La compagnie aérienne low cost easyJet célèbre les dix ans de sa base à Lyon, où elle est désormais première en parts de marché (25%) et en nombre de sièges vendus.
Depuis l’ouverture de la base de la spécialiste du vol pas cher à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, elle y a transporté plus de 20 millions de passagers dont près de 3 millions depuis le début de l’année. Alors que le premier vol easyJet à Lyon remonte à l’an 2000, la base ouverte en 2008 emploie actuellement près de 300 personnes, positionnant easyJet comme « l’un des employeurs principaux du secteur localement ». Avec sept monocouloirs Airbus stationnés sur place, Lyon est la 2ème base la plus importante du réseau easyJet en France après Paris-Charles de Gaulle (9 avions) et juste avant Paris-Orly (6 avions).
EasyJet, « acteur incontournable du tourisme local », propose aujourd’hui à Saint Exupéry 45 destinations, contre 15 il y a 10 ans, dont le tiers est opéré sans concurrence. Afin de répondre à la demande locale, la low cost met en vente 1 million de sièges cet hiver, grâce notamment aux lancements de 6 nouvelles lignes cette année – Corfou (Grèce), Fuerteventura (Espagne), Rennes, Tel Aviv, La Canée (Crète) et Agadir – et l’ajout de fréquences « pour des destinations européennes prisées pour un city break » comme Vienne ou Copenhague, ainsi que sur certaines destinations domestiques. Cet hiver, Toulouse est desservie quotidiennement grâce au vol supplémentaire du samedi. Mais c’est le Grand Ouest qui est mieux connecté que jamais avec Nantes bénéficiant à présent de 4 vols par jour « y compris un départ tôt le matin idéal pour les voyageurs d’affaires », et la prolongation de la nouvelle liaison vers Rennes.
Pour l’été 2019 ce sont plus de 2 millions de sièges, près de 7% de hausse, qui seront proposés avec des destinations balnéaires renforcées telles que la Corse.
Des habitudes de voyages se dégagent au sein des voyageurs easyJet à Lyon, précise la low cost dans un communiqué. Ils sont près de 35% à plébisciter les destinations internationales pour de longs séjours, et près de 13% pour rendre visite à leurs proches. Les voyageurs d’affaires représentent quant à eux près d’un tiers de nos voyageurs sur les lignes intérieures.
Francois Bacchetta, Directeur Général easyJet pour la France, déclare : « pour les 10 ans de notre base locale nous sommes fiers d’être aujourd’hui la première compagnie court et moyen-courrier à Lyon. Le service proposé à bord et au sol, notre collaboration de longue date avec l’aéroport et nos partenaires locaux ainsi que l’adhésion du public Lyonnais et de la région constituent la recette de ce formidable succès ». EasyJet connecte Lyon aux régions françaises et européennes via un réseau unique de 45 destinations desservies par des aéroports principaux ; « nous faisons rayonner Lyon en France et à l’international, et dans la continuité de notre stratégie nous sommes heureux de soutenir pour la première fois une campagne de promotion de la région Auvergne Rhône Alpes au Royaume-Uni en partenariat avec Atout France, la région et la Métropole », ajoute le dirigeant.
Lionel Flasseur, Directeur General région Auvergne Rhône Alpes, souligne de son côté que le développement soutenu du low-cost « dans nos aéroports régionaux (+126% sur la période 2010/17) a eu un impact considérable sur le développement touristique et économique de la Région Auvergne Rhône-Alpes, notamment sur le court séjour qui représente aujourd’hui 55% des voyages réalisés et sur le tourisme urbain qui devient la principale activité pratiquée en Région avec 33% des séjours. Ce développement a permis également de développer la clientèle étrangère avec une croissance de 31% depuis 2010, notamment les britanniques et les Allemands ». Et l’ouverture de la base easyJet a été pour Lyon « un véritable accélérateur de développement », souligne François Gaillard, Directeur Général d’ONLYLYON Tourisme et Congrès, qui se félicite « de cette collaboration réussie qui a contribué à faire de Lyon la meilleure destination de court séjour en Europe en 2016 (World Travel Awards) et qui continue à renforcer l’attractivité de notre métropole ».
Chopin14000 a commenté :
28 novembre 2018 - 7 h 39 min
Je pensais que Nice était la plus importante base de EasyJet en France. Quelqu’un connaît t’il le nombre d’appareils basés à Nice et leur part de marché ?
JP a commenté :
28 novembre 2018 - 8 h 25 min
Voici
https://www.20minutes.fr/economie/2339655-20180920-nice-allons-continuer-ouvrir-lignes-assure-patron-easyjet-deja-leader-aeroport
chopin14000 a commenté :
28 novembre 2018 - 12 h 17 min
Merci à vous !
Pet a commenté :
28 novembre 2018 - 8 h 24 min
Eh bien..
Et AF qui a fermé ses bases en province sans prévision de rentabilité..
Bravo EasyJet !
Encore un effort sur le service au sol, SURTOUT en cas de pb ou vol annulé.
Ds ce dernier cas, vous êtes ex-aequo avec AirBaltic: nuls.
Serge13 a commenté :
28 novembre 2018 - 8 h 47 min
Non désolé la base de Marseille existe toujours, certes avec 3 avions seulement, au lieu de 11 au départ, mais elle existe. AF réduit un maximum leur présence à cause des grèves du personnel AF au sol ainsi que le SNPL très implanté dans le sud. Tant pis pour eux, tant mieux pour le consommateur, car depuis Volotea et Ryanair se sont fait leur place…
Blaireau a commenté :
28 novembre 2018 - 13 h 04 min
Le SNPL très implanté dans le sud ?
La CGT peut être ?
De toute façon Air France n’a jamais cru dans ses bases, il n’y en a que pour le hub de CDG.
tournefeuille31 a commenté :
28 novembre 2018 - 8 h 58 min
@PET
Faux. AI Déjà été hébergé par EZY à l’hôtel Mercure après annulation de vol après panne générale de courant dans l’aeroport.
Inukshuk a commenté :
28 novembre 2018 - 9 h 29 min
@Tournefeuille31: pas d’accord. J’ai à deux reprises été hébergé par EZY car l’annulation était de leur fait (meme s’ils ne l’ont jamais admis: manque de PNT ou PNT arrivée en butée horaire) mais n’ai jamais pu obtenir la compensation de 250€ prévue dans la directive EU. Et inutile pour ça de demander à l’ENAC (aviation civile italienne) de vous aider: ils sont à la pêche…
PAUL gabriel a commenté :
28 novembre 2018 - 13 h 50 min
Dommage que la desserte de ST Exupéry à partir de la Métropole n’ai pas suivi les performances d’EsyJet.
Je pense que sans le monopole de RHONEXPRESS, et avec une desserte TCL de ST Ex, par T3 et Bus, les performances d’EsyJet et autres compagnies, voir la gare SNCF de St Ex, auraient étés encore meilleur.
aerofan a commenté :
28 novembre 2018 - 13 h 51 min
Comment se fait il que sur une plate forme aussi importante que celle de Lyon qu’aucune Cies françaises ne puissent rivaliser avc Easy Jet, Cie Britannqie qui pâtira du brexit. Que font les Aigle Azur, ASL France, XL Airways, HOP, Transavia, Chalair, Joon qui sont françaises…..Les anglo saxons sont bien plus malins que nous latins. Ils ont toujours cet esprit de conquête qui fait leur fierté. Je n’ai rien contre Easy Jet. Elle ressemble aujourd’hui pratiquement à une compagnie aérienne classique avec un bon service au client, mais elle est très hégémonique et profite de notre faiblesse et de nos faibles moyens. Nois devrions avoir une low cost 100 pour 100 française indépendante d.un groupe aérien. Les investisseurs sont là……
Airbid a commenté :
28 novembre 2018 - 15 h 14 min
…oui, mais il faut compter avec le veto AF, on voit ce que cela donne depuis plusieurs décennies . En attendant la concurrence étrangère se gave.