L’aéroport de Nice-Côte d’Azur a mis en service les premiers sas PARAFE – Passage Rapide Automatisé aux Frontières Extérieures – à reconnaissance faciale.
Les quatre premières e-gates de l’aéroport niçois ont commencé à fonctionner vendredi 6 juillet 2018, dans les 4 zones de contrôle aux frontières situées aux départs et aux arrivées non-Schengen de chacun de ses terminaux. Dans un premier temps, un seul site, aux départs du Terminal 2, sera accessible aux passagers pour une période d’un mois correspondant à des essais opérationnels ; à l’issue de cette période, le déploiement sera étendu à l’ensemble des autres terminaux. A terme, 16 sas seront installés aux arrivées comme aux départs de Nice-Côte d’Azur.
Pour faire face à l’augmentation du trafic et au renforcement des contrôles aux frontières, l’Aéroport Nice Côte d’Azur explique dans un communiqué avoir pris la décision d’investir dans une technologie innovante au service de ses passagers : des bornes de contrôles automatisées d’identité via une technologie de reconnaissance biométrique. Ces sas fonctionneront avec un système nativement dédié à la reconnaissance faciale, et permettront aux passagers majeurs originaires de l’Union Européenne et porteurs d’un passeport biométrique, de réduire le temps passé habituellement lors des contrôles manuels. Cette nouvelle technologie, tout juste validée par la Direction Générale des Etrangers en France (DGEF – Ministère de l’Intérieur) va donc « permettre d’augmenter significativement le débit de contrôle et de réduire par voie de conséquence les temps d’attente ».
Dominique Thillaud, Président du Directoire d’Aéroports de la Côte d’Azur, souligne que l’enjeu est « évidemment de réduire les temps d’attente aux contrôles pour nos passagers, sans aucun compromis sur la sécurité aux frontières. Un objectif poursuivi de pair avec la Police aux Frontières, que je remercie pour son implication dans la solution retenue, la plus adaptée : celle mise en œuvre par IN Groupe et Gunnebo ».
IN Groupe, spécialiste mondial de l’identité biométrique régalienne, s’est associé à Gunnebo, leader mondial de solutions et de services de sécurité, pour livrer ces sas automatiques de passage aux frontières (eGates) embarquant cette technologie biométrique de dernière génération. En augmentant la sécurité tout en fluidifiant le passage des voyageurs aux frontières, ce système, d’ores et déjà opérationnel, améliore la satisfaction de tous et, en premier lieu, des passagers.
L’Aéroport Nice Côte d’Azur est le « deuxième aéroport de France après Paris », avec 13.3 millions de passagers en 2017, 117 destinations directes et 54 compagnies aériennes régulières desservant 40 pays. En dehors de Paris, il est aussi le seul aéroport français – hors Paris – à proposer 4 destinations long courrier en vols réguliers (Dubaï, New York, Montréal et Doha) et à accueillir l’A380 en vol quotidien. Le Groupe Aéroports de la Côte d’Azur gère les aéroports Nice-Côte d’Azur, Cannes-Mandelieu et Golfe de Saint-Tropez, et se positionne ainsi au 2ème rang en Europe en matière de trafic Aviation d’Affaires. Premier groupe européen d’assistance à l’Aviation d’Affaires en 2017 à travers son réseau « Sky Valet », il est également présent à Paris-Le Bourget, dans toute l’Espagne ainsi qu’au Portugal.
Aae2306 a commenté :
17 juillet 2018 - 12 h 52 min
Ils ont mis un temps fou dans cette aéroport comme s hab quand tu vois Marseille l avait mis il y a plus d une année et demi tu te poses la question !le pire c qu’ils ont mis des agents de la PAF juste après le contrôle de sécurité et après dans la zone non schengen
Erik de Nice a commenté :
17 juillet 2018 - 15 h 40 min
Marseille connaît une autre clientèle..
Sébastien a commenté :
17 juillet 2018 - 23 h 02 min
Mort de rire
Aeris06 a commenté :
18 juillet 2018 - 1 h 06 min
La loi vient juste de permettre l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les aéroports français, vous devez confondre de technologie concernant MRS.
CDG, ORY et Nice sont les trois seuls aéroports à l’utiliser actuellement.
PAF de Nice a commenté :
6 octobre 2018 - 11 h 14 min
Celui de Marseille est moins développé et n’a pas la reconnaissance faciale !