La compagnie aérienne low cost Primera Air inaugure deux nouvelles liaisons au départ de Paris, vers Boston aux Etats-Unis et Toronto au Canada. L’aller simple sera en promotion à partir de 99 euros, afin de « faire le buzz et révolutionner durablement le paysage des longs courriers ».
Après avoir inauguré le mois dernier des vols quotidiens entre sa base à Paris-CDG et l’aéroport de Newark-Liberty, la filiale du Primera Travel Group spécialisée dans le vol pas cher, opérant avec des licences danoise et lettone, propose à partir du 21 juin 2018 trois rotations hebdomadaires entre Roissy et l’aéroport de Boston-Logan, opérées en Airbus A321neo pouvant accueillir 16 passagers en classe Premium et 182 en Economie. Les départs sont programmés mardi, jeudi et samedi à 17h30 pour arriver à 20h05, les vols retour quittant le Massachussetts à 21h35 pour se poser le lendemain à 10h45. Primera Air est en concurrence sur cette route avec Air France, Delta Air Lines et Norwegian Air Shuttle.
A compter de vendredi 22 juin, Primera Air proposera quatre vols par semaine entre Paris-CDG et Toronto-Pearson. L’A321neo décollera lundi, mercredi, vendredi et dimanche à 18h20 pour arriver à 21h15, les vols retour quittant le Canada à 22h45 pour atterrir le lendemain à 12h15. La concurrence sur cet axe est assurée par Air France, Air Canada et Air Transat. Cette dernière route est opérée en monocouloir Airbus aux dépens de celle prévue entre Birmingham et Toronto, abandonnée faute de livraisons d’avions.
Une promotion sur les trois lignes transatlantiques au départ de Paris sera lancée le 26 juin à 11h00, avec 99 billets d’avion à 99 euros A/S sur chaque destination (total de 297 billets). L’offre valable jusqu’à ce que tous les billets soient achetés concerne la période de voyage allant du 26 juin 2018 au 1 mars 2019. Le prix de 99 € aller simple inclut toutes les taxes, sans aucun frais supplémentaire. Le billet en classe Light inclut un bagage à main et un autre petit article (pour un poids total de 10 kg).
Rappelons que ces 14 rotations transatlantiques au départ de Paris seront renforcées fin octobre par une ligne vers Malaga. Primera Air propose cinq classes de tarifs sur ses vols : Light, Comfort, Flex, Premium ou Premium Flex, « permettent de proposer aux passagers de choisir leur expérience à bord en adéquation avec leur budget et leurs envies ».
« Quand Primera Air a commencé sa stratégie de vols transatlantiques, Paris était une des premières bases que nous considérions en Europe car la compagnie aérienne s’est rendue compte qu’il y a une grande demande venant des visiteurs Nord-Américains pour voyager vers la capitale française à prix abordables », déclare dans un communiqué Anastasija Visnakova, Directrice Commerciale de Primera Air. Elle ajoute : « nous croyons que le voyage transatlantique bon marché est prochaine grande frontière dans le voyage aérien. Primera Air est présente au bon moment avec la bonne technologie et le bon équipement pour pouvoir faire irruption dans le marché. La seule concurrence directe est au niveau local, avec les aéroports secondaires ou les escales, le timing est donc parfait. Nous voulons répondre à la demande des consommateurs ».
La low cost dispose d’une flotte de deux Boeing 737-700, sept 737-800 et deux A321neo – sur les six attendus (plus deux A321 LR livrables à partir de cette année et jusqu’à vingt 737 MAX 8 attendus à partir de 2019). Elle relie « l’Europe à plus de 70 destinations à travers la Méditerranée, le Moyen-Orient, l’Asie, les Caraïbes, et l’Amérique du Nord », proposant également des vols vers Newark, Boston et Toronto au départ de Londres-Stansted. Initialement créée sous le nom de JetX en Islande en 2004 en tant que fournisseur de charters, Primera Air s’est agrandie pour devenir une compagnie aérienne qui transporte désormais plus d’un million de voyageurs chaque année. Le succès de son « nouveau modèle » est au rendez-vous, la compagnie affichant en 2017 des résultats en progression : +13% en chiffre d’affaires, +22,5% en passagers (1.017.657), +21% en nombre de vols (29.577).
NDR a commenté :
21 juin 2018 - 7 h 50 min
Avec cette nouvelle Norwegian risquera de souffrir avec ses 787 qui lui ont coûté plus cher et qu’elle n’arrivera pas a remplir elle pourra faire face a Primera a armes égales qu’après réception de ses 321LR.
PFFFF a commenté :
21 juin 2018 - 8 h 08 min
Comme ça fait rêver de traverser l’Atlantique en A321 lol. A choisir, je préfère Norwegian avec ses 787
L'AMERICAIN a commenté :
21 juin 2018 - 8 h 53 min
Une horreur!! Etes-vous à ce point infortunés en Europe pour vouloir venir chez nous pour si peu avec des conditions si extrêmes?! Est-ce que Primera lance des prix en A/S car les retours ne sont pas obligatoires!?
Gleps a commenté :
21 juin 2018 - 9 h 46 min
D’après l’article c’est juste l’inverse :
“Quand Primera Air a commencé sa stratégie de vols transatlantiques, Paris était une des premières bases que nous considérions en Europe car la compagnie aérienne s’est rendue compte qu’il y a une grande demande venant des visiteurs Nord-Américains pour voyager vers la capitale française à prix abordables”
Yoann a commenté :
21 juin 2018 - 10 h 26 min
United, Delta, et American sont les PIRES compagnies de la planète. Un service désastreux, aucune classe. Je préfère 1000 fois voyager avec Primera ou Norwegian. Laissons les compagnies US aux US et vice l’Europe!
NDR a commenté :
21 juin 2018 - 13 h 41 min
C’est l’avantage des low costs Aller Simple a volonté et d’ailleur le seul avantage du 787 serait le vol aller justement qui prend plus de temps que le retour a cause du Labrador et qui peut donner l’avantage au Dreamliner grâce a sa demi-heure d’avance sur tout les autres avions y compris le triple7.
Freddoo a commenté :
21 juin 2018 - 9 h 05 min
Pour le transatlantique j’opterai pour Level, un concurrent de plus mais très bien. Ils débuterons en juillet.
Jeff a commenté :
21 juin 2018 - 10 h 12 min
Un vol aussi long sans écran individuel c’est moyen. Je préfère payer un peu plus sur Level, Norvegian ou même une compagnie classique. En plus une fois le bagage en soute ajouté et le repas, ça revient au même prix.
Mais je comprends que certains veuillent économiser à tout prix sur le billet d’avion et garder leur argent pour le séjour sur place.
Lorenzo.CCO a commenté :
21 juin 2018 - 13 h 40 min
C’est vraiment du vol de bas étage avec une compagnie venant des ex pays de l’est. En France, il faut tout tirer vers le bas ..
NDR a commenté :
21 juin 2018 - 20 h 35 min
@Lorenzo
Ben voyons !
Primera est un groupe danois ou les salaires sont beaucoup plus hauts que l’Espagne, la France et l’Italie, et si les choses fonctionnaient ainsi ils auraient été prioritaires d’interdire Vueling et Transavia France d’exercer sur leur territoire, a la limite ils auraient pu autoriser Trabsavia NL qui ont des moyennes de salaires proches des scandinaves.