d’avoir plus d’information pour mieux les appréhender et éviter une réaction spontanée dans l’erreur.
NDR a commenté :
26 décembre 2018 - 17 h 55 min
@Rapport C/E
“Après, je serais surpris que les crew-ET aient besoin de 16H bloc-bloc de repos suite à un vol de type ADD_MOW: entre alors en jeu un autre paramètre: celui des correspondances à ADD”
L’horaire d’arrivée a ADD est excellent pour les correspondances (6h25) sauf que le 788 ET ne pourra jamais le remplir, elle a lancé cette nouvelle ligne avec un Drealliner juste pour marquer le coup, a partir de Fevrier 2019 ET va remplacer le 788 par un 737 Max ce qui prolongera le vol de une demi heure pour approcher les 8h de vol dans un monocouloir ! Et cela change tout car les touristes russes eux ce n’est pas a Addis qu’ils vont ils vont partout en Afrique de l’est sauf a la corne d’Afrique et a ce moment la ET avec son 737 elle sera confrontée a Egyptair, Air Arabia et Flydubai qui elles deservent toutes cette région en 2 fois 4 heures avec leurs monocouloirs en plus de Oman Air qui connecte une bonne partie des pays d’Afrique de l’est ou ils avaient fondé leurs royaumes métisses pendant des siècles avant qu’ils ne soient destitués par les britanniques et les allemands.
A partir de fevrier quand ET va utiliser un 737 de Moscou vers Addis Abeba ce n’est pas avec le service de Turkish + les golfs sisters traditionnelles et leurs confortables Wides que Ethiopian se battra mais plutôt avec les hard discounter comme Flydubai et Air Arabia, ceci en plus du partage de KQ avec Airoflot sa partenaire d’alliance de plusieurs aéroports de la région MENA afin de transporter les touristes russes vers les Safaris kenyans.
Atem Enow Victor a commenté :
30 décembre 2018 - 20 h 53 min
Lol. Les crew d’ET sont déjà habituer au repos de 12h entre atterrissage et décollage.Quand ET fesait Paris sans continuation vers Brussels presque 08h de vol, les crew arrive le matin et reparte le soir. Encore aujourd’hui, la liaison Addis- Bamako-Dakar, preske 12h de duty time, ils arrive a Dakar vers 19h pour repartir le lendemain a 08h. Ceci semblerait fou dans d’autres compagnie mais c’est tant de chose ki permet a Ethiopian d’être ”cost leader” sur le continent