La compagnie aérienne Kenya Airways devrait inaugurer la semaine prochaine une nouvelle liaison entre Nairobi et Mogadiscio, après une première tentative à la mi-novembre qui avait échouée faute d’assurance.
A partir du 5 décembre 2019 si aucun nouvel obstacle ne surgit, la compagnie nationale kenyane proposera un vol quotidien entre sa base à Nairobi-Jomo Kenyatta et l’aéroport de Mogadiscio-Aden Adde, opéré par sa filiale low cost Jambolet en Bombardier Q400 de 78 sièges. Les départs sont programmés à 7h40 pour arriver à 9h55, les vols retour quittant la Somalie à 10h45 pour se poser à 13h00.
Kenya Airways sera en concurrence avec Daallo Airlines et Fly-SAX sur cette route, annoncée initialement pour le 15 novembre. Selon le CEO de la compagnie de l’alliance SkyTeam Sebastian Mikosz, la rotation quotidienne devait répondre à la demande croissante de voyageurs somaliens, d’organisations gouvernementales et d’organisations non gouvernementales « et d’un nombre croissant d’entrepreneurs du Kenya et de la région désireux de rechercher des débouchés dans le pays ». « Nous voulons étendre la portée de notre réseau et le rendre pratique pour nos clients qui travaillent et investissent en Somalie. L’ajout de cette liaison à notre réseau témoigne de notre volonté d’améliorer la connectivité sur le continent africain, tout en créant de nouvelles opportunités pour les investisseurs en entreprises, les traders et les touristes », ajoutait alors le dirigeant.
Mais le premier vol n’a jamais décollé, le gouvernement somalien exigeant des assurances supplémentaires : « les exigences supplémentaires concernent des assurances que la compagnie aérienne doit obtenir pour les avions empruntant cette route. Le processus d’approbation est ce qui a un peu tardé, et nous espérons le finaliser dans les meilleurs délais », s’était alors excusé M. Mikosz sans fournir plus de précision. Les passagers ayant déjà une réservation avaient été replacés sur d’autres vols. Rappelons que la rivale Ethiopian Airlines a également fait son retour en Somalie début novembre, après 41 ans d’absence.
Les exportations du Kenya vers la Somalie ont augmenté de 33,5% durant les six premiers mois de l’année, faisant du pays le troisième marché africain du Kenya.
NDR a commenté :
26 novembre 2018 - 21 h 38 min
“Kenya Airways sera en concurrence avec Daallo Airlines et Fly-SAX sur cette route”
Elle sera en concurrence avec 4 et pas seulement 2 Cie dont 3 Cies privées créées par des Somaliens une a Mogadiscio (Jubba Airways), une Cie basée au Kenya (African express) et une 3e Cie appartenant aux somaliens aussi et basée a Djibouti (Daallo) en plus la Cie privée kényane Fly Sax ; et bien sûr parmi ces 5 Cies reliant Nairobi a Mogadiscio 2 airlines utilisent des CRJ et des A320 et effectuent le trajet en 1h30 soit une heure de moins que Jambojet et Ethiopian en turboprop. vers la capitale somalienne ;
Si ceci prouverait une chose c’est qu’elle ptouverait que la sois-disant constitution éthiopienne prônant un état fédéral ne donnent pas assez de droit a un grand “état région” constituant l’Ethiopie : l’état Somali qui regroupe 5 millions d’habitants puisque les somaliens ont pu créé des Cies au Kenya et a Djibouti alors qu’ils n’y sont même pas autochtones ils y sont de simples réfugiés ;
Ceci met en évidence que Kenya Airways est bien une airline fairplay contrairement a sa rivale régionale Ethiopian qui verrouille la concurrence et de facto ne ferait que contribuer a provoquer le déclin du transport aérien en Afrique ou au moins la ou elle s’installe.
Ethiopian a commenté :
27 novembre 2018 - 15 h 00 min
Toujours à taper sur Ethiopian…C’est normal on est numéro un lool
NDR a commenté :
27 novembre 2018 - 18 h 31 min
Première en nombre d’avions commandés ça c’est certain mais pour quelle finalité ? L’état éthiopien se devait d’avoir beaucoup de priorités en revanche en attendant il a vidé tellement les caisses de l’état dans ET qu’il en est arrivé a 2 semaines de réserves de change cette année ;
Vous avez un très joli pays mais vos instances économiques mettent en exergue pas mal d’amateurisme sur les best practices des managements de projets il n’y a qu’a voir la ligne rail cargo du Kenya qui effectue 7 trains fret par jour pendant que l’opérateur éthiopien en effectue 3 par semaine a distances égales ;
L’Ethiopie est un pays que j’aimerais visiter au plus vite car il perpétue l’essence du christianisme authentique du pape berbère Arius et il possède un alphabet purement africain dont je suis fier mais permettez moi de vous dire qu’il y a pas mal d’incompétences dans le BI de chaque ministère pas seulement celui du transport pourquoi? Et bien figurez vous le ministère des telecoms de votre pays a failli vendre le state owned operateur a Deutch Telecom une folie ! DT est le seul opérateur européen qui n’a aucun backbone de fibre optique océanique..
Et d’ailleurs je voudrais vous féliciter car ils n’ont pas fait cette erreur: depuis que votre premier ministre est passé voir M. Macron a l’Elysée le mois dernier pour le prêt des 100 millions d’Euros il a promis de laisser entrer l’opérateur Orange qui est bien sûr un choix plus judicieux que Deutch Telecom car Orange est présent dans 20 pays africains et partout dans l’océan indien.
Sans préjugés a commenté :
27 novembre 2018 - 20 h 33 min
@@@@ NDR
C’est pas de la faute d’éthiopian si la RAM est à la traîne . Arrete de vouloir toujours opposer Kenyean et Éthiopien, il sagit de deux peuples frères et amis. Si ta RAM est pourri et dernière de la classe, sort ton mouchoir pour sécher tes larmes, mais retiens que la jalousie est un vilain défaut, il faut plutôt cultiver l’effort.
NDR a commenté :
28 novembre 2018 - 7 h 49 min
C’est sûr qu’en matière de subventions étatiques a fonds perdus AT est a la traine comparée a ET 😉 Ethiopian est tellement avide de subventions qu’elle n’en trouve pas assez chez l’état qui la biberonne visiblement, l’état propriétaire qui est arrivé a 15 jours de réserves de change au dernier trimestre passé ce qui a poussé M. Le prime minister a venir chez bibi a l’Elysée emprunter 100 M€ pour les pièces de rechange de Ethiopian Airlines alors qu’il nous facture l’essence a 2$ le litre 🙁 ET qui a volé avec un milliard de $ de kérosène offert par le royaume wahabite l’année dernière pour que l’Ethiopie ne laisse pas l’Iran s’installer dans la corne d’Afrique et toutes ces subventions pour quel résultat? Pour voir le client ethiopien payer 300$ sur un trajet Addis-Goba et interdire aux éthiopiens de l’ethnie Somalis de créer leur airline afin de baisser les prix? Et ce pendant que le Kenya les y authorise ? Le Kenya, Egypte, Afrique du Sud et Tunisie ont tous plusieurs Cies aériennes privées et des prix inférieurs a 50$ sur des distances aussi courtes que Addis-Goba et au Maroc en plus des Airlines privées il y a aussi le train : de Casablanca a Tanger par exemple la distance est plus grande que Goba-Addis Abeba et le billet TGV coute 9€ !!
https://www.medias24.com/MAROC/Quoi-de-neuf/187682-Voici-les-tarifs-du-TGV-marocain-Al-Bouraq.html
NDR a commenté :
28 novembre 2018 - 10 h 18 min
Cette semaine a eu lieu a Rabat la réunion de l’AFRAA et le CEO de AT le directeur actuel de cette instance aérienne africaine a remis au CEO de ET l’award de la Cie africaine la plus rentable se basant sur ses “chiffres officiels” mais,
Par ce qu’il y a bien un mais en coulisse ce qui a été discuté c’est la forme du “nouveau Open Sky” africain entre nous d’après ce que m’a décrit un ami ICT au Maroc décrivant en ses termes ET comme un “jeune puceau” qui n’a ni copine ni amie et qui se pointe en boite pour dancer avec les copines des autres 😀
Je n’avais pas compris la métaphore et il m’a expliqué que l’Ethiopie n’a ni un marché interne passagers sortant (a cause des bas salaires et de l’absence de diaspora) ni un marché externe entrant a cause de l’absence du tourisme (moins d’un million apparement), alors l’Egypte et le Maroc qui tablent sur un marché touristique de 20 millions chacun en 2025 fixent les règles du jeu de cet Open Sky : ils veulent baisser au maximum les taxes aéroportuaires plutôt que de laisser des Cies africaines sans passagers entrant ni sortant leur manger leur gâteau.