La compagnie aérienne British Airways lancera l’été prochain une nouvelle liaison entre Londres et Charleston, sa 29eme destination aux Etats-Unis.
Du 4 avril au 24 octobre 2019, la compagnie nationale britannique proposera deux vols par semaine entre sa base à Londres-Heathrow et Charleston, opérés en Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 35 passagers en classe Affaires, 25 en premium et 154 en Economie. Les départs du T5 sont programmés jeudi et dimanche à 17h20 pour arriver à 21h20, les vols retour quittant la capitale de Caroline du Sud à 22h50 pour atterrir le lendemain à 11h50. British Airways sera sans concurrence sur cette route, la première intercontinentale à Charleston.
La compagnie de l’alliance Oneworld souligne dans son communiqué que sa nouvelle destination accueille entre autres une FAL de Boeing où sont assembles les 787-10, dont elle attend douze exemplaires entre 2020 et 2023. La nouvelle route est bien sûr lancée dans le cadre de sa coentreprise avec American Airlines, avec qui elle proposera alors 73 vols quotidiens entre les deux rives de l’Atlantique ; elle sera inaugurée deux jours après celle vers Pittsburgh en Pennsylvanie.
Pour Sean Doyle, directeur des réseaux et des alliances chez British Airways, « vous ne pouvez pas vous empêcher de vous laisser entraîner par le charme du vieux monde de Charleston; ses rues pavées, ses maisons colorées et ses bâtiments historiques en font une ville unique. Récemment, nous avons lancé des vols à destination de Nashville et de la Nouvelle-Orléans, et nous avons annoncé cette année un nouvel itinéraire vers Pittsburgh. Les voyages aux États-Unis sont toujours aussi populaires. Nous sommes donc ravis d’ajouter cette charmante ville à notre vaste réseau mondial et d’offrir aux clients un choix encore plus vaste de destinations de vacances ».
L’aéroport de Charleston n’est desservi aujourd’hui que par des compagnies américaines : Alaska Airlines, Allegiant Air, American Airlines donc (huit routes en incluant American Eagle), Delta Air Lines (cinq routes avec Connection), Frontier Airlines, JetBlue Airways, Southwest Airlines et United Airlines (sept routes avec United Express).
On retiendra par ailleurs que British Airways vient de fêter le 60eme anniversaire du premier vol transatlantique en avion à réaction : le 4 octobre 1958, quand elle s’appelait encore BOAC (British Overseas Airways Corporation), deux De Havilland Comet 4 de 48 sièges en deux classes ont relié l’un Londres à New York et l’autre New York à Londres, en environ sept heures alors que le trajet habituel en prenait 18. Cet évènement avait battu sur le fil PanAm, qui se préparait à en faire de même. Le billet d’avion aller-retour coûtait à l’époque l’équivalent actuel de 8000 livres – quand les prix débutent aujourd’hui à 292 livres.
British Airways investit 4,5 milliards £ pour ses clients, notamment pour l’installation du Wi-Fi haut débit, le réaménagement de 128 avions et la mise en service de 72 autres. Elle met en particulier plus de 600 millions de livres sterling dans la classe Affaires Club World, notamment dans la restauration et dans la luxueuse literie White Company ; à partir de 2019, un nouveau siège avec accès direct au couloir sera installé.
Charleston International Airport is royally proud to announce our new partnership with @British_Airways. 🇬🇧 Coming in April 2019, you can fly nonstop from #iflyCHS over the pond to London #Heathrow Airport twice a week. Read all about it. https://t.co/q7bcftx193 pic.twitter.com/bAQYeuYNau
— Charleston International Airport (@iflyCHS) October 18, 2018
Nico777 a commenté :
19 octobre 2018 - 13 h 23 min
AF tarde a ouvrir des lignes secondaires comme celle là…
Airliner a commenté :
19 octobre 2018 - 14 h 13 min
Charleston n’a aucun hub et est peu connue des Français donc, contrairement à Charlotte et Raleigh, elle n’a aucune raison valable d’être reliée à Paris.
La Nouvelle-Orléans est beaucoup plus populaire auprès des francophones et pourtant n’a toujours pas de connections directes avec la France
Fefly a commenté :
19 octobre 2018 - 15 h 47 min
@airliner
Si justement !!!! Pour faire venir au hub de CDG et relier l Europe l Afrique le Moyen Orient et une partie de l asie
Alpha a commenté :
19 octobre 2018 - 16 h 42 min
C est clair que BA est impressionnante sur le coup. Même Lufthansa ne suit pas le rythme.
Pourtant les nouveaux avions permettent de relier de nombreuses destinations y compris des villes moyennes très facilement.
Airliner a raison, des vols directs sur La Nouvelle Orléans et aussi Las Vegas seraient sûrement profitables.
Shôgun a commenté :
20 octobre 2018 - 9 h 42 min
Impressionnante, impressionnante…
Nous verrons bien à l’expérience si les impressions parviennent à remplir des avions sur une telle ligne.
Ouvrir des liaisons, c’est bien, les rentabiliser, c’est mieux.
Inukshuk a commenté :
19 octobre 2018 - 19 h 51 min
La GB est historiquement le pays qui a le plus de liens avec les USA. Rien d’étonnant à ce que les 2 pays aient le plus grand nombre de liaisons aériennes en commun.
Brexit Airways a absolument besoin de compenser ce qu’elle va perdre en quittant l’UE. Renforcer les liens avec l’oncle Sam (et de fait se placer en vassal de celui-ci) est une porte de sortie. Ce que Theresa May fait par ailleurs en courtisant le grand blond avec des chemises noires.
Realvision a commenté :
20 octobre 2018 - 6 h 18 min
L’emphase de BA sur les États-Unis est une stratégie actée bien avant le Brexit. Cette stratégie a été mise en place pour damer le pion aux cies américaines et européennes et à son rival, Virgin.
Pour l’instant, elle fonctionne à merveille même si les services offerts par BA sont de piètre qualité pour beaucoup de britanniques.
Pour garder sa maimise sur les liason GB-États-Unis, elle a souhaité racheter Norwegian, qui, pour l’instant, refuse.
Le seul hic est que BA est dépendante de ce seul marché.
realvision a commenté :
20 octobre 2018 - 6 h 23 min
L’emphase de BA sur les États-Unis est une stratégie actée bien avant le Brexit. Cette stratégie a été mise en place pour damer le pion aux cies américaines et européennes et à son rival, Virgin.
Pour l’instant, elle fonctionne à merveille même si les services offerts par BA sont de piètre qualité pour beaucoup de britanniques.
Pour garder sa maimise sur les liason GB-États-Unis, elle a souhaité racheter Norwegian, qui, pour l’instant, refuse.
Le seul hic est que BA est très dépendante de ce marché. En cas de crise, son modèle risque d’en pâtir lourdement.
Airliner a commenté :
20 octobre 2018 - 16 h 47 min
En effet, c’est le pays, hormis le Canada, qui possède le plus de liaisons avec les États Unis.
Toutefois, je doute fortement de la rentabilité de cette ligne, Charleston est tout sauf un 1er choix quand il s’agit de sortir ou entrer en Amérique.
C’est un aéroport moyen où la majorité des gens ont le réflexe de transiter par Charlotte ou Atlanta pour aller ne serait-ce à Los Angeles, c’est dire les dessertes peu nombreuses…